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vendredi 25 avril 2014

Les bêtises de 4h du mat' !


La faute à l'insomnie !


Que fait la jolie Lee à 4h du mat' un jeudi soir, 
quand l'insomnie l'empêche de dormir tel un loir ?
Des bêtises et encore des bêtises... 





**********


J'aurai pu continuer mon histoire de la belle et la bête,
mais j'ai la flemme,
je préfère faire des grimaces dans le miroir...



J'aurai pu améliorer mon écrit de projet de stage, 
mais ça m'ennuie,
je préfère regarder des vidéos sur spankingtube...




J'aurai pu ranger le capharnaüm de ma chambre,
mais c'est bien trop barbant,
Je préfère jeter mes papiers de chocolat par terre...




J'aurai pu faire raisonnablement mes comptes,
mais je suis déjà à découvert,
autant s’acheter des piercings sur crazy factory...




J'aurai pu prendre une douche pour me rafraichir,
mais c'est trop mouillé, 
je préfère me rafraichir les poumons à l'aide d'une cigarette....




******



J'aurai pu...
Tu aurais pu recevoir une fessée pour toutes ces bêtises n'est ce pas Lee ?
Ben heu c'est à dire... que heu... Ce n'est pas de ma faute....
Ah oui et c'est la mienne peut être...
Non Monsieur... C'est la faute à l'insomnie... et un peu de la votre aussi...
De la mienne et pourquoi cela jeune fille ?
Vous avez oublié mon bisou du soir...



******

J'aurai pu faire de terrible bêtises,
mais je suis raisonnable,
Je préfère rester sage (enfin presque).

Tu vois Lee,
J'aurai pu ne pas te donner de fessée, 
mais parce que je t'aime, 
Je préfère te la donner pour ton bien tu dormiras mieux après....




 Et mon bisou ?
Oui  promis, après tu auras ton bisou !


vendredi 11 avril 2014

Une ombre...



Lecture à oublier...







Ce soir, c'est le vide, c'est le noir, c'est le cafard.
Je suis seule dans ce lit vide, 
Je me sens seule comme abandonnée,
ma confiance est partit en voyage. 
En ton absence, je n'existe pas.
Je ne te mérite pas.
Je recouvre les miroirs de draps noirs, 
Je refuse de voir ma laideur.
Ô fui moi je t'en pris...
Mes larmes coulent, je me sens un poids.
Mort.

Mon corps blanc comme la neige, 
est épuisé de cette ombre,
de ce voile qui m'envahit le cœur.
Il y à ces soirs où sans raison rien ne va.
Aucune explication, aucune raison. 
La peur que tu ne revienne jamais, 
la torture de cet espoir, 
et pourtant tes caresses vont me manquer, 
ta façon de me regarder. 
Ta main sur ma fesse. 
Claque une fois pas deux.
Ce soir je me fait des noeuds, 
le masque tombe, 
mes jambes se dérobent, 
je suis à bout.
Fuis moi.

Fuyons tous cette ombre plaintive, 
insupportable...
J'apprivoiserai les cafards de ton absence, 
j'effacerais mes folies névrosées, 
Je mettrais un nouveau costume.
Et l'air de rien quand tu liras cette dernière ligne, 
Tu seras amnésique de cette lecture.
Mes mots ce seront envolés,
car je veux qu'ils n'aient jamais existé.



Lee.


mardi 8 avril 2014

La belle et la bête (9)

La belle et la bête






Notes: Kyara se remet peu à peu de ses émotions et de la fessée magistrale qu'elle à reçu la veille au soir... Serait elle enfin entrain d'accepter l'autorité de Monsieur ? Vous le serez en lisant la suite...

Oui je reconnais que je me suis bien amusée pour le titre de ce chapitre ! Avec l'espoir qu'il continue à vous faire chavirer...

Lee, qui aime les carnavals colorés !



**********



Chapitre 9: Jeudi c'est confettis !

Narrateur: Kyara



MARDI 7 JUILLET


Le lendemain, quand je me réveillais sous mon gros édredon, je me remémorai la scène de la veille. Comment avais je pu accepter de me déshabiller entièrement nue devant cet homme. Je le détestait… Mais d’un autre côté…  Il me procurait un sentiment que je n’arrivais pas à définir… Je me sentais en sécurité… Il avait beau être un malade, et me punir… J’avais l’impression qu’il avait envie de s’occuper de moi, de prendre soin de moi. C’est vrai qu'il essayait de faire des cours divertissants pas trop rébarbatifs, m’avait fait visiter ses jardins, faire de l’équitation, s’assurait que les repas servis soient à mon goût, me consolais… Ils se comportaient avec moi... Comme si il était de ma famille... La famille dont j'avais si longtemps rêver... (sans la fessée bien sure...). J'étais folle... Lui ma famille ?... Ma pauvre fille... Des fois mes pensais dérivent sur de drôles d'idées... Son autorité m'irritait au plus haut point, et à la fois me donnais l'impression que rien ne pouvait m'atteindre... Qu'il avait l'entière maitrise de toutes les situations, que rien ne pouvait m'arriver... Tout en réfléchissant, je vit l’enveloppe qu’il avait laissée sur mon bureau la veille… Je ne savais toujours pas si son action était sincère. N’empêche que l’enveloppe était toujours là... Elle n’avait pas bougée… Et la liasse de billets était toujours aussi épaisse... On toqua timidement à la porte.
-          Entrez !
Anna passa timidement la tête.
-          Mademoiselle vous êtes debout ?
-          Entrez Anna… Entrez
 Elle s’avança ; Je me levais du lit.
-          Mademoiselle, habillez vous Monsieur vous attend en bas.
-          Anna… Je voulais vous dire… Je suis sincèrement désolée pour mon comportement d’avant-hier… Je ne sais pas ce qui m’a pris… Je suis tellement désolée de vous avoir griffé… Je vous prie de m’excuser…
-          Allez c’est du passé, n’en parlons plus me dit elle avec un clin d’œil.
-          Anna si c’est grave… Ce que je vous ai fait. Sa me paraitrait normal que vous m’en vouliez. Je me suis comporté comme une sauvage... Si vous saviez comme j'ai honte... C'était pas contre vous personnellement... Je suis sincèrement désolée...
-          Tout le monde fait des erreurs, vous êtes déboussolée, loin de chez vous… Disons que c’est un accident qui ne se reproduira pas. Allez c’est bon histoire réglée. Je e voit même pas de quoi vous parlez. Filez vous habiller. me dit elle, en me tapotant amicalement le haut du dos.
-          Merci Anna…

Je m’habillais et descendit rejoindre Monsieur.
Pendant les deux jours qui suivirent, je me tient à carreaux. Monsieur, me faisait cours dans la bibliothèque le matin, ensuite nous déjeunions sur la terrasse, et l’après midi il m’emmenait à l’extérieur,  à vélo dans les jardins, nous nous promenions, et pendant ce temps il me faisait réciter ma grammaire, mes théorèmes de math. Par moment nous discutions de banalités. Il me lançait des boutades pour me faire rire et me détendre. En fin d’après midi, il me laissais un temps libre. J’en profitais pour faire le point. Je ne savais pas trop ce que je voulais et me laissais donc le temps de réfléchir à ma drôle de situation. Hormis les quelques heures de cours qu’il me donnait, je me sentais presque en vacances, que j’aimais me balader dans son jardin. Les repas était délicieux, pour la première fois de ma vie je me sentais libre. Drôle de paradoxe…


(Pour la première fois de ma vie je me sentais libre...) 


Le soir venu, Anna me faisait prendre ma douche, puis nous dinions dans la salle à manger. Le premier soir, à la suite d’une conversation, nous nous sommes lancé des énigmes et cela à durée jusqu’à l’heure de mon coucher, et Monsieur m’a même laissé veiller jusqu’à 11h. Le soir suivant nous étions allés nous balader dans le jardin. Il m’avait même laissé téléphoner à Capucine (cf: amie du chapitre 1), en sa présence. J’avais failli lui faire une scène, mais je craignais de nouveau une sanction. Dès qu’il m’avait menacée j’avais acceptée sa présence. Bien entendu la conversation fut brève, et j' inventait un stage d’été idéal à Capucine.Où je faisait tourner sois disant en bourrique mon tuteur, qui faisait tous ce que je lui demandais. Monsieur avait tiqué en écoutant mon propos, mais n'avait pipé mot, et ne m'en avait même pas reparlé une fois la conversations terminée. Peut être considérais t-il que c'était mon droit de mentir à mon amie... Après tout je n'allais pas lui dire que je recevais la fessée comme une gamine...


JEUDI 9 JUILLET

Cela faisait trois jours que je n’avais pas été punie. C’était le début d’après midi, et Monsieur m’avait laissé mon après midi de libre, même si j’avais toutefois des devoirs à préparer pour le soir.
Prise d’un ennui mortel, je décidai de faire le point. Cela faisait bientôt une semaine que j’étais arrivé. Et j’en était toujours au même point. Fuir ou rester.  Je n’arrivais pas à me décider, pleine de contradictions. J’étais finalement bien ici, loin de chez moi, de mes parents, de Tony,… Mais je me sentais folle d’apprécier cette situation…  Qu'est ce qui clochait chez moi ? Accepter que l'on me fesse comme une gamine... Malgré la douleur, et le mal à l'aise de tout cela, j'étais bien ici dans son manoir... Et je voulais mon bac... En ne prenant pas de décisions, finalement c'est une façon d'accepter la situation... Mes pensées m'agaçaient... Pour me changer les idées, je voulu me mettre à ma rédaction : « Kyara, racontez, parlez, contez, votre histoire familiale en conjuguant et en utilisant les différents temps du passé. Vous pouvez vous aidez de votre leçon de conjugaison de mardi, bon courage ». Je tentais d’écrire une phrase, puis barrais, raturais. Je ne voulais pas parlez de ma famille. C'était de leur faute tout cela... Prise de colère, je déchirais ma copie... Je savais que je commettais une bêtise au moment où je me rendis compte qu'à la place de ma copie, des dizaines de confettis blanches jonchait mon bureau... J'allais le payer cher.... Pourquoi étais-je si impulsive et stupide parfois ? Je décidais de faire profil bas...


 (Je déchirai ma copie en confettis blancs).


Après le diner, Monsieur me fit appeler dans la bibliothèque. A peine étais-je entrée, que j’aperçus mon devoir déchiré sur son bureau, qu’il avait dû récupérer dans ma chambre. Il me fixait de son air sévère, et je sentit mon ventre se crispée. Mon entrejambe aussi... Je craignais qu’il me punisse à nouveau, moi qui depuis lundi n’avait pas été punie… Je sentit que mon sexe se contractait… Je réalisai, d’un coup, comme un flash, que cela m’excitait… Je ressentais comme des petites chatouilles dans le creux du ventre et entre mes jambes... Étais cela le plaisir ? J'avais déjà fait l'amour à Tony (cf: petit copain du chapitre 1), mais je n'y avais jamais réellement pris de plaisir... J'eut honte de ma pensée et me mit à rougir… J’étais folle. Il coupa court à mes tergiversions et me fixa sévèrement. Je me sentais nue, comme si ses yeux me passaient aux rayons X. .
-          Kyara…vous pouvez m’expliquer ? Dit-il en désignant les confettis sur son bureau.
-           Je…
-          Pourquoi avez vous déchiré votre devoir que vous n'avez même pas fait ?
Voyant  que j’allais inventer une excuse. Il reprit.
-          Ne ment pas. Et n’invente pas d’excuse. Dis moi la vérité.
-          Le sujet ne me plaisait pas, Monsieur.
-          Est-ce que c’est vous qui décidez jeune fille ?
-          Non mais…
-          Si vous n’aimiez pas le sujet, pourquoi n’êtes vous pas venue me le dire, je vous en aurait surement donné un autre, si vous m’aviez expliqué vos raisons. Au lieu de déchirer votre copie comme une gamine capricieuse...
-          Je n’y ai pas pensé…
-          Vous agissez sous l’impulsion comme une petite fille, sans réfléchir. Je suis certain que vous aviez très bien compris que ce qui m'intéressais principalement dans ce devoir c'est que vous écriviez à tous les temps du passé, quelque sois le sujet. Vous n'aviez qu’à me parler d’autre chose, de votre école, d'une passion, de vos amis... Ou inventer une histoire au passé.
-          Je m’excuse… dis je penaude.
-          Je vous prie de m’excuser Monsieur. On ne s’excuse pas sois même !
-          Je… Je vous prie de m’excuser Monsieur.
-          Je prend le temps de vous préparer des devoirs et c’est comme cela que vous le traitez. Pensez vous que c'est une façon de respecter le travail que je fourni pour vous ?
-           …
-          A votre avis, que va-t-il se passer maintenant Kyara ?
-          Non … Monsieur je vous en prie… Je ne veux pas…
-          Vous ne voulez pas quoi Kyara…
-          Monsieur…
-          Dites moi ce que vous ne voulez pas Kyara... Tout de suite ! Sinon cela va empirer votre cas.
-          Je ne veux pas que vous me punissiez.
-          Comment je vais vous punir Kyara à votre avis ?
-          Monsieur...
-          Comment ?!
-          Vous allez me mettre… me mettre une fessée.
-          Comment se donne une fessée Kyara ?
-          Monsieur …
-          Kyara...
-          Fesses … nues…
-          Comment on appelle cela Kyara ? ; Dépêchez vous de me répondre, vous aggravez votre cas.

J’avais envie de pleurer, mais aucune larme ne voulait couler. Ma lèvre inférieur tremblais... A présent des milliers de picotements me tiraillais le bas du ventre... Il me regardais là, debout de l'autre côté de son bureau... Moi penaude, la tête baissée, triturant mes mains...

-          Déculottée...
-          Demandez-moi ce que vous pensez tant avoir mérité, même si vous craignez cette sanction. Demandez vous-même votre punition...
-          Mais monsieur…

Ni une ni deux il fit le tour du bureau... Il me claqua les cuisses à deux reprises. Je ne bougeai pas.
-          Monsieur… vous voulez bien me punir… pour … Ma copie.
-          Kyara je vais vous donner la phrase que vous devez me dire, et je vous déconseille de vous tromper: Monsieur, je me suis mal comportée, et j’ai été capricieuse en déchirant ma copie. Je vous ai manqué de respect et n’ai pas fait mon travail comme vous me l'aviez demandé. J'ai agis sous l'impulsivité. Je vous prie de me punir comme je le mérite et de me donner une magistrale fessée déculottée !
-          Monsieur… Je me suis mal comporté. Je… Je vous ai manqué de respect. J’ai été capricieuse. Je… ma lèvre tremblait (combien de temps allait-il me torturer encore comme ça ?). Je … mérite d’être punie. Je vous demande de me donner la … fessée que je mérite.
-          Ca ira pour cette fois…
Il me pencha par-dessus le dossier de la chaise sur laquelle je travaille en règle générale, telle une poupée de chiffon. Les mains sur l’assisse. Il se baladait derrière moi. Marchait. Revenait. Effleurait ma jupe bleu marine. S'éloignait. Recommençait. Passait sa main sur mes fesses, prenait de l’élan, je crispait mes fesses, et il reposait délicatement sa main. Il se faisait attendre… S'étais donc cela, il faisait express de faire monter en puissance ma crainte d'être punie... Tout à coup une première claque atterrit sur mon derrière. Je partit légèrement en avant. Elle était forte, bien centrée. Une dizaine d’autres claques atterrirent de la même façon sur mes pommes juteuses.
Il souleva ma jupe, la coinça au niveau de ma taille. Il s’arrêta net.
-          Kyara qu’est ce que c’est que cette tenue ?
-          Ma tenue ? Je … De quoi vous parlez ?
Une claque s’abbatit sur mes fesses. Forte, incisive. Je sentit mes fesses vibrer.
-          De quoi vous parlez Monsieur ! reprit il. Tu portes un string ?
 

 (Oups... Je portais effectivement un string...)

-          Oh heu… oui c’est possible.. Monsieur.
-          Ce n’est pas une tenue correcte pour une jeune fille. Pas quand vous avez cours avec moi. Est-ce que c’est bien clair ?
-          Oui Monsieur.
-           …
-          Je voulais pas déchirer ma copie. Je vous en prie, je ne le referais plus. 
Pour toutes réponse, une avalanche de claques s’abbatit sur mes fesses. Rythmées fortes. Tantôt a droite, tantôt a gauche. Puis sa main passa tendrement à plusieurs reprises sur mes fesses. J’aimais sentir sa main sur mon cul. Sentir la chaleur. Sa paume. J’avais envie qu’il me caresse les fesses…. Mais qu’est ce qui clochait chez moi, bon sang ?!
Une dernière claque s’abbatit. Sa fessée n’avait pas été bien méchante, pour la première fois je n’avais pas versée une larme.
-          File au coin main sur la tête.
Je ne me fit pas prier et filait au coin. Au bout de quelques minutes seulement il me fit me rhabiller, et me demanda de venir face à lui devant son bureau. Il s'assit confortablement dans son fauteuil. Je me sentais minuscule face à lui...

-          Maintenant expliquez moi ce qui vous posais problème dans ce sujet ?
-         
-          Kyara, faut il que je recommence cette punition pour que vous me répondiez enfin ?
-          Non non. Je n’ai juste pas envie d’en parler…
-          Je ne vous demande pas de rentrer dans les détails mais je veux comprendre ce qui vous pose problème, afin que cela ne se reproduise pas.
-          Je ne veux pas parler de ma famille. Je n’aime pas ça.
-          Pourquoi ?
-          Parce que … Je n’aime pas ça. Je…Cela me rappelle de mauvais souvenirs...
-          Tu veux m’en parler ? Dit il avec tendresse.

Non je n'en avais pas envie. Mais je sentais qu’il lisait en moi comme dans un livre. Mon cœur se serra. Mes parents… Ces lâches… Je me sentais mal aimée… Voilà il était content ?! C'était cela qu'il voulait entendre ?! Pourquoi faisait il express d'appuyer là ou ça faisait le plus mal ?! J’avais l’habitude que mes parents soient peu présent dans ma vie. Depuis ma plus tendre enfance je me sentais abandonnée… Transparente... Mais dans ses yeux à lui, je me sentais exister... Hors de questions que je lui avoue une chose pareille... Je ne suis pas une fille faible... J'ai besoin de personne... Je ravalais mes larmes.
-         
-          Kyara tu veux m’en parler ?
Je me mit à pleurer en silence. Je répondit négativement en hochant la tête.
-          Viens me dit il, tu reprendras ta rédaction demain. Allons nous aérer. Et si tu as envie de parler, de te confier tu peux. Mais je ne t’oblige à rien, on peut aussi marcher en silence ou parler d'autre chose.
      Il me glissa, sa veste sur les épaules. M’attrapai la main, la glissai dans la sienne et n’emmena vers le jardin.


(A suivre...)



samedi 5 avril 2014

La belle et la bête (8)



La belle et la bête






Notes: Chapitre 8.... La fameuse et suprême punition tant promise de Monsieur à Kyara... 
Bonne lecture :) !

Lee, que cette histoire fait tant rêver.



**********


Chapitre 8: Douce fermeté

Narrateur: Monsieur



LUNDI 6 JUILLET (au soir)

Je la fis tout d’abord s’agenouiller face au mur… pendant de longues minutes… Le temps de réfléchir à la sévère sanction que j'allais lui administrer mais aussi qu'elle cesse un peu de trembler.
Puis je la fit revenir face à moi et lui ordonna de mettre les mains sur la tête.  Ce qu’elle fit sans broncher. Je descendis délicatement son bas de pyjama et sa culotte, lui souleva les jambes une après l’autre et lui ôta totalement, le plus lentement possible, lui laissant ainsi le temps de réaliser que je ne ferais preuve d'aucune indulgence. Je lui tendis ensuite ses vêtement et lui demanda de les plier soigneusement au pied du lit. Elle s’exécuta avec soin. Je lui intimais ensuite d’ôter entièrement son haut de pyjama. Je la voulais nue, dans le plus simple appareil, que la honte soit poussée à son extrême, la rendre totalement vulnérable à sa punition qu'elle méritais tant. Elle me regarda hébétée. Incapable de bouger.
-          Pour la deuxième fois, je vous demande d’enlever votre haut de pyjama et votre soutient gorge jeune fille.
Elle leva la main.
-          Kyara je vous donne la parole mais c’est l’unique fois de la soirée. Alors réfléchissez bien à tout ce que vous voulez me dire. Car ce sera la seule clémence que je vous accorderais.
-          Monsieur… J’ai peur… Je vous en prie pas le haut… Je vais être nue... Je pitié… pitié…
Je pris son visage dans ma main avec tendresse, elle évitait mon regard. 
      -      Regardez moi !
Elle leva les yeux, le regard fuyant. Je plongeait les miens dans les siens.
-          Kyara... Je ne vais pas te torturer, ni même te fouetter au sang, mais tu vas recevoir la fessée magistrale que tu mérites. Je ne vais pas non plus te toucher ou tenter quoi que ce soit de déplacé. Seulement qui dit bêtise inadmissible et impensable, dit sanction à la hauteur de ta bêtise, que tu m'a toi même demandée, puisque j'étais prêt à te mettre à la porte. Tu as voulu rester, il faut désormais assumer ! Je veux que tu ressentes la honte en étant nue, comme une petite fille qui reçoit la fessé, la même honte que tu aurait du ressentir rien qu’à l’idée d’insulter Anna. Je ne parle même pas du fait d’oser ne serait ce que d'imaginer de lever la main sur elle. Tu à commis une très grave bêtise, je veux que tu aies honte à en pleurer, tel une petit fille cul nue qui reçoit une très sévère fessée, et qu'ainsi tu ne recommence plus jamais.  Tu comprends ?

Elle hocha la tête. Les yeux embués.
-          Bien. Alors ou tu enlèves le haut ou je le fait moi même.
Elle prit son temps mais ôta tout, même son soutien gorge. Elle était la entièrement nue les mains sur la tête. Quelle généreuse poitrine. Ferme douce. Un délice pour les yeux.


 (Un délice pour les yeux)

Je la fis se pencher su la table et attrapa la règle en bois posée sur son bureau. Je lui fis compter 100 coups durant lesquels elle ne broncha pas. Jambes écartées, les fesses bien tendues. Ces fesses avaient beau marquées, pas un son, pas un bruit. Juste le frémissement des fesses avant chaque impact. Qu’elles étaient belles ainsi  tendues, rougissantes, je voyais même le début de son intimité. Mais là n’était pas le problème.

Je dégrafais ma ceinture, ce qui la fit frissonner et lui assena de compter à nouveau les coups. Je passait la ceinture une ou deux fois sur son fessier tremblotant et sans crier gare je l’abattit très sévèrement avec le plus d'amplitude possible sur ses dunes. Rapides, forts, cinglants, les uns à la suite des autres, j'abattais ainsi le cuir sur son dodu derrière. Des soubresauts qui laissaient supposer des larmes  faisait trembler sa poitrine sur la table. Sa poitrine ainsi écrasais roulait à chaque coup sur le bois de la table. Je la fessais ainsi longtemps, sans lui laisser la moindre seconde pour reprendre son souffle. Ma ceinture battant l'air à grande volées. Son corps balançait de droite à gauche, mais son séant était immobile. Ses fesses étaient marquées et rouges. D’un rouge détonnant et uniforme. Et pourtant qu'elle était endurante... Elle s'était offerte avec tant de repentance et de soumission à cette punition...

(Je l'avais mise au coin, à genoux, ses fesses bien rouges)


Je la fis mettre au coin à genoux. Et lui demanda de me raconter en détails son méfait de la veille, lui laissant ainsi le temps de reposer ses fesses. Elle n’omit aucun détail. Ni les griffures, ni les insultes, ni la raison de sa recherche à la bibliothèque. Une fois son récit fait, je la fit revenir, et la pencha cette fois ci au dessus du lit, les bras sur le matelas, le corps bien cambré. Puis je lui administrais bien plus d'une soixantaine de coups de cannes. Elle gémissait, pleurerait, mais ne pipa mot. J’ignorai, le bruit de ses sanglots, certes je lui avais interdit le moindre son mais la punition était très sévère, et je lui accordait donc de souffrir un peu. Ses jambes sautillaient sur places à chaque coup, puis se repositionnaient chaque fois. Quand elle hésitait à tendre ses fesses à nouveau je la guidais du bout de la canne. Plus les coups s'enchainaient plus elle était parcouru de tremblements dû à la douleur, et plus de longs couinement sortaient du fond de sa gorge. Sa tête se relevais chaque fois faisant balancer ses cheveux. Le bruit de la canne sifflait dans l'air tel un lent métronome.Cela faisait bien prêt d’une heure que je la corrigeais. Je la fit se mettre à genoux entre mes cuisses, face à moi, moi assis sur le lit.

La tête baissée, le souffle haletant je la laissais reprendre ses esprits et essuyer ses larmes. J'étais touché de la fragilité de sa position. 
-          Kyara qu'avez vous à me dire ? Que penses-vous de votre comportement jeune fille ?
Elle prit une grande inspiration et se lança :
-          Monsieur je vous demande pardon je regrette mon comportement, d’avoir tenté à nouveau de vous échapper, d’avoir tenu tête à Anna, de vous avoir désobéis en lui manquant de respect, de l’avoir insulté, de vous avoir insulté, de m’être battu avec Anna, de l’avoir griffé au visage, de vous avoir caché la vérité… Pardon pour tout… Pardon....
Ces excuses étaient sincères mais je voulais être certain qu’elle comprenne la leçon.
Je l’allongeai sur mes genoux. Elle était là plat ventre en travers de mes cuisses. Entièrement nue. Elle ne pleurait même plus. Elle s’abandonnait. Je me mis donc à la fesser méthodiquement à la main. En claquant ni trop fort ni trop peu. Voyant que j’avais atteint largement son seuil de tolérance, je lui saisit les mains, et bloqua ses jambes. Ainsi elle put gigoter, à sa guise, à nouveau geindre, rien ne m'empêcherai de finir de lui claquer son rond popotin écarlate. Elle ondulait, mais ne tentais pas de s'échapper, elle semblait épuisée. Pour les dix dernières claques je lui demandais de me remercier à chacune d’elle. Ce qu’elle fit sans broncher.  Je la fis se pencher en avant mains aux chevilles dans un angle de la pièce… Le cul ainsi tendu, j’admirais le travail… Espérant qu'elle n’oublierait plus jamais cette correction et n'oserai plus jamais lever la main sur quiconque dans un accès de colère... Je crus un instant apercevoir  quelque chose couler entre ses cuisses… Sous prétexte de regarder son postérieur de plus près, je lui posais une main sur le bas du dos, je me penchais, mon nez à quelques centimètres de son derrières rouge cerise, et me rendit compte, qu’elle n’étais pas insensible à ma fessée… Elle mouillait... Mal à l’aise, je décidai d’éjecter cet aspect de mon esprit pour l’instant. Et je lui ordonnais de se glisser dans les draps.

Elle se retourna dans les draps sans dire un mot. Je m’assis sur le bord du lit et la contempla. Sentant qu’elle avait le cœur gros je posais une main sur son épaule. Tout à coup elle éclata à nouveau en sanglot. Encore... De gros sanglots de chagrin... Je la tirais de sous la couette et la pris entièrement nue dans mes bras. Je l’entourais. Elle pleura longuement, ainsi blottit. Elle resta là un long moment sur mes genoux, nue comme un vers. Ces fesses étaient brûlantes mais avait moins marques que deux jours auparavant, à mon grand étonnement. Au bout d’un certains temps elle me dit d’une toute petite voix, en étant toujours blottie, le nez dans mon coup, son corps tout chaud entre mes bras..

-          Monsieur….
-          Oui Mademoiselle la chipie, dites moi…
-          Je ne voulais pas je vous assure… Je… Ce n’est pas dans mon habitude d’agir comme cela.
-          Je me doute Kyara, mais pourtant vous l'avez fait. Lui dis-je avec douceur en lui passant une main dans le dos.
-          Anna est fâchée après moi ? Vous croyez qu’elle me pardonnera ?
-          Je ne peux répondre à sa place. Vous lui demanderez. Mais la connaissant, gentille comme elle est, je ne pense pas qu’elle vous en tienne rigueur longtemps. A conditions que vous ne recommenciez jamais…
-          Non promis… Même si je déteste être ici, Anna est gentille avec moi… Je sais qu’elle n’y est pour rien…
-          Kyara dit-je en la redressant sur mes genoux. Si vous détestez vraiment être ici, pourquoi n'êtes vous pas partie ?
-          Je… Vous me punissez tout le temps… Je suis malheureuse… Mais je ne veux plus jamais rentrer chez moi…
-          Que dirais votre père si il apprenais cela ?
-          Je… Je… Mon père est… je le déteste. Je fuirai…
-          Et au fond de vous jeune fille, vous ne voulez vraiment pas avoir votre bac ?
-          Si… mais…
-          Mais quoi ?!
-          Monsieur… Je l’ai déjà raté deux fois… Et… Je me fiche du bac… Je veux partir loin de tout… Je…
-          Je ne vous demande pas combien de fois vous l'avez raté par manque de sérieux mais si vous apprécieriez de l'obtenir ?
-          Ben oui… bien sur, mais…
-          Alors il n'y à pas de mais ! Donnez vous les moyens pour que ce soit le cas !
-         
-          Je vous l'ai déjà dit jeune effrontée, je peux vraiment vous aider.
-          Mais vous êtes un fous furieux, dit elle en se relevant de mes jambes et en s’éloignant.. Vous me fessez à bout de bras. De quel droit ? Vous n’êtes pas mon père ; Je ne vous connais même pas… Vous vous occupez de moi, sans même me connaitre… Un tuteur pour l’été, sa n’existe même pas. Je ne sais jamais à quoi m’attendre avec vous. Je ne sais même pas comment vous vous appelez. Je vous déteste ! cria t’elle en tournant dans la pièce entièrement nue, ses fesses rouges à l'air. Je trouvais cela très mignon ce petit popotin furibond qui s'agitais dans la pièce. .

-          Vous me détestez Kyara, et pourtant c'est vous qui avez demandé cette sanction ! C'est vous qui à deux reprises êtes restée de votre plein gré. Parce que vous savez que parfois quand je vous puni, j'ai raison et que c'est pour votre bien...  Reconnaissez le... Ce soir vous aviez tant de culpabilité que vous souhaitiez cette fessée, car vous aviez envie d'être pardonnée... Et Pourquoi ne me demandez vous pas comment je m’appelle si cela vous obsède autant ?
-          Je…
-         
-          Pourquoi vous vous occupez de moi comme ça ?
-          Parce que cela m’importe réellement. Vous avez l'air d'être une jeune fille très intelligente, pleine de capacité et je veux vous aider.. Et puis vous me rappelez ma sœur...
-          Normal vous avez été payé pour ça ! Vous ne tenez pas à moi, mais à votre fric. Cria t-elle, mi apeurée, mi défiante. Craignant surement que je la sermonne pour son ton inapproprié.
-          Je reviens accordez moi un instant Kyara.

Je filais dans mon bureau et revient dans la chambre avec l’enveloppe, que son père m’avait donné.


 (Enveloppe remise par le père de Kyara, en guise de paiement).


Elle avait enfilé une nuisette légère en mon absence, qui la rendais si féminine, si femme, si jolie. Je lui tendis :
-          Tenez  cet argent est à vous… Je vous l’offre…
-          Vous…
-          Je vous donne cet argent jeune effrontée. N’en parlez pas à votre père. Et faites ce que  vous voulez avec ces sous dès la rentrée. Comme cela vous saurez que si vous restez, c’est parce que je le veux. Parce que je pense que le cadre que je vous apporte est une chance pour vous.
-          Vous bluffez…
-          Non. Dis-je en posant l’enveloppe sur son bureau.
-          Pourquoi vous feriez ça ?
-          Parce que vous le méritez Kyara malgré vos bêtises et que je me suis attaché à votre personnalité de feu. Comme une petite sœur dont on prend soin. Et que j’ai l’impression qu’on à peu cru en vous. Moi je crois en vous Je sais que vous pouvez réussir des tas de choses, si tu vous vous en donnez les moyens. Vous avez l'intelligence pour.
-         
-         
-          Vraiment ? demanda t-elle d’une toute petite voix.
-          Vraiment.
-     ...

Nos yeux se fixèrent un long moment, une certaine émotion était palpable.
-      Simplement si vous prenez la décision de rester jeune fille, je serais intraitable, mais en échange je vous promet votre bac et votre liberté !
-          … .
-          N’ayez pas peur de me parler Kyara. Je suis sévère mais je suis toujours favorable à la discussion. Vous pouvez me dire tout ce que vous voulez, du moment que c’est avec respect. Je ne vous punirais jamais pour cela.  Vous vouliez me dire quelque chose ?
-          Non rien… Je vais me coucher.

Lança t-elle l'air de rien... Elle souhaitais donc rester... Mais refusais de le reconnaitre... Ah rebelle jusqu'au bout... Son attitude étais comme un défi stimulant pour moi... Je savais que j'arriverai à l'adoucir mais que le combat serait rude...

Elle s’approcha du lit, à côté duquel je me tenais debout. Arrivée à ma hauteur elle s’arrêta. Je sentais qu’elle avait besoin de réconfort, car elle semblait, un peu perdue. Tiraillé par ses propres contradictions. Je la pris à nouveau dans mes bras contre moi. Un long instant elle resta tout serrée contre moi. Puis elle se glissa dans les draps.
-          Croyez pas que je vous aime bien. Je veux quand même partir d’ici. Dit elle peu sure d’elle en rabattant la couette.
-          Je ne vous demande pas de m’aimer mais de me faire confiance. Bonne nuit Kyara.
-          Bonne nuit… Monsieur.

Elle bailla. Je remontai la couette jusqu’à son menton. Caressa ses cheveux. Éteignit la lumière et quittais la pièce. Il était prêt de minuit. Pas grave, car ma petite ingénue, commençait à accepter la situation. J’étais satisfait. Je voulais vraiment qu’elle s’épanouisse, et je voyait bien que son enfance avait dû être compliquée… Mais je ne désespérais pas de l’aider à soulager ce qui lui pesait, sur le cœur, afin qu’elle puisse aller de l’avant. Elle me faisait penser à ma sœur… Jeanne.. Ma petite Jeanne… Mon cœur se serra... Je ravalais mes larmes et je filais me coucher.  J’eus beaucoup de mal à trouver le sommeil ce soir là.

(A suivre...)