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samedi 31 janvier 2015

La belle et la bête (18)

La belle et la bête





Notes: Pour le dernier article du mois... voici le 18ème chapitre... Et oui tout de même ça commence à faire, et je suis surprise du nombre de lecteur qui augmente chaque jour et très touchée... Si je m'attendais à ce que autant de personne me lise, moi qui me sens pucelle de ce monde BDSM... J'avoue que je suis surprise... J'aime partager mes récits avec vous... Et rassurez vous même si cette histoire aura forcément une fin qui est déjà plus ou moins élaborée d'ailleurs dans ma petite tête, il reste encore quelques chapitres pour j'espère continuer à vous régaler... Et puis qui c'est peut être qu'après d'autres histoires suivront... Profiter de ce brin de soleil avec Kyara...


La plage à ses côtés me manque, Lee.

*****

Chapitre 18: Eaux troubles ...

 Narrateur: Kyara


 Vendredi 24 Juillet (suite)

 Une fois arrivés en ville nous n'avons pas eu trop de difficultés à nous garer, près d'une petite plage de sable et de galets magnifiques, j'étais surexcitée. Il me promit que si on avait le temps on irait peut être à la plage. Derrière cette jolie crique donnant sur la mer, se trouvais des petites ruelles pavées et commerçantes toutes ensoleillées. J'adorais me balader dans ces petites rues resserrées, cela me mettais de très bonne humeur, surtout avec Monsieur qui marchais à mes côtés. A un moment, lorsque Monsieur s'écarta légèrement sur le côté pour laisser passer des piétons qui arrivait à contre-sens sa main effleura la mienne, et une envie monumentale de prendre la sienne dans la mienne me traversa l'esprit. Mais je me reteint, qu'aurait-il dit ?

Après m'être acheté un maillot de bain et un magnifique paréo vert émeraude, j'entrais dans une petite friperie de jupes et hauts colorés, un peu dans le style hippie. Bien assorties je trouvais que certaines pièces était particulièrement jolies. Alors que j'errais dans le fond du magasin assez sombre, je tombai sur une rangée complète de corsets anciens en cuir marron avec des anneaux de cuivre, un peu dans le style steam-punk. Ils étaient magnifiques. Et j'eût un coup de foudre pour un en particulier, légèrement bordeaux, une merveille.... Cousu à la main.... J'avais toujours rêvé d'en porter un comme celui là...






Monsieur arriva à ce moment là, surpris et en même temps un peu rieur. Je mourrais d'envie d'essayer ce fameux corset mais je n'osais pas lui demander de peur qu'il me rabroue; mais à ma grande surprise c'est lui qui m'invita à l'essayer. Je ne me fit pas prier. Et c'est même lui qui me le lassa dans le dos avec une dextérité surprenante. Une fois devant le miroir, je me trouvais magnifique. Malgré mes formes généreuses pour une fois, je me trouvais jolie. Ma poitrine ainsi galbée faisait ressortir ma peau de bébé. Même Monsieur ne fixa pas trop longtemps son regard sur moi, presque gêné. Je jetai un coup d’œil vers l'étiquette qui annonçait le prix... Jamais je ne m'étais acheté un vêtement aussi cher. Il ne valait pas un prix digne des magasins de luxes mais tout de même il valait cher... Je le remis à regret à sa place et fini par opter pour un foulard auburn. 

Alors que nous sortions de la boutique Monsieur me demanda d'aller lui acheter le journal au tabac du coin, prétextant une course à faire. Cela me fit ronchonner intérieurement mais je m’exécutait sagement. Quand je le retrouvais, il tenait un sac à la main, dont il ne voulut rien me dire, mystère... J'avais un doute sur la possibilité que ce soit le corset vu dans la boutique précédente...Et en même temps je me refusais à ce faux espoir de peur d'être déçu. Même cette idée qu'il m'avait potentiellement acheté le corset me faisait rêver.. Et je tentais de me convaincre que j'étais sotte de croire cela... 

Je lui emboitait le pas et nous nous dirigeâmes vers le restaurant où nous devions rejoindre ses amis pour déjeuner. Ils arrivèrent quasiment tous en même temps que nous. Un couple entre 30 et 45 ans, déjà présent à la soirée que Monsieur avait donné la semaine dernière. Sympathiques et simples, c'étaient des grands voyageurs qui aimaient faire le tour du monde et avait toujours des voyages fabuleux à raconter. Il y avait également Sandra une blonde sulfureuse que je trouvais assez hautaine. Elle était venue avec son frère Romain déjà tous deux présents à la dernière soirée où je les avaient croisés. Il y avait également une jeune femme Marine, la sœur de Sandra que je n'avait encore jamais vu. Ces deux sœurs là ne se ressemblaient d'ailleurs en rien... Nous étions 7 en tout. Sandra s'assit d'un côté de Monsieur et moi de l'autre. Le repas avait plutôt bien commencé jusqu'à ce que je regarde l'attitude langoureuse de Sandra en direction de Monsieur. Elle lui attrapais la main dès qu'elle voulait lui raconter une anecdote ou une blague. Et je me sentais transparente et n'avait pas d'autre choix que de les écouter discuter comme de bon vieux amis qui se connaissent un peu trop bien... D'ailleurs Sandra penchait son immense décolleté juste sous son nez... Ce qui commençais sérieusement à m’énerver... 


 


Mais la cerise sur le gâteau ce fût quand une fois arrivé au dessert le serveur vient poser un immense gâteau devant Sandra, parsemé de bougies. C'était son anniversaire... Et Monsieur lui tendit le petit paquet qu'il trimballait avec lui depuis tout à l'heure... Elle en sortit une magnifique pochette à main argentée et pailletée digne des grandes soirée mondaines... Adieu mon corset... Même si je ne m'étais pas trop fait d'espoir à ce sujet, j'étais déçu, amère... Sandra rayonnais secouant sa main comme en éventail pour exprimer son émotion. De sa voix haut perchée insupportable, elle remercia Monsieur en se jetant à son cou... Et finit d'ouvrir ses autres paquets. Son petit jeux m'agaçait au plus haut point. Et lorsque cette allumeuse hors pair assise en face de moi (Monsieur étant en bout de table) me servit une part de gâteau, l'assiette m'échappa et ma part pleine de crème vient s'écraser sur son décolleté plongeant. Il y eu quelques secondes de silence tandis qu'elle s'agitait dégoutée en minaudant: 
- Oh non mon corsage... Oh .. oh mais... oh ... c'est froid ! Oh ... mon dieu... Il y en à plein partout... mon chemisier...
Puis je me mis à me confondre en excuse:
- Je suis désolée l'assiette m'a échappé... Je suis vraiment désolée...

Tout le monde m'interrompit en me disant que ce n'était pas grave, que c'était un accident, et Marine emmena sa sœur ainée nettoyer son corsage aux toilettes. Tandis que Romain était parti chercher une éponge au bar. Le couple d'amis voyageur me rassura et ils reprirent leur conversation animée sur leur dernier séjour en Italie au sujet de la véritable recette des gnocchis. A cet instant le regard de Monsieur croisa le mien, ce qui me glaça un peu car je n'arrivai pas à déterminer si il fronçais les sourcils dubitatif soupçonnant que ce n'était pas une maladresse, où si il les fronçait simplement embêté par la situation. Il faut dire que je n'arrivai pas à determiner moi même si je l'avait fait sciemment ou pas... Je n'avais pas prémédité mon geste, et tout s'était passé si vite... Peut être avait je fait exprès de mal saisir l'assiette, je ne savais pas trop... Et le pire c'est que je n'avais aucun remord... A ce moment Monsieur me dit à voix basse:
- Tu aurais pu faire attention quand même... 
- Je suis sincèrement désolée Monsieur dis-je de ma voix la plus innocente qui soit. 
- Oui enfin tu n'a surtout pas fait très attention... 
Je baissai mes yeux pour l'attendrir.. Alors il me glissa une main sur l'épaule pour me réconforter. 
- Bon allez va Caliméro, si c'est un accident, c'est oublié ça peut arriver... 
Pile à cet instant Sandra revient, je m'excusai à nouveau, elle me dit que c'était oublié et que bien que son corsage soit désormais trempé, elle avait réussi à ce qu'aucune tâche ne reste. Mes pensées étaient bien loin de ses problèmes de tâches de crème, j’étais resté bloquée sur ce "si" prononcé par Monsieur... "Si c'est un accident"... Sous entendu que ça ne pourrait ne pas l'être... 

Après ce repas copieux, le couple de voyageur prit congé en faisant de grandes accolades à tout le monde. Et Sandra, Marine, Romain, Monsieur et moi, nous nous dirigeâmes vers la plage. Monsieur se mit en short et torse nue et nous autres nous avons tous revêtit notre maillot de bain pour nous baigner dans la mer qui était à bonne température. Le sable chaud brûlait sous mes pieds. Mais j'adorais ça. Pour la troisième fois de ma vie, je me baignais dans la mer ravie. Barbotant dans l'eau je sentais les rayons du soleil sur ma peau tout en ne pouvant détacher mon regard du corps de Monsieur. Malgré cette balafre que j'avais repérée sur sa joue depuis la première fois ou nous nous étions vu, sa queue en catogan, son visage ténébreux, et son torse viril le rendait séduisant.




Tout à coup une vive brûlure m'incendia le bras et je sortit de l'eau en hurlant. Comme si un filament m'avais enflammé le bras. Monsieur alors sur sa serviette de bain, tout près, un peu trop près à mon gôut de Sandra, sauta sur ses deux pieds et arriva dans ma direction en courant... 
- Kyara, qu'est ce qu'il y a ? 
Son visage était inquiet. 
- Mon bras ça me brûle... beaucoup ! dis-je en m'agitant... à peine sortie de l'eau. 
- Là là calme toi. Laisse moi regarder... C'est une piqure de méduse Kyara rien de plus. 
- De méduse ? 
A ce moment là Sandra nous rejoint de sa voix toujours aussi nasillarde:
- Ça va , rien de grave au moins ? 
- Non c'est juste Kyara qui s'est fait piquer par une méduse. 
- Oh pauvre choupinette dit elle contrite comme si j'avais 6 ans. 
Elle m'agaçais profondément. 
- C'est ça une piqure de méduse ? 
J'en avais beaucoup entendu parler mais n'en avait jamais vu ni même effleurée une de ma vie. 
Sandra s'écroula de rire en me prenant de haut:
- Tu ne sais pas ce que c'est une méduse ? Ah ah ah... Nan sérieusement ..?
- Si je sais ce que c'est, j'en ai juste jamais vu, ça te pose un problème ? dis-je vexée. 
- Heu non... non... Mais bon une méduse quoi...
- Kyara je ne tolérai pas que tu parles comme cela à Sandra est-ce que je suis clair ? 
Mon coeur ne fit qu'un bond quand je croisais son regard. 
- Oui très clair.. dis-je de la manière la plus neutre qui soit. 
- Bon vient je vais te soigner...  et te montrer à quoi ça ressemble.




Alors il me prit tout près de lui et m'expliqua enfin à quoi ressemblait ces vilaines méduses... Ma piqûre légère me faisait un mal de chien mais heureusement la douleur s’estompait petit à petit.. Moi qui n'avait vu la plage que trois fois dans ma vie, je trouvais ces petites bêtes là aussi effrayantes que fascinantes... Une fois que je fût rassurée et soignée, je refusais de retourner à l'eau pour ce jour là...  Et alors que Monsieur n'avait pas voulu y aller avec moi disant qu'il préférait se reposer plus tôt dans l'après midi, il accepta d'accompagner Sandra, je m'exclamais apeurée et jalouse:
- Mais vous m'avez dit qu'il y avait des méduses ? 
- Kyara ne t'en fait pas, c'est une qui à du se perdre c'est rien du tout, regarde le drapeau est vert.. 
- Faites attention à vous quand même dis je inquiète. 
Il sentit que j’étais réellement inquiète même si il ne se doutait pas de la part de jalousie dans tout ça. 
Il s'accroupis à ma hauteur:
- Kyara ça ne craint rien ... Je t'assure... si il y avait beaucoup de méduses, le drapeau serait rouge et nous ne pourrions pas nous baigner... Non là où il faut faire le plus attention c'est au méduse que des fois les enfants enterrent sous le sable... Ça c'est dangereux car lorsqu'on marche dessus... ça peux te brûler la plante des pieds... Ne t'en fait pas je ne crains rien promis.. petite princesse... 

Il me fit un clin d’œil et courut rejoindre Sandra dans la mer. Même si j'étais touchée de l'attention de Monsieur à mon égard, je réalisai que je détestai définitivement cette blondasse qui lui tournais autour, je mourrais de jalousie... Même si la pilule était très amère à avaler et à reconnaitre... 



(A suivre... )



mardi 27 janvier 2015

15 min au Paradis !


Extase ! 




Oh ouiiiii je veuxxxxx ! Bon avant de filer au lit, car il est bien tard, je ne peux pas m'empêcher de partager cette vidéo avec vous. Pour une fois ni discipline, ni gronderie... C'est érotisme +++ et j'ai eu un coup de foudre pour ce couple qui fait un savoureux mélange d'érotisme, de sensualité, et de tendresse dans une séance de fessée très très troublante... J'adore entendre cette jeune femme couiner à chaque seconde son plaisir, tout en nous présentant son fessier généreux mais si appétissant. En plus Monsieur s'en occupe avec une telle douceur, et en même temps sa fessée est ferme et ce petit, voir gros rosebud qu'il lui insère dans son fessier dodu... Hmmm... Je m'en évanoui presque... 15 min de fessée et de plaisir non stop, moi je suis désolée ça me fait rêver... Bref voilà je suis sur mon petit nuage de rêverie depuis que j'ai vu cette jolie complicité jouissive...


Coup de foudre cinématographique, 
Lee. 










samedi 24 janvier 2015

Qui ment, s'enfonce...

La santé, c'est la fessée !
(Dégradé de couleurs d'un fessier qui rougi..)


Les petits vidéos du jour, dont je vais vous parler ici sont une spéciale dédicace à cette chère Isabelle qui m'a largement inspiré ce post et m'a toujours fait de jolis compliments sur son blog; d'ailleurs le sien est ICI et vaut le détour. Elle m'impressionne toujours autant de par ses douces anecdotes, ses trouvailles du net, ses réflexions et ses expériences forts aiguisées. Et c'est ma façon à moi de la remercier et de lui faire un petit clin d’œil.  Pour en revenir à nos moutons, ou plutôt à nos croupions, j'ai posté il n'y à pas si longtemps que cela, une vidéo intitulée "petit déjeuner au lit", où Monsieur après avoir rapidement pris la température de la demoiselle, lui flanque une fessée à la brosse pour avoir mentit en disant qu'elle se sentais "malade". Trouvant cette prise de température légèrement troublante et surtout très honteuse, bien que cela ne me soit jamais arrivé, j'ai donc chercher des vidéos similaires, histoire de voir... Et je n'ai pas trouvé... Jusqu'à ce que je tombe par hasard cette  semaine sur deux fessées avec prise de température, coup sur coup... Vous me connaissez, je n'ai pas pu résister et me suis dit que c'était un signe pour finalement faire cet article. 

La première vidéo est une dédicace au dernier article d'isabelle (oui encore elle, rires) et plus particulièrement à son conjoint, qui parait-il serait très intrigué par les fessées entre filles, et bien celle-ci en est une. Et je trouve que quand celle qui domine lui demande d'écarter les jambes et qu'on voit son sexe s'ouvrir pour avaler le thermomètre profondément dans son fondement, brrr, j'en frissonne. Déjà que la position diaper est ahem... troublante mais là les deux cumulés... Bon après la fessée de la vidéo n'est pas ma tasse de thé mais ça se laisse regarder. Je n'ose m'imaginer à la place de cette jeune femme, avec Monsieur qui me regarde dans cette position... Je pense que je mourrais littéralement de honte.. Pour son plus grand plaisir de sadique

Quand aux deux dernières vidéos, et bien je les trouve touchantes, car intimes et véritables. Il s'agit des même deux protagonistes à chaque fois, sauf que dans la première c'est une prise de température et dans la deuxième une fessée sur les genoux à la brosse, qui s'ensuit. Et je trouve que la prise de température bien que particulière est troublante. On sent que la jeune femme est honteuse et je suppose troublée, et en plus ce bougre s'amuse à faire tournoyer l'engin glissé entre ces deux fesses rondes... Ce qui doit clairement lui donner envie de serrer les fesses... Et puis j'aime comme il lui parle pendant ce temps. Surtout que cette jeune femme est punie pour avoir conduit en ayant trop bu... Donc forcément la punition est largement méritée... Et du coup dans la deuxième partie on la voit se prendre la brosse en OTK, après avoir pris la ceinture; dommage d’ailleurs que cette partie de la correction n'ai malheureusement pas été filmée. Je regrette la tenue de la jeune femme, et puis l'ambiance générale manque un peu d'énergie mais j'adore l'entendre se plaindre et pleurer... Une femme qui s'effondre sous la fessée, je peux pas vous expliquer pourquoi, je trouve ça divin et ça me trouble terriblement.. Ca doit être mon côté sadique... :)

Amusez vous bien, 
et tout témoignage ou avis à ce sujet sont les bienvenus, 
Fiévreusement,
 Lee.

























mercredi 21 janvier 2015

La belle et la bête (17)


La belle et la bête




Notes: Comment ! Deux épisodes de la belle et la bête de manière aussi rapprochée, Lee serait t'elle malade ? Point du tout chers lecteurs, simplement j'avais écrit une partie de la suite de l'histoire dans la foulée du chapitre précédent et deuxièmement je m'accorde une petite pause, car je travaille sur un dossier pour les cours qui me passionne mais me prend la tête. Alors c'est ma petite sucrerie du soir. Et puis ma plume à ses périodes... De m'être replongé dans le récit, j'ai de nouveau très envie d'écrire la suite. Bon par contre le chapitre 18 n'arrivera pas tout de suite, j'ai beaucoup de boulot et un weekend bien chargé qui s'annonce. Savourez celui-ci en attendant ! Et puis pour ceux à qui ça plairait pas, vous m'en voyez navrée... Et je vous propose de danser la polka, à poil sur un canoë au milieu d'un lac, tout en chantant la marseillaise en verlan et en mangeant des marshmallows, je pense que ça devrait vous aider à passer le temps...


Aussi impatiente que vous, Lee.

*****

Chapitre 17: L'envol un instant égaré

Narrateur: Kyara


Du Vendredi 17 au  Jeudi 23 Juillet

Depuis cette fameuse soirée de mercredi je me sentais libérée d'un énorme poids... Il avait deviné mon bien être auprès de lui et la tendresse qu'il m'apportais; et moi j'avais fini par accepter ce besoin que j'avais longtemps considéré comme une énorme faiblesse. Nous n'en parlions pas, pas besoin de mots, c'était bien trop gênant. Mais nous avions un peu trouvé une sorte de rythme de croisière et moi un petit morceau de famille que je n'avais jamais vraiment eu. Jamais je n'oserais lui avouer pareil ressenti, mais de toute façon je savait qu'il lisait en moi presque comme dans un livre ouvert. J'aimais ce coté protecteur et le fait qu'il me guide, et j'aimais être bout en train et voir qu'il ne s'ennuyait pas de m'enseigner tout en passant également des temps de détente avec moi.

Les six jours qui suivirent cette fameuse soirée furent chaleureuses, conviviales et simples à l'image du ce premier jeudi. Pendant près de huit jamais il ne me gronda pas une seule fois et une complicité apparaissait entre nous. Il n'eût pas besoin hausser le ton. Lui faisait preuve de souplesse, et moi j'essayais de lui montrer que je n'étais pas qu'une gamine impertinente, je n'avais pas envie de le décevoir. Puis je trouvais que plus le temps passais, plus il avait meilleur mine, et j'adorais le voir sourire, entendre sa voix grave s'esclaffer, et apercevoir ce nouveau visage en lui qui jurais avec l'image sérieuse qu'il affichait les premiers jours de notre rencontre. Nous travaillions beaucoup, mais il prenait aussi le temps de me pousser à passer des moments de détente avec lui. Il m'avait emmené pique-niquer et nager au bord du lac. Nous avions même reçu un soir une douzaine d'amis à lui, à qui il  m'avait présenté comme la fille d'un ami, à qui il donnais quelques cours pendant les vacances. Ce soir là nous avions un peu bu, puis j'avais dansé, virevolté, discuté avec ses invités, enchanté par l'ambiance d'une telle soirée. Ce fût une des meilleures semaines de toute ma vie et j'aurais voulu que cet équilibre dure longtemps... Mais je ne savais pas encore ce qu'il m'attendais...

Vendredi 24 Juillet

Lorsque Anna vient me réveiller ce matin là j'étais surexcitée. La veille Monsieur m'avais annoncé que aujourd'hui nous sortions en ville. Il voulais me récompenser de mon comportement exemplaire de ces derniers jours et m'enmener faire quelques boutiques grâce à l'argent que mon père avait laissé pour le payer d'être mon tuteur le temps d'un été; argent qu'il m'avait finalement laissé pour me prouver sa bonne foi et sa volonté de me tutorisée. J'étais enchantée... Enfin le monde urbain... Cela faisais près de trois semaines que je n'avais pas quitté ce Manoir... Il m'avait également annoncé que nous déjeunerions avec quelques amis à lui présent à la fameuse soirée qu'il avait donné quelques jours auparavant.  J'enfilais donc un dos nu avec un énorme décolleté plongeant et une mini jupe noire  très courte qui me faisait des fesses d'enfer. Je me maquillais avec soin, rouge à lèvre rose criard, far à paupière sombre. Cela faisait longtemps que je n'étais pas sortie et devant mon miroir ce matin là j'étais ravie de retrouver des plaisirs de l'adolescence que j'avais presque oublié. J'enfilais mes chaussures compensées assorties, de grands anneaux créoles et dévalai les escaliers en trombe comme un éléphant. Au même instant Monsieur vient me rejoindre dans l'entrée, et très vite je le vit froncer les sourcils:

- Jeune fille vous êtes obligée de descendre aussi bruyamment qu'un troupeau d'éléphant ? Et puis, c'est quoi cette tenue ? 
- C'est juste que je suis trop pressée ! Quoi ? Qu'est ce qu'elle à ma tenue ?! m'esclaffais-je vexée ne comprenant pas où il voulait en venir.
- Enfin Kyara on va en ville déjeuner avec mes amis, c'est quoi cette tenue ?  On ne va pas en boite !
- Je croyais qu'on allais faire les boutiques ? demandai-je légèrement agacée les bras croisés.
- Alors déjà tu va changer de ton immédiatement. Et deuxièmement, oui nous allons faire les boutiques mais cela ne change rien à mon propos. Ce n'est pas une tenue pour aller en ville. On voit quasiment toute ta culotte et tu es mille fois trop maquillée. Il faut que tu te changes. Et puis je peux savoir ce qui te prend tout à coup ? Dit il les sourcils froncés.
- Ben c'est juste que je voit pas où est le problème et que je me faisais une joie d'aller en ville... 
- Oui d'accord dit-il en essayant de s'adoucir un peu. Mais honnêtement si tu te penches on voit ta culotte, tu as quand même un décolleté hyper osé, les chaussures compensées pour faire les boutiques c'est pas génial non plus, et je t'ai déjà vu maquillée mais jamais de cette manière là... Je suis un peu étonnée et je trouve ça provoquant... 
- Mais si je vais me changer on va être en retard ! 
- Kyara c'est des excuses, ça prend dix minutes de se changer, et on est pas pressés. Puis de toute façon c'est non négociable !
- Monsieur que je sois en tenue correcte pour vos leçons ça m'agace mais je peux comprendre. Mais là on va en ville, pourquoi vous décideriez de ma tenue ?! ajoutais-je en m'exaspérant de nouveau.


 (Ma jupe un peu trop courte à son goût).

Il m'agaçait et me gâchais mon plaisir. J'étais jeune, c'était de mon âge de profiter et lui venais encore faire le rabat joie. Ce qui était sensé être une récompense et un moment de liberté commençais très mal et j'étais tellement pressée d'y aller que ce débat m'échauffait rapidement. Je le vit alors inspiré un grand coup, et il me répondit cette fois-ci avec sévérité:
 - Bon Kyara ça commence à vraiment bien faire. Je ne vais pas de nouveau devoir te ré-expliquer qui commande ici, et pourquoi tu es sous mon autorité. Tu vas te changer et tu obéis immédiatement. 
- Mais ...
- Tais- toi ! dit il en haussant vraiment le ton et en pointant son doigt vers moi. Ca suffit maintenant ! Tu te changes ! Point ! Et en prime je ne veux plus t'entendre !
 Je restais là immobile en le regardant furibonde et vexé. J'étais très énervée par la frustration et obligé de me pincer les lèvres pour contenir ma colère. Je lui fit un sourire forcé et agacé puis me dirigeai vers l'escalier pour me changer, quand il ajouta:
 - Et tu me regardes autrement !

En guise de réponse je continuais à monter les marches en faisant le plus de bruit possible et en tapant mes pieds contre le bois des marches. Je l'entendis alors à ma suite dans les escaliers, et à peine arrivée sur le palier, je me retournais pour jeter un œil dans sa direction, qu'il était déjà à ma hauteur et m'avait saisi le bras et me jetai un regard glaçant:
- Je te récompense en voulant t’emmener en ville et c'est comme ça que tu réagi ?! De nouveau tu te comporte comme une gamine puérile. Tu veux vraiment jouer à ça ?
En guise de réponse il n'eut le droit qu'à un "lâche-moi" éffronté, bien que d'un seul coup je sentais que je peinais à dégluttir, et que je sentais de nouveau cette crainte au creux de mon ventre, dont j'avais presque que oublié la sensation.
- Lâche-moi assenais-je de nouveau en tentant de me dégager.
- Tu te calmes Kyara immédiatement et je te lâches. 
Mais en guise de réponse je continuais à me tortiller, en essayant de me dégager de sa prise.
- Très bien puisque c'est ce que tu cherches assena t-il.

Tandis qu'il me trainais sans ménagement vers ma chambre, il me fallut que quelques secondes pour comprendre ce qu'il m'arrivais.. Je crois bien que je venais pour la première fois en 8 jours de gagner une nouvelle sanction et en un claquement de doigts ma colère se transforma en sueur froide et en craintes. En arrivant dans la chambre il tira vers lui la chaise de mon bureau, s'assit dessus, et dans la seconde qui suivit je me retrouvais en travers de ses genoux, la jupe relevée. J'étais paralysée, mais il ne perdit pas de temps et sa main s'abbatit mécaniquement sur mon petit tanga gris parsemé de papillons roses et mauves. J'avais attrapé les pieds de la chaise et je ne bougeais plus. Il n'y allais pas de main morte et mes fesses se dandinaient sous les coups mais je ne pipais mot. Au bout de 5 bonnes minutes qui me parurent une éternité, une irrépressible envie de pleurer m'envahi mais je me mordais la lèvre tâchant de tenir bon. Pile à ce moment il cessa, je sentais son souffle dû à l'effort, quand sa voix brisa ce silence de quelques secondes.

- C'est ça que vous cherchez jeune fille ? De nouveau, une fessée ? C'est pour me remercier d'avoir fait preuve de souplesse avec vous ces derniers jours ? 
Je sentais la colère dans sa voix et n'osais répondre. Il continua:
- Il faut que je sévisse de nouveau ? Que je vous rappelle encore et toujours que je décide et que vous obéissez pour votre propre intérêt ?
Pile à cet instant d'un mouvement sec il me redressa face à lui. Je baissai la tête gênée, et honteuse davoir brisé notre ydille des derniers jours. Et agacé contre moi même de m 'être emportée bien que j'aimais beaucoup ma tenue du jour même si elle était composée de peu de tissu je voulais bien le reconnaitre.
- Regarde moi... 
Je secouais la tête de gauche à droite, penaude.
- Je peux pas... J'ai trop honte. 
Une claque sèche s'abbatit sur ma cuisse.
- Je ne veux pas le savoir, regarde moi. 
Au prix d'un ultime effort je levais mes petits yeux brillant et les plongeait dans les siens si verts et si profonds... Il avais un charme terrible et le fait de le regarder augmenta mon envie de pleurer.
- Descend ta culotte. 
Cette phrase à peine prononcée, je sentais mon estomac faire des loopings, et à ma grande surprise mon entrecuisse se contracter. 
- Oh Monsieur... je vous en prie. 
- Tu as besoin d'un rappel à l'ordre. Descend ta culotte de suite. 
- Je suis désolée je vais me changer. 
- Kyara obeis avant que ce soit ma ceinture que je dégrafe. 

(Mes yeux plongés dans les siens tout en abaissant ma petite culotte)

Lentement et maladroitement, toujours mon regard dans le sien je l'abaissais, le coeur gros, tout en sentant cette forte pression s'accentuer dans mon entre-jambe. Une terrible envie de glisser ma main me prit, ce qui me fit piquer un fard. Mais Monsieur ne sembla pas se rendre compte de mon gêne et me rallongea sur ses genoux pour reprendre la punition. Les claques furent tout aussi rudes, et à même la peau cela me mordais les fesses. Je gesticulais de plus en plus. Je voulu supplier mais il m'intima de me taire. Je fini par glisser ma main droite malgré moi pour protéger mon pauvre postérieur mais il saisit ma petite mains et la bloqua dans mon dos. La fessée reprit de plus belle. Je sentais l'impact tout particulièrement sur le pli de ma fesse qui était très douloureux. Tout en fessant il me traitais de sale gamine, et me dit qu'il espérais que c'était la dernière fois qu'il était obligé de sévir à nouveau ainsi et espérais que je m'en souvienne. D'être ainsi maintenue, honteuse, et la douleur accumulée eut raison de moi et quelques sanglots discrets eurent raison de moi. La fessée se radoucit peu à peu, les claques aussi... et enfin il cessa. Il me laissa une minute pour reprendre mes esprits.

Puis calmement tout en passant sa main sur mes fesses pour me faire de douces caresses, ce qui apaisait la douleur, il me dit calmement:
- Kyara c'est bon tu es calmée ? 
- Oui... oui Monsieur... dit je en laissant échapper mes deux derniers sanglots.
- Je ne dis pas que cette tenue n'est pas jolie. Mais elle n'est pas adaptée pour sortir et un peu osée. Surtout pour une jeune fille de ton âge. Et même si je sort avec toi en ville j'aimerais éviter que tu t'attires des ennuis. Sans compter que tu es bien plus jolie sans ce style provocant, tu es jolie au naturel. Et puis tu ne peux pas me parler comme ça. Avec effronterie et sans respect. Ces derniers jours je sais que tu as fait beaucoup d'efforts mais je ne veux pas que parce que nous avons cette nouvelle complicité tu crois que tu peux tout te permettre. Car même si je t'apprécie beaucoup, tu es là pour une raison bien précise obtenir ton bac. Est ce que c'est clair Kyara ? 
- Oui très clair Monsieur.
- Je n'aurais pas à te rappeler à l'ordre à nouveau sur ce point ? 
- Non Monsieur j'ai compris, promis. 
Il me releva alors doucement face à lui.
- Alors file refaire ton maquillage qui à coulé et te changer, je t'attends. 

Je ne me fit pas prier et filais vers la salle de bain le plus rapidement possible. Je troquais mon dos nue, contre un tee-shirt couleur d'automne qui se noue derrière la nuque. Ainsi j'ai quand même un dos nu, mais je suis sur que cette fois-ci il le trouvera sobre. Et je troquais ma jupe contre un short noir m'arrivant légèrement au dessus du genoux. Puis je me natais les cheveux,et en guise de maquillage je ne me remis qu'un peu de crayon noir. Je troquais mes compensées pour des ballerines discrètes. Je ne conservais que mes boucles d'oreilles créoles. Quand je revint dans ma chambre il était toujours là, plongé dans ses pensées. Penaude et gênée, les mains dans le dos, j'avaçais lentement. Il me dévisagea, et me dit:
- Ben tu vois, c'est beaucoup mieux quand même tu ne trouves pas ? 
Je répondit d'une petite voix:
- Ben disons que c'est plus discret, mais oui ça va j'aime bien...
Un silence ce fit et il me dit doucement, voyant que j'avais le coeur gros.
- Approche..
Quand je fût arrivé à sa hauteur il ouvrit en grand ses bras si tendres, et pour la première fois je m'y glissais sans réfléchir. Je me pelotonnais sur ses genoux, le bout de mon nez presque dans son cou.
- Allez va, c'est oublié... 

Je laissais échapper quelques larmes, soulagée qu'il me pardonne et ravie que sa déception soit de courte durée, et que nous puissions retrouver notre routine des derniers jours si agréable. Je ne voulais pas perdre ce nouveau bonheur trouvé. Il me consola tout contre lui et quand je me sentit enfin mieux, nous prîmes la direction de la ville dans sa petite voiture noire décapotable. La musique à fond, les cheveux au vent, ravis que cette journée qui avait failli mal finir, reparte du bon pied. Et nous chantions ainsi à tue tête d'une seule voix, je vole de Michel Sardou*, le sourire aux lèvres, heureux de cette journée qui s'annonçait...

( A suivre...)


* Dédicace au film: la famille bélier que j'ai trouvé magnifique et que je vous conseille vivement d'aller voir. Il est touchant et ouvert sur la différence. Oui c'est hors sujet mais depuis le temps avec moi, vous commencez à avoir l'habitude.


mardi 20 janvier 2015

La belle et la bête (16)


La belle et la bête



Notes: Pour une fois pas de longues paroles... Juste la suite comme promis, car malgré le retard je tiens toujours mes promesses.. J'espère que ce chapitre vous mettra du baume au cœur pour le reste de la semaine...Pour ceux qui débarqueraient dans mon petit coin de paradis, le premier chapitre est ici !

Lee, qui reprend peu à peu la plume de son histoire.

*****

Chapitre 16: Rires d'une âme d'enfant.

Narrateur: Monsieur

JEUDI 16 JUILLET:

J'avais dormi d'un sommeil de plomb... lorsque je m'éveillais le lendemain je me rendit compte que mon réveil avait déjà sonné et que j'étais en retard pour le petit déjeuner. J'enfilais rapidement une chemise, un pantalon en toile et une veste cintré bordeaux et descendis au petit déjeuner. Quel ne fût pas ma surprise de voir que Kyara était déjà attablée sur la terrasse pour le petit déjeuner, dans un joli pantalon de toile noir et portait également une liquette à fleurs qui laissait apparaitre sa jolie petite poitrine. Cette tenue lui allais à ravir. Ses cheveux lâchés, bouclaient comme souvent en cascade sur ses épaules, avec les reflets du soleil à certains endroit. Je la trouvais si jolie ainsi, lumineuse, avec ce petit sourire; si ravissante. A peine étais-je arrivé qu'elle me salua:

- Bonjour Monsieur souffla-telle mi souriante, mi rougissante.

J'aimais tellement la voir rougir ainsi. Cela me troublais de la voir gênée. Je tentais d'ignorer cela, mais j'adorais la  déstabiliser d'un simple regard l'espace de quelques secondes, cela lui donnait un côté innocent que j'adorais chez elle.
- Bonjour jeune fille, vous me semblez de bien bonne humeur ce matin ?
- Hmmm... Oui Monsieur.
- Et bien vous m'en voyez ravi.  

Je m'attablais alors avec elle pour partager un bon petit déjeuner. Nous nous mîmes à parler de mon enfance, et de toutes les âneries que j'avais pu moi même commettre à cette époque, ce qui la fit rire aux éclats. Et il était si bon de la voir rire ainsi, que je ne vit pas l'heure passer. Il était déjà 9h30  quand je regardai enfin ma montre.
- Mon dieu Kyara mais vous avez vu l'heure ... Je me suis laissé aller à vous raconter tous un tas de choses, ce n'est vraiment pas raisonnable, on à encore plein de travail... Je ne vous montre pas le bon exemple.
- Monsieur m'interrogea t-elle d'une petite voix.
- Oui Kyara ?
- Est-ce que ce serait possible que nous travaillons dehors, il fait si beau ? Me dit elle de ses petits yeux suppliant.
- Kyara .. Vous n'allez pas pouvoir vous concentrer...
- Oh si je vous promet, que je serais sage et concentrée, je vous en prit on est tellement bien sur la terrasse...
J'hésitais une seconde, après tout elle demandais gentiment, pleine de bonne volonté.. Je décidais de lui faire confiance et acquiesçais:
- Bon d'accord mais à deux conditions: Premièrement on travaille pour de vrai, deuxièmement tu accepte de faire le QCM de bac blanc que je t'ai proposé de faire la semaine dernière pour voir au bout de 15 jours où tu en est dans ta progression.
- Oh Monsieur mais je vais échouer...
- Kyara c'est non négociable... Si tu veux travailler dehors... Et puis ce n'est pas un bac blanc que je te fait passer mais juste un QCM sur tout ce qu'on à vu depuis le début... 
- Bon d'accord, accepta t'elle mi bougon, mi ravie de malgré tout pouvoir travailler au soleil.

Nous passâmes donc le reste de la journée à travailler avec assiduité. Anna nous prépara de la citronnade et je sentais ma petit protégée concentrée comme jamais; au point que je ne vit même pas les heures qui défilaient. Elle ne fit aucune pause de la journée malgré mes sollicitations, et enchaîna rédaction de Français, cours d'histoire de la seconde guerre mondiale et QCM toute l'après midi, hormis pour grignoter une salade fraîche pour le déjeuner. Quand elle releva enfin la tête de sa copie, il était presque 18h. Je me glissais alors près d'elle en posant ma main sur ses épaules:
- Et bien Kyara je voit que tu as vraiment bien travaillé...
- Oui dit-elle en tournant sa tête vers moi et en me tendant sa copie. Ca y'est j'ai fini votre QCM... Mais je crois bien que j'ai tout raté...
- Mais non, je suis sure que non et je sais que tu te donnes beaucoup de mal. Tiens d'ailleurs lève toi..
Elle m'interrogea du regard.
- Lève toi je te dis, repris-je à nouveau avec douceur et bienveillance.
Elle se leva mi inquiète, mi curieuse, avec ses petits yeux interloqués. Je glissais ma main sous son menton et tout en déposant un baiser sur son front je lui dit: 
-Kyara je suis vraiment fière de vous. Vous avez vraiment bien travaillé. Je vois que vous faites beaucoup d'effort, vraiment c'est très bien. Cela me fait très plaisir aussi bien pour vous, que pour moi. Bravo...
Un petit sourire timide apparut sur son visage.Et après un court instant,  elle me demanda alors:
- Monsieur je peux aller regarder un petit film du coup ?
- Oui bien sur que tu peux, choisi le film que tu veux, tu l'a largement mérité, je te rejoindrais peut être après j'ai deux trois truc à régler avant. 

 
Et tout en lui mettant une petit tape sur les fesses, je lui dit de filer vers son moment de détente bien mérité, ce qui lui fit lâcher un petit rire. Cette journée était tout simplement parfaite. Le soir venu, je lui créais un compte sur l'ordinateur, afin qu'elle puisse s'y connecter de temps à autres. Je jetai un coup d’œil de temps en temps à ce qu'elle faisait sur internet, tout en lui laissant un peu d'intimité. Le soir venu, je l'accompagnai se coucher. Elle parlais comme un moulin à paroles. Intarissable. Et il était doux de la voir désormais si à l'aise pour me partager ses goûts, ses envies et ses passions, sans gêne, comme à un ami... Une fois qu'elle fût en pyjamas, je finis par l'interrompre :

- Kyara, j’adore échanger avec vous, mais il est vraiment temps de vous coucher.
- Oh Monsieur, j'ai pas envie du tout dormir. J'ai plein d’énergie. 
- Je t'autorises à lire, un peu mais après tu éteins alors ?
- Obligé ?
- Oui obligé !
- Mais là je pourrait courir un marathon dit elle en s'asseyant et en rebondissant sur le lit.
- Oui et moi je voit qu'il est 11h20, que tu n'est toujours pas couchée, que demain je me lève à 7h30 au plus tard, et toi aussi,  pour continuer à travailler. Et que je suis fatigué.
- Oh me laissez pas s'il vous plait... Bon d'accord je veux bien me coucher dit-elle un peu agacée... Mais est ce que heu...
- oui ?
- Je...
- ...
- ...
- Ben dis moi Kyara dis-je en m'asseyant sur le bord du lit tandis qu'elle s’enroulait sous ses draps, intimidée.
- Non rien...
- Kyara dis moi...
- Non mais c'est bon..
- Sinon je te fais des guilis à faire rigoler un ouistiti.
Très amusée elle me lança:
- Même pas cap ?

Ni une ni deux s'ensuit un combat de chatouilles qui la fit rires aux éclats et se tortiller dans tout les sens, morte de rires. Elle finit par me supplier de cesser de la torturer, en me disant qu'elle rigolais tellement qu'elle sentais ses abdos travailler. Quand le calme fut revenu, elle était échevelée, le visage heureux, assise hagarde sur le lit. L'espace de quelques instants nos regards se croisèrent, presque gênés.. Alors elle posa délicatement sa tête sur ma cuisse, tou en fixant son regard profond dans le mien... La vision fût très touchante.. Et j'éteignis la lumière, grâce à l'interrupteur près de son lit, plongée dans un doux apaisement.
- C'est ça ma petite Kyara que tu voulais ? Un petit câlin avant de dormir ? Chuchotais-je en lui caressant les cheveux.
Elle jeta un tout petit regard vers moi et de façon à peine audible,me répondit:
- Oui Monsieur...
 
Alors le temps qu'elle s'apaise je continuai de lui caresser longuement les cheveux, savourant cette nouvelle complicité naissante et ce havre de paix. J'avais l'impression que nous étions tout deux plongée dans une sorte de douce torpeur; nul besoin de mot, nous profitions tout deux de cette douce journée vécu, et de cet instant de tendresse qu'elle arrivait enfin à me formuler à sa façon. Et quand elle ferma les yeux, je quittais la chambre à pas silencieux, serein et enfin satisfait de la voir ainsi. De faire d'elle enfin une adulte, un petit bout de femme épanoui, tout en lui laissant l'innocence de sa jeunesse. 



( A suivre)


dimanche 18 janvier 2015

Vendredi on se relâche les yeux...


Les photos coquines de Spion



Notes: Avant tout commentaire j'ai bien conscience que nous ne sommes pas vendredi, mais je n'ai pas choisi ce titre au hasard non plus... En effet pour ceux qui se souviennent, il y à peu, j'ai partagé avec vous une vidéo du Zap de spion, où des hommes jouaient au foot en visant le popotin de jolies jeunes filles... Et bien figurez vous que dans les rubriques de ce site qui publie de nombreuses vidéos humour et choc de l'actualité, j'ai également découvert une section légèrement plus... Coquine... En effet celle-ci s'appelle "vendredi on se relâche les yeux...

Quasiment chaque semaine le webmaster publie une vidéo trouvé sur le net où une fille se déhanche en musique... Toujours de façon osée sans être trop obscènes... Et il se trouve  qu'il ajoute également à chacun de ses articles des photos sexy de femmes trouvées sur le web. Pour ma part je trouve qu'il y en à beaucoup où se sont des nanas retouchées, botoxées et pas très sensuelles.. Mais il y en à quelques unes que j'ai adoré et trouvé très artistiques et que j'ai envie de partager avec vous aujourd'hui...

 Le bonus de cet article ? Et bien, figurez vous que les lectrices de ce site appelées "spionneuses" se sont mises, de plus en plus nombreusement à envoyé des photos coquines au webmaster de différentes parties de leurs corps... Des femmes comme vous et moi qui se sont dit " tient je vais publier des photos de mes fesses, de mes seins, comme ça sur un site"... Et bien je trouve que pour beaucoup, leurs photos sont encore plus jolies que celles trouvée sur le net et faites par des poupées barbies en silicone.. Et certaines photos de ces anonymes m'ont touché.. Empruntes d'un sentiment de vérité... Comme les vidéos fessophiles qu'on peut trouver sur le net... Il y à celles qui sont faites par des boites de production et qui sonnent fausses et sans profondeur à l'exception de quelques unes... Et il y à les vidéos réelles, faites par des anonymes, souvent mal cadrées mais où un réel amour se dégage entre le dominant et sa soumise et ou l'émotion pour ma part me transporte... 

Seul conseille ne vous embêtez pas à lire les commentaires des personnes qui viennent visiter la rubrique de spion, dans celle-ci, ils n'ont aucun intérêt... Cliquez sur les photos pour les voir en grand. Je ne vous ai pas mis toutes mes préférées, il y en à certaines que j'ai gardé pour d'autres articles... :p ! En espérant que vous pourrez vous relâcher les yeux aussi ce weekend... Hmmm des photos qui laissent rêveuse et font vagabonder mon imagination !!!

Ces photos qui exacerbent mes fantasmes, 
Légèrement troublée, 
Lee.


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Photos de spionneuses anonymes...





























































  











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Photos sexy du net (par Spion)