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dimanche 31 août 2014

La belle et la bête (14)

La belle et la bête

 



Notes: Plus personne n'y croyait, pas même moi... Mais petite surprise pour la rentrée voilà , la suite. Et c'est grâce à votre soutient et à l'encouragement de certains dernièrement, je leur fait un clin d'œil ils se reconnaitrons. En espérant que le trouble sera au rendez vous, si vous passez par là pour lire la ce nouveau chapitre. Pour la suite, je vous demande patience et persévérance...

Pour mon plaisir, et j'espère pour le votre, Lee.

***

 
Chapitre 14: Comme une poupée de chiffon.

Narrateur: Kyara


MERCREDI 15 JUILLET (au soir)

Certes cette douche glacée avait été désagréable et violente, mais cette solution avait eu raison de moi. Frigorifiée dans le fond de la baignoire et trempée jusqu'au os, j'étais pétrifié. Ma colère était retombée, je me sentais comme une petite fille perdue et abandonnée. Allait-il me punir pour cette crise enragée ? De ne pas avoir voulu reconnaitre que au fond de moi j'appréciais et recherchais l'affection qu'il me donnais ? J'étais là... J'attendais... Il finit par couper l'eau. Il descendit de la baignoire, je ne bougeais pas d'un millimètre le regard vide, fixant le siphon de la baignoire, recroquevillée. Je l'entendis ôter ses chaussettes et ses pauvres mocassin mal en point d'avoir été ainsi mouillés. Dans la chambre à côté, il n'y avait plus un bruit, Anna avait surement du finir de ranger mon carnage, et partir se coucher.

Je sentais la présence de Monsieur debout tout près de la baignoire; je risquai un œil discret dans sa direction, il était là, les mains sur les hanches les sourcils froncés sans sévérité, il semblait réfléchir à quelle sauce il allait me manger. Finalement il sortit de la pièce et me laissa là gelée dans la baignoire.. Fallait-il que je sorte de celle-ci ? était il fâché ? Devais-je me lever et aller me coucher ? Je me sentais incapable de bouger... Alors je fermais les yeux, sans bouger, sentant des gouttes d'eau fraiches rouler le long de ma robe, sur tout mon corps. Je finis par entendre ses pas revenir et une douce musique de saoul filtrer jusqu'à mes oreilles. Je sentit ses mains se poser sur mes épaules, la fermeture éclair de ma robe émeraude descendre. Je me sentit alors soulevée sur mes deux jambes. Etonnée j'ouvrit un œil, je croisais son regard furtivement. Puis il me saisit me retourna dos à lui et descendis ma robe jusqu'à mes chevilles. Je me sentait comme une poupée de chiffon, prête à me laisser faire, à accepter n'importe lequel de ses désirs. Ses mains effleurèrent alors mes hanches, et ma petite culotte atterrit jusqu'à mes chevilles. J'étais la cambrée dans la baignoire, mes fesses gelées tendues dans sa direction. Je plissais les yeux attendant une correction monumentale mais rien ne vint. A la place je sentit mon soutient gorge être dégrafé, mes bretelles glisser le long de mes bras pour être définitivement ôter. Etre ainsi dénudée aurais du m'effrayer, mais je ne ressentit rien de cela. J'étais glacée, paralysée, muette.

Le jet d'eau se fit alors entendre. Allait il me doucher comme un bébé ? L'idée me fit monter une douce chaleur dans les joues, j'étais rouge de confusion. Je sentit qu'il insistait pour me rasseoir dans le fond de la baignoire. Je continuais de me laisser faire, étourdie. Je me rendit alors compte, que Monsieur me faisait couler un bain: bien chaud. Tandis que l'eau montait il attrapa une brosse en bois, et pris soin de me démêler mes cheveux mouillées. Je sentais la brosse glisser dans mes cheveux, sa poigne douce et ferme les saisir, pour les passer sous la brosse. Malgré le gêne d'être ainsi nue devant lui (bien que ce ne soit pas la première fois) il était agréable d'être ainsi pomponner. Quand la baignoire fut à moitié pleine, il ajouta du shampoing à l'odeur de caramel pour que de la mousse apparaisse à la surface. Je le regardais à nouveau, me mordant une lèvre comme une gamine pleine de remords. Son regard si profond croisa le mien, et dans une grande douceur il me chuchota:

- Nous réglerons cet accès de colère plus tard jeune fille, pour l'instant fermez les yeux et savourez ce bain, c'est un ordre.

Je ne sus quoi répondre et hochai simplement la tête. Je m'installai dans la douce chaleur du bain, et fermai les yeux. Je savourai la musique qui parvenait à mes oreilles. Je sentais la main de Monsieur me caresser les cheveux. Je me sentais protégée, invincible, je savourais chacune des sensation de cet instant si particulier. Si j'avais su quelques jours avant que je me retrouverai ainsi, j'aurai cru à la plus grande blague de ma vie. Mais ce bain, cette tendresse étaient bien réel. Je dut finir par m'endormir un peu au fil de mes pensées; car je sentit tout à coup une main me secouer l'épaule...

-Kyara réveil toi, ton bain va refroidir, il faut que tu te laves, avant d'aller au lit...

Je me frottais les yeux et balbutiai quelques mots pour la première fois depuis ma crise de larmes:

- Oh Monsieur je suis tellement bien dans le bain...
- Kyara... dit il comme un avertissement.

Je soufflais et tentais d'attraper le savon, sur le rebord de la baignoire, et me frottais machinalement le bras avec une noisette de savon, nonchalante.

- Kyara est ce que c'est vraiment une façon de se laver ?
- Non mais vous êtes dans la salle de bain, ça me gêne. Dis je penaude pour justifier ma non motivation à me lever de ce bain et à me laver.
- Tu ne te serais pas comportée comme un gamine... Nous n'en serions pas là, tu ne peux t'en prendre qu'à toi même..
-... (gênée je me tue)
- Bon Kyara tu te laves ?
- ...

J'étais tellement bien lovée dans ce bain, que j'hésitai un instant à faire ce qu'il me demandais. Mais je ne voulais pas le mettre en colère à nouveau, ni même le décevoir. Seulement j'hésitai un peu trop longtemps alors il intervint de nouveau.

- Bon Kyara cela suffit, tu en assez fait pour ce soir ! Lèves toi...
-...
- Lève toi !

Je me levais en m'excusant, le regard penaud, très gênée d'être ainsi nue et dégoulinant d'eau.
- Je vous demande pardon Monsieur, oui oui  promis je vais me laver..
-Tais toi ! Ca remarque fut comme un gifle. C'est trop tard Kyara il fallait y songer quand je te l'ai demandé ! Maintenant tu te tais. Et tu te tournes.
- Monsieur soufflais-je en me tournant au bord des larmes.

Je m'en voulais de nouveau de le décevoir et de le contrarier...
Pour toute réponse il m'assena deux claques sèches sur les fesses.
- Kyara je ne veut plus entendre un mot et pour la peine je vais te laver, comme une gamine immature ! Et j'espère que tu auras honte et que la prochaine fois, je n'aurai pas à te le dire deux fois. Donnes moi le gant !
- Monsieur... soufflais je à nouveau paralysée par cette annonce.
- Dépêches toi ou  je te punis.. dit il calmement.

Je lui tendit le gant..; tremblante...
Je le vit enfiler le gant, empoigner le savon, en glisser une cuillère à soupe au creux du gant. Et il se mit à me frotter le dos, avec douceur. Dans un silence religieux. Au fur et à mesure que sa main descendait le long de mon dos, mes fesses se contractaient... J'étais très gênée mais me faire ainsi lavée.. était si agréable... et cela me procurait une honte qui aurait du me faire réagir mais je me sentais comme une poupée. Il me mit sur le coté, et se mit à me laver la poitrine... je couinais mais ne dit rien, les yeux baissés. De l'autre main, il souleva mon menton, m'obligeant à le regarder dans les yeux. Je lui fit mes yeux les plus attendrissant possible, malgré qu'il soit difficile pour moi de soutenir le sien. Sans le moindre mot, il me tourna, me pencha en avant, je tentais de résister glissant une main pour protéger mes fesses, allait il réellement glisser sa main dans mon sillon... une claque sèche atterrit sur ma cuisse...
- Kyara tu te penches, et tu écartes les cuisses...
- Monsieur je vous en prie je vais me laver promis.. j'ai trop honte
Une nouvelle claque s'abattit sur mes fesses.
- J'espère bien que tu as honte Kyara, et je ne veut plus entendre un mot. Obéis..
- Monsieur.. dit je la lèvre tremblante.
- Kyara c'est la dernière fois que je te le dit, ou je vais chercher le martinet dans mon bureau...
- ...

Au fur et à mesure que je me penchait écartant mes jambes et lui présentant mes fesses, des sanglots m'envahirent et quand je sentit sa main se glisser sur mes fesses, puis dans ma petite raie, de grosses larmes apparurent sur mes joues... La honte... La culpabilité de l'avoir déçu..; de me sentir aimer et choyé... un mélange de tout cela... Aucun geste déplacé de sa part.. c'était même agréable de se faire bichonner ainsi... mais tellement gênant... je me sentais si petite face à lui... si vulnérable...Et puis il fallait bien reconnaitre la singularité de la situation... de se faire laver par un homme des pieds à la tête du haut de mes 19 ans..
Sa main descendit le long de mes cuisses. Puis il me tourna face à lui... Me fit écarter les jambes et ce que je redoutais le plus arriva.. Sa main finit par se glisser entre mes cuisses... jusqu'à mon bouton d'or... je sentais sa main faire le va et viens... J'avais tout à coup envie de faire onduler mon bassin.. mais je me retient... qu'aurait il dit si je m'étais permise un tel geste... il était si doux avec le gant... Ensuite il prit le temps de me rincer avec le pomo de douche tout en me frottant partout avec le gant. Je me laissais faire sans le moindre mot... Mes larmes avait laissés places à des petits hoquets bruyants malgré moi...
Il me fit descendre de la baignoire et me sécha.. Je voulut l'aider mais un seul regard suffit à m'immobiliser... J'avais perdu définitivement le droit de me laver et me sécher pour ce soir là... Il me fit enfiler  ma chemise de nuit rouge et un petit boxer noir, qu'il fit lui même remonter jusqu'à mes hanches. Puis il me prit le visage entre les mains et me dit droit dans les yeux;

- Kyara je ne t'ai pas lavé pour que tu pleures mais pour te faire comprendre que ton comportement est inadmissible... Et que quoique tu puisse ressentir il n'y a rien de honteux et je sais que la discipline et l'affection que je t'impose peuvent être déstabilisantes... Si tu as des choses sur le cœur ou des angoisses tu peux me les dire ou les garder pour toi.. tu es libre... En revanche je ne tolérai pas un tel comportement.. maintenant tu vas filer au coin... tu te met à genoux et tu réfléchis à ton comportement... Quand tu sera prête tu viendras me voir et nous en discuterons... Sache que j'ai beaucoup d'affection pour toi aussi... Et qu'il n'y a rien de honteux à cela...

Je voulut répliquer mais il pose un doigt sur mes lèvres en me regardant d'une grande intensité, qui me fit frissonner tout en faisant circuler une douce chaleur dans tout mon corps... il m'embrassa sur le front et me chuchota un "file"... Je sortit de la salle de bain vers ma pénitence... réconforté et sage. Je voulais qu'il me pardonne, obéir pour qu'il soit fière et effacer l'ardoise; passer à autre chose, quitte à accepter ma punition...


(A suivre)

vendredi 22 août 2014

La Femme, l'Homme et la femme-enfant.

 
 
Le nuage rose
 
 




Il était une fois la petite femme-enfant qui grandissait à petits pas,
La femme-enfant marchait dans la neige vers le noir ébène,
Si effrayant, si excitant, si émouvant,
Le tourniquet grinça lorsqu'elle entra,
Un son aussi aigu que troublant,
La femme-enfant est invisible.
Un homme.
Une femme.
Une d'un côté
Un autre de l'autre.
La femme à une peau si douce, soyeuse comme un bébé à caresser.
L'homme à une main ferme et tendre pour cajoler.
La femme à un sourire rieur pour faire fondre d'attendrissements,
L'homme à son regard si troublant pour faire chavirer.
La femme à le souffle court signe du don qu'elle fait à l'homme,
L'homme à la bouche douce pour sublimer la femme.
Ils s'aiment.
Interrompant leurs rêveries à deux.
Ils se tournent vers la femme-enfant,
qui se dessine au loin.
Et qui se sent si petite maintenant.
La femme-enfant baisse les yeux, la lèvre mordue, les pieds se tortillant,
De tout son cœur elle voudraient être serrée dans leurs bras si réconfortant.
Fermant les yeux, elle chuchote doucement son petit vœux.
Une brise passe, son cœur se serre.
De la façon la plus douce qui lui soit possible,
la femme-enfant ouvre ses petits yeux brillants.
Il.
Elle.
L'homme.
La femme.
Dans un élan enivrant ils déploient leurs grandes ailles argentées,
Sous leurs sourires bienveillants,
Timidement la femme-enfant se glisse sous leur doux plumage.
Son cœur se serre de bonheur, blottit en leur sein.
La femme-enfant savoure.
Elle la protège.
Il la protège.
La femme-enfant les admire.
Ils l'emportent sous leurs ailes, le regard si aimant.
Et la femme-enfant par son sourire les entoure tendrement du regard.


 
Ma plume m'a soumise,
j'ai obéie.
Lee. 

mercredi 20 août 2014

Esquisse ABDL

 
Mon poney rose...
 
 
 

 
 
 
Je vais surement en surprendre plus d'un avec ce post, car on sort ici un peu du cadre de la fessée traditionnelle, qu'on à l'habitude de traiter chez les puristes de la pratique. Mais j'ai fait une découverte, qui pour l'instant me concernant reste dans la catégorie fantasme, mais dont j'aimerais quand même vous parler. Sujet sur lequel j'aurais également plaisir à échanger avec ceux qui s'osent à me laisser un commentaire. En effet, c'est un domaine de la sexualité, que je découvre tout juste mais qui me fait beaucoup gamberger et réfléchir. En espérant ne pas trop choquer les puristes qui me lisent, et peut être pousser certains à se découvrir de nouvelles passions ! :) Je vais donc vous parler de l'ABDL. En vous remerciant par avance de garder de l'ouverture d'esprit.
 
 
*******
 
AVERTISSEMENT: L'ABDL est un jeu "de rôles" entre adultes consentants, qui n'a nullement rapport à la pédophilie ou à tous autres formes de violences sexuelles sur les enfants. Merci de ne pas déformer mon propos, ou de faire d'allusions à de tels sévices. Je n'hésiterais pas à fermer ce post si nécessaire !
 
 
 
* L'ABDL c'est quoi ?
 
Adult Baby et Diaper Lover. Voilà la signification de cette anagramme.
 
Définition: jeux d'infantilisation et fétichisme des couches. Si vous préférer L'AB correspond à la régression, au fait de jouer l'enfant, le très jeune enfant, et le DL tout ce qui concerne le port de la couche et ses à côtés.
Pour ma part je ne traiterais réellement que de l'AB car tout ce qui est couche, ce n'est pas du tout, du tout, du tout mon truc... Même si je respecte les pratiques de chacun.
 
 
 

 

 
 
* L'AB c'est quoi ?
 
Le principe de l' Adult Baby, c'est de se faire passer pour un jeune enfant, bien souvent par le biais de divers fétichismes. Le partenaire qui s'occupe de l'Adult Baby, joue un rôle de nurse, de père, de mère, de grand tonton ou d'infirmière. Le principe étant tout simplement de jouer l'enfant. On fait des caprices, on se roule dans l'herbe, on exige un doudou, des câlins, de l'attention, ect. Voici quelques domaines ou quelques exemples pour imager mon propos sur ce qu'aime en général les AB:
 
* Boire dans un biberon. Que ce soit du lait ou une vodka coca, ils prennent plaisir à boire à la tétine, voir même à s'asseoir sur les genoux de l'adulte qui s'occupe d'eux, afin qu'on leur donne le biberon, ou encore de la purée de carotte à la cuillère.
 
* Mettre une tenue infantilisante. Porter des couettes, ou des jupettes , avec des papillons, se balader en body. Beaucoup d'AB ont une grande passion pour les grenouillères. Certains apprécient aussi qu'on leur mettre du talc où qu'on les tartines de crème pour bébés. (Je me permet une petite parenthèse pour les DL qui eux aiment porter des couches et se faire changer, ou encore qu'on leur apprennent à faire pipi au pot).
 
* Jouer avec des jeux de jeunes enfants. Ils apprécient d'avoir un doudou, de jouer avec leurs "petits copains" si plusieurs binômes sont présents, ils aiment jouer avec des cubes, des jeux qui font du bruit ou des couleurs, se rouler dans l'herbe, voir même faire des bêtises.
 
Pour conclure, un AB aime être ainsi, car je crois intimement qu'il aime ainsi l'attention que on lui porte, et qu'il peut de nouveau penser, le temps d'une après midi, comme un enfant, sans se sentir assailli et envahi par les problèmes quotidiens des adultes. On le chouchoute, on s'occupe de lui, on le câline, on lui fait sentir qu'on l'aime, on le recadre si besoin. L'AB devient un petit poupon à chouchouter. Et il y éprouve du plaisir.
 
 
 

 
 
 
* Lee pourquoi nous parler de l'AB ? Quel rapport dans ta passion de la fessée et du BDSM ?
 
Justement j'y vient, et c'est le but principal de mon post. Figurez vous que hormis ce que j'appellerais la fessée plaisir ou le BDSM plaisir j'apprécie beaucoup la Discipline Domestique (DD). Pour ceux qui ne connaitrais pas ce terme, je le résumerai en disant qu'il s'agit de fessées disciplinaires réelles, bien souvent dans un couple, où quand la demoiselle (ou le damoiseau) commet des erreurs il reçoit une fessée punitive. Bien entendu cela se pratique entre adultes consentants, et bien souvent la DD s'applique dans un couple qui à défini au préalable pour quelles raisons le partenaire soumis reçoit les fessées. Si la fessée ou le fessé casse un verre, il y à peu de chance que il s'en prenne une pour cette raison là, en tout cas dans une relation de DD. Le principe est que la fessée soit juste et justifier, et serve à améliorer des défauts ou des aspects de la vie du soumis ou de la soumise.
 
Pour en revenir à mon propos, et pour avoir pratiquer une forme de DD, je me suis parfois rendue compte que lorsque j'étais punie pour une faute commise, il m'arrivait de me comporter vraiment comme une gamine. Pourtant de nature plutôt mature, je me suis surprise à devenir insolente, ou à tirer la langue bêtement, ou à me contorsionner sur mes pieds lorsque je me faisait gronder, comme une gamine de 10 ans se faisant houspiller par son père. Il m'a plu de porter des couettes, ou d'être intenable lorsqu'on me collait au coin. De régresser dans mon comportement malgré moi. Je crois que vous commencez à comprendre où je veux en venir.
 
Depuis mon fameux weekend (cf: post précédent), j'ai découvert des pratiquants de l'ABDL, et pour la première fois j'ai vu de mes yeux vu ce que j'avais auparavant lu ou regarder sur différents sites et forum à ce sujet. Et par moment je me suis reconnue, dans le comportement de certains. Sans avoir besoin forcément de m'habiller en bébé, je me suis aperçue que mon côté femme-enfant, ressemblait étrangement au principes de l'AB. Au même titre que j'éprouve une passion pour les grenouillères, avec la petite poche qui s'ouvre sur le popotin (cf: post sur les grenouillères). D'ailleurs il m'aurait plus de boire un biberon, pelotonnée dans les bras de Monsieur, avec sa main douce et ferme qui me caresse la nuque et me berce. Et bien je crois que ces envies de AB, marque simplement un grand besoin d'affection tactile et psychique, dans la relation sexuelle tout simplement.
 
Pour finir, j'ajouterais que quand on joue la gamine (l'AB en l'occurrence), sans forcément être dans un fétichisme important, et que l'on fait des bêtises, on peut aussi tout à fait recevoir la fessée. Plus douce, plus soft qu'une fessée classique (et encore), et que cela correspond bien à l'AB. Au même titre que certaines jeunes femmes apprécient de se retrouver en écolière, et punies comme des gamines, qui ramènent une mauvaise note à leur parents. C'est exactement le même principe, à la différence où on joue un âge encore un peu plus jeune, plutôt niveau maternelle.  Pour ma part, mais ça n'engage que moi, je pense que l'AB doit se pratiquer avec modération, sinon j'ai l'intime impression, que ça peut devenir très lourd dans un couple, et que le conjoint risquerais de ne plus jamais vous considérer sur un pied d'égalité (enfin selon ma conception).
 
Si certains d'entre vous s'y connaissent mieux que moi (n'ayant pour ma part jamais essayé l'AB à proprement parlé, mais aimant parfois jouer la gamine effrontée) et souhaite rectifier certains de mes propos ou commenter, j'en serais ravie. Et puis cela me permettrais d'enrichir ma connaissance du sujet, étant donné ma nocivité. En espérant ne pas avoir choquer les âmes sensibles, mais que voulez vous, la pâquerette que je suis évolue dans son cheminement.
 
 
 

 
 
 
Lee qui vous tire royalement la langue,
Na na nère, bonbons, doudou et chocolat.
 
 

mardi 19 août 2014

Des valises pleines de fessestivités !

 
Des larmes noyées, par un sourire ensoleillé.
 
Cathédrale Sainte-Fessée...
 
 
Me voilà enfin de retour après de longues semaines d'absences... Un été qui avait mal débuté et qui se termine en beauté. Je remercie tous ceux qui ont eu la patience d'attendre que je revienne prête pour de nouvelles aventures pimentées. Et croyez moi ça va déménager ! :p
Je vous fait donc cadeau d'une aventure qui m'est arrivée cet été de façon très récente, et que je suis impatiente de réitérer à la prochaine occasion. A déguster sans modération...
 
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J'aimerais vous raconter une incroyable expérience que j'ai envie de vous faire partager. Une de celle dont je ne me sentais pas capable, une que je n'aurais pu soupçonner mais qui m'a fait grandir. Alors pour ceux qui auront la patience de me lire, je vous souhaite de finir cette lecture titillé par l'envie de tenter à votre tour une telle expérience, quand vous vous sentirez prêt.

J'ai commencé cet été 2014 un peu fracassé d'âme et d'esprit. Monsieur est parti, je pensais qu'il reviendrais, il ne l'a pas fait, sans un mot, il s'est enfui, et je me suis retrouvée sans explications, vide, à vide. Quant aux autres j'ai beau les apprécier de toute mon honnêteté, c'était trop. Alors j'ai fui, j'ai mis mon coeurà l'abris, dans une boite fermée à milles tours, et j'ai perdu la clef. J'ai pris mes clics et mes clacs, j'ai pris congé de ma vie secrète sur internet. Et je suis partie réchauffer mon corps et mon esprit au soleil. Faire le point, m'occuper de moi, noyer ma culpabilité dans l'eau salée, et retrouver mon sourire dans les rayons du soleil. Au grè du vent, mes émotions sont redevenues joyeuses petit à petit.

Et puis en chemin j'ai fait cette formidable rencontre. Une jeune fille charmante et espiègle. Sans même nous connaitre nous nous sommes mises à rêver de châteaux de sable. Nous avons d'abord construit la cathédrale Sainte-Fessée, puis nous avons creusé ses douves pleines de mouille, puis à l'entrée de notre cathédrale nous avons accroché des martinets en coquillages... Ainsi nos esprits on galopé jusqu'à nous mener à des missives plus privées avec comme projet d'écrire une jolie histoire sur les "chattes eau de sable". Nous ne l'avons pas écrit (pas encore). En revanche elle m'a généreusement emportée dans les tourbillons de sa gentillesse, et m'a invité à de merveilleuses fessestivités.

Qui aurait cru que moi si réservée concernant les volées que je reçoit, j'aurait accepté une telle invitation. Douce folie. Je me suis laissée mener dans cette jolie maison de campagne, légèrement apeurée, prête à prendre mes jambes à mon cou, sans nier un peu d'envie, d'excitation et de curiosité, finalement avec le sentiment avéré que j'étais folle de me lancer dans une telle aventure. J'ai donc débarquée au pays des poules et des oies un beau samedi matin vers 13h15 pour être exacte. J'ai été généreusement accueuillie par deux jeunes femmes adorables, qui ont su peu à peu dérider la tétanie qui m'envahissait tout le corps. J'ai donc débarquée dans ce grand jardin au milieu de parfaits inconnus.

Certains semblaient déjà se connaitre, d'autre sous leurs masques assuré semblaient un peu en retrait également. Le maitre des lieux (TSM) est alors venue me saluer, avec son grand sourire, son adorable accent du Sud, son humour fort sympathique, un verre de pastis à la main. A quelle sauce allais-je être mangée ? Est ce que tous ces passionnés de pratiques si différentes allaient me sauter dessus comme des guépard affamés pour me dévorer le cul ? Et si je refuse de participer, que je suis simplement venue dans ce monde des fessestivités pour observer, vais-je me sentir forcée de participer ? Et si je souhaitais partir en courant ? D'un seul coup une myriades de question sont venues m'affoler. Avec le recul je rigole de cette panique qui m'avait envahie quelques secondes après mon arrivée. Mais bon quand on à 21 ans, et qu'on débarque au milieux d'une vingtaine de personnes, ABDL, BDSM chevronnés, on se sent légèrement vulnérable. Alors tout de suite on m'a rassurée avec la règle d'or du lieu "On ne touche pas à des fesses qui ne nous appartiennent pas sans autorisantion et pas la peine de forcer la main en cas de refus" au risque de se faire chasser à coups de fouets (et croyez moi ça pique) rires.

Alors je me suis assise autour de cette grande table d'inconnus, pour un joyeux pique-nique où chacun a fait partager de délicieux plats cuisiné ainsi que les secrets de leurs recettes. Une fois les premières peurs apaisée et une ambiance chaleureuse installée, chacun s'est présenté afin d'éviter aux dominants de se prendre un coup par inadvertance, les pauvres,ils sont un peu douillet quand ils s'y mettent :p (Rires). Puis les hostilités ont commencées. Chacun à son rythme, au début timidiment, puis de plus en plus vivement. J'observais de loin, le regard timide, emmitouflée dans mon jean et mon grand tee-shirt. Histoire qu'on m'oublie un peu. Il y avait ces couples qui prenaient plaisir à partager ensemble diverses corrections claquantes et douces, justes pour le plaisir, scènes très douces et enviables à regarder. Ils riaient d'échanger leurs instruments, et de voir les culs de leurs conjoints et conjointes rougir. Puis ceux venus en solo, ont eux aussi peu à peu été de la partie. Bien que reconnaissant la jovialité, et le côté bonne enfant de la chose, je n'étais pas prête à cuire mon fessier en public. Là n'est pas le problème de la nudité, très loin de là même. Mais lâcher sa pudeur, et recevoir une correction
en public, avec un fesseur incconnu, en acceptant de ne pas cacher le plaisir qu'on y prend, avouez qu'il faut oser. Parfois on m'a proposé çi ou ça, mais chaque fois j'ai refusé, et personne n'a insisté. Je me suis sentie libre de ne pas participer, et du coup j'ai eu un déclic je me suis lancée.

Un peu effrayée tout de même, j'ai filé au salon pour recevoir une première déculottée par le maitre des lieux, en retrait du reste du groupe resté à l'extérieur. Très attentif et doux, sur ces genoux j'ai réussi à me détendre de la situation. Si j'avais osée, j'en aurai même redemandée. Mais comme mon hôte est un homme fort réfléchi, il à préféré me donner ce merveilleux conseil: "On ne se remet jamais d'une correction trop forte, mais on se remet toujours d'une correction soft dont on est sortie frustrée, quitte à recommencer plus tard". Il avait ma foi bien raison. Au fil de la journée, je me suis détendue. J'ai même assistée à une magnifique séance de fouet. Une belle femme, les mains accrochée à un arbre recevant le fouet, des coups qui monte très lentement en force, un souffle qui s'accélère, un cri doux et sourd, non pas de douleur, de ceux qui annoncent un incroyable orgasme. J'ai vu de mes yeux vu le plaisir que l'on peut y prendre. C'était très fort et rassurant à voir, oui le fouet est un plaisir, quand le maitre sait le manier avec douceur et précision, en étant à l'écoute de sa partenaire.

Au fil du diner (un barbecue où nous avons mangé comme des rois), les débats sur les pratiques, les expériences, les parcours sont allés bon train. J'ai été écoutée, conseillée, amusée, épaulée, comprise, j'ai partagée une passion que l'on ne peut malheureusement que très rarement partager avec son entourage proche. Et là ça m'a fait tilt ! En plus d'être gentils, généreux et sympathiques, les convives de cette soirée étaient aussi très ouvert d'esprit, sur toutes sortes de sujets, même ceux qui n'ont pas attrait à la sexualité. Sans jugements, ils écoutent et émettent un avis mais toujours avec respect et bienveillance. Même plus que la moyenne des individus que j'ai pu croisé au cours de ma vie. Et je trouve que cela réchauffe ma vision de l'humanité.

Rassurée je me suis laissée emporter par le jeu. Et j'ai fini couchée, sur un énorme tonneau à vin, fort confortable, recevant une variation de martinets d'un Maitre dont je tairais le nom, afin de préserver son anonymat, et qui se fera connaitre si le coeur lui en dit. Quoi le martinet ? Des martinets ? Avec un inconnu ? Mais Lee ne serait elle pas devenue folle ? Et bien Lee promet à genoux, que pas une seule seconde elle n'à eu mal. Car la personne qui s'est chargée, de cette merveilleusse jonglerie, avait pleine conscience de mon appréhension, de mon peu d'expérience de l'objet et surtout du fait que c'était une grande première pour moi de vivre une telle chose en public. Et admettons que je serais tombée sur un fou sadique sans maitrise, il m'aurait suffit de crier pour que les 19 autres
personnes présentes dans le jardin le pendent par les pieds à un arbre. J'étais en sécurité. Alors les yeux bandés, j'ai savouré.

J'ai assisté à une séance de bougies fort habile, à une pose d'aiguilles sans douleurs, chaque fois on m'a proposé de tester, chaque fois j'ai refusé, on a respecté mon choix, et cela peut paraitre bête mais il est agréable de ne se sentir forcée de rien. Cela permet de se détendre et d'oser.

Après une bonne nuit de sommeil dans une tente fort confortable, et un petit déjeuner composé d'un délicieux gâteau, moelleux au chocolat au lait, les fessestivités on joyeusement reprises. J'ai même vécu une nouvelle séance de martinets magique, où je me suis envolée, mais ça je le garde pour moi, c'est mon doux souvenir rien que pour moi...

Nous avons ensuite partagé un délicieux déjeuner (oui oui les fessées ça creuse), redescendant tout juste de mon nuage, de ce joyeux weekend, j'ai réalisé à quel point j'étais venue pleine d'appréhensions, avec le refus de pratiquer quoique ce soit, prête à repartir en courant; et finalement j'ai été si bien accueuillie, et on à tellement été à l'écoute de ma venue et respectueux de mes envies, que toutes mes barrières sont tombées et j'ai osée, et ce fût ma foi fort plaisant. Preum's pour le prochain weekend !!

A présent dans le train du retour je vous conte cette histoire, car je croit que lorsqu'on en à envie et que l'on se sent prêt un pique nique tel que celui des fessestivités est vraiment un endroit sécuritaire, respectueux et fort sympathiqe, avec une bonne dose d'humour, où il est agréable d'aller pour une première expérience de ce genre. Je ne dit point cela pour vanter la chose, ni même pour vous inciter à, mais parce que pour moi  ce fut un déclic que je souhaite à chaque personne qui me lit sur ce blog.  J'étais très ému et touchée de cette expérience, à un point que je n'aurait pu imaginer, et je crois que j'ai aussi réparé ainsi définitivement mes blessures du début de l'été, je suis prête pour de nouvelles aventures détonantes !!!

Pour conclure on m'a ouvert les portes d'un château effrayant , pour finalement me faire asseoir dans un fauteuil fort confortable, telle une petite princesse.

Merci à celles et ceux qui m'ont accueuillie dans leur royaume,
Au Maitre des lieux pour sa gentillesse et son humour tantôt sadique, tantôt bonne enfant,
A la reine des gâteaux au chocolat,
A celui qui à su me faire danser sous ses lanières avec douceur et écoute (ainsi qu'à sa femme ravissante et toute aussi adorable),
Et un clin d'oeil tout particulier à celle qui se reconnaitra.




Lee Funambule.