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mardi 8 avril 2014

La belle et la bête (9)

La belle et la bête






Notes: Kyara se remet peu à peu de ses émotions et de la fessée magistrale qu'elle à reçu la veille au soir... Serait elle enfin entrain d'accepter l'autorité de Monsieur ? Vous le serez en lisant la suite...

Oui je reconnais que je me suis bien amusée pour le titre de ce chapitre ! Avec l'espoir qu'il continue à vous faire chavirer...

Lee, qui aime les carnavals colorés !



**********



Chapitre 9: Jeudi c'est confettis !

Narrateur: Kyara



MARDI 7 JUILLET


Le lendemain, quand je me réveillais sous mon gros édredon, je me remémorai la scène de la veille. Comment avais je pu accepter de me déshabiller entièrement nue devant cet homme. Je le détestait… Mais d’un autre côté…  Il me procurait un sentiment que je n’arrivais pas à définir… Je me sentais en sécurité… Il avait beau être un malade, et me punir… J’avais l’impression qu’il avait envie de s’occuper de moi, de prendre soin de moi. C’est vrai qu'il essayait de faire des cours divertissants pas trop rébarbatifs, m’avait fait visiter ses jardins, faire de l’équitation, s’assurait que les repas servis soient à mon goût, me consolais… Ils se comportaient avec moi... Comme si il était de ma famille... La famille dont j'avais si longtemps rêver... (sans la fessée bien sure...). J'étais folle... Lui ma famille ?... Ma pauvre fille... Des fois mes pensais dérivent sur de drôles d'idées... Son autorité m'irritait au plus haut point, et à la fois me donnais l'impression que rien ne pouvait m'atteindre... Qu'il avait l'entière maitrise de toutes les situations, que rien ne pouvait m'arriver... Tout en réfléchissant, je vit l’enveloppe qu’il avait laissée sur mon bureau la veille… Je ne savais toujours pas si son action était sincère. N’empêche que l’enveloppe était toujours là... Elle n’avait pas bougée… Et la liasse de billets était toujours aussi épaisse... On toqua timidement à la porte.
-          Entrez !
Anna passa timidement la tête.
-          Mademoiselle vous êtes debout ?
-          Entrez Anna… Entrez
 Elle s’avança ; Je me levais du lit.
-          Mademoiselle, habillez vous Monsieur vous attend en bas.
-          Anna… Je voulais vous dire… Je suis sincèrement désolée pour mon comportement d’avant-hier… Je ne sais pas ce qui m’a pris… Je suis tellement désolée de vous avoir griffé… Je vous prie de m’excuser…
-          Allez c’est du passé, n’en parlons plus me dit elle avec un clin d’œil.
-          Anna si c’est grave… Ce que je vous ai fait. Sa me paraitrait normal que vous m’en vouliez. Je me suis comporté comme une sauvage... Si vous saviez comme j'ai honte... C'était pas contre vous personnellement... Je suis sincèrement désolée...
-          Tout le monde fait des erreurs, vous êtes déboussolée, loin de chez vous… Disons que c’est un accident qui ne se reproduira pas. Allez c’est bon histoire réglée. Je e voit même pas de quoi vous parlez. Filez vous habiller. me dit elle, en me tapotant amicalement le haut du dos.
-          Merci Anna…

Je m’habillais et descendit rejoindre Monsieur.
Pendant les deux jours qui suivirent, je me tient à carreaux. Monsieur, me faisait cours dans la bibliothèque le matin, ensuite nous déjeunions sur la terrasse, et l’après midi il m’emmenait à l’extérieur,  à vélo dans les jardins, nous nous promenions, et pendant ce temps il me faisait réciter ma grammaire, mes théorèmes de math. Par moment nous discutions de banalités. Il me lançait des boutades pour me faire rire et me détendre. En fin d’après midi, il me laissais un temps libre. J’en profitais pour faire le point. Je ne savais pas trop ce que je voulais et me laissais donc le temps de réfléchir à ma drôle de situation. Hormis les quelques heures de cours qu’il me donnait, je me sentais presque en vacances, que j’aimais me balader dans son jardin. Les repas était délicieux, pour la première fois de ma vie je me sentais libre. Drôle de paradoxe…


(Pour la première fois de ma vie je me sentais libre...) 


Le soir venu, Anna me faisait prendre ma douche, puis nous dinions dans la salle à manger. Le premier soir, à la suite d’une conversation, nous nous sommes lancé des énigmes et cela à durée jusqu’à l’heure de mon coucher, et Monsieur m’a même laissé veiller jusqu’à 11h. Le soir suivant nous étions allés nous balader dans le jardin. Il m’avait même laissé téléphoner à Capucine (cf: amie du chapitre 1), en sa présence. J’avais failli lui faire une scène, mais je craignais de nouveau une sanction. Dès qu’il m’avait menacée j’avais acceptée sa présence. Bien entendu la conversation fut brève, et j' inventait un stage d’été idéal à Capucine.Où je faisait tourner sois disant en bourrique mon tuteur, qui faisait tous ce que je lui demandais. Monsieur avait tiqué en écoutant mon propos, mais n'avait pipé mot, et ne m'en avait même pas reparlé une fois la conversations terminée. Peut être considérais t-il que c'était mon droit de mentir à mon amie... Après tout je n'allais pas lui dire que je recevais la fessée comme une gamine...


JEUDI 9 JUILLET

Cela faisait trois jours que je n’avais pas été punie. C’était le début d’après midi, et Monsieur m’avait laissé mon après midi de libre, même si j’avais toutefois des devoirs à préparer pour le soir.
Prise d’un ennui mortel, je décidai de faire le point. Cela faisait bientôt une semaine que j’étais arrivé. Et j’en était toujours au même point. Fuir ou rester.  Je n’arrivais pas à me décider, pleine de contradictions. J’étais finalement bien ici, loin de chez moi, de mes parents, de Tony,… Mais je me sentais folle d’apprécier cette situation…  Qu'est ce qui clochait chez moi ? Accepter que l'on me fesse comme une gamine... Malgré la douleur, et le mal à l'aise de tout cela, j'étais bien ici dans son manoir... Et je voulais mon bac... En ne prenant pas de décisions, finalement c'est une façon d'accepter la situation... Mes pensées m'agaçaient... Pour me changer les idées, je voulu me mettre à ma rédaction : « Kyara, racontez, parlez, contez, votre histoire familiale en conjuguant et en utilisant les différents temps du passé. Vous pouvez vous aidez de votre leçon de conjugaison de mardi, bon courage ». Je tentais d’écrire une phrase, puis barrais, raturais. Je ne voulais pas parlez de ma famille. C'était de leur faute tout cela... Prise de colère, je déchirais ma copie... Je savais que je commettais une bêtise au moment où je me rendis compte qu'à la place de ma copie, des dizaines de confettis blanches jonchait mon bureau... J'allais le payer cher.... Pourquoi étais-je si impulsive et stupide parfois ? Je décidais de faire profil bas...


 (Je déchirai ma copie en confettis blancs).


Après le diner, Monsieur me fit appeler dans la bibliothèque. A peine étais-je entrée, que j’aperçus mon devoir déchiré sur son bureau, qu’il avait dû récupérer dans ma chambre. Il me fixait de son air sévère, et je sentit mon ventre se crispée. Mon entrejambe aussi... Je craignais qu’il me punisse à nouveau, moi qui depuis lundi n’avait pas été punie… Je sentit que mon sexe se contractait… Je réalisai, d’un coup, comme un flash, que cela m’excitait… Je ressentais comme des petites chatouilles dans le creux du ventre et entre mes jambes... Étais cela le plaisir ? J'avais déjà fait l'amour à Tony (cf: petit copain du chapitre 1), mais je n'y avais jamais réellement pris de plaisir... J'eut honte de ma pensée et me mit à rougir… J’étais folle. Il coupa court à mes tergiversions et me fixa sévèrement. Je me sentais nue, comme si ses yeux me passaient aux rayons X. .
-          Kyara…vous pouvez m’expliquer ? Dit-il en désignant les confettis sur son bureau.
-           Je…
-          Pourquoi avez vous déchiré votre devoir que vous n'avez même pas fait ?
Voyant  que j’allais inventer une excuse. Il reprit.
-          Ne ment pas. Et n’invente pas d’excuse. Dis moi la vérité.
-          Le sujet ne me plaisait pas, Monsieur.
-          Est-ce que c’est vous qui décidez jeune fille ?
-          Non mais…
-          Si vous n’aimiez pas le sujet, pourquoi n’êtes vous pas venue me le dire, je vous en aurait surement donné un autre, si vous m’aviez expliqué vos raisons. Au lieu de déchirer votre copie comme une gamine capricieuse...
-          Je n’y ai pas pensé…
-          Vous agissez sous l’impulsion comme une petite fille, sans réfléchir. Je suis certain que vous aviez très bien compris que ce qui m'intéressais principalement dans ce devoir c'est que vous écriviez à tous les temps du passé, quelque sois le sujet. Vous n'aviez qu’à me parler d’autre chose, de votre école, d'une passion, de vos amis... Ou inventer une histoire au passé.
-          Je m’excuse… dis je penaude.
-          Je vous prie de m’excuser Monsieur. On ne s’excuse pas sois même !
-          Je… Je vous prie de m’excuser Monsieur.
-          Je prend le temps de vous préparer des devoirs et c’est comme cela que vous le traitez. Pensez vous que c'est une façon de respecter le travail que je fourni pour vous ?
-           …
-          A votre avis, que va-t-il se passer maintenant Kyara ?
-          Non … Monsieur je vous en prie… Je ne veux pas…
-          Vous ne voulez pas quoi Kyara…
-          Monsieur…
-          Dites moi ce que vous ne voulez pas Kyara... Tout de suite ! Sinon cela va empirer votre cas.
-          Je ne veux pas que vous me punissiez.
-          Comment je vais vous punir Kyara à votre avis ?
-          Monsieur...
-          Comment ?!
-          Vous allez me mettre… me mettre une fessée.
-          Comment se donne une fessée Kyara ?
-          Monsieur …
-          Kyara...
-          Fesses … nues…
-          Comment on appelle cela Kyara ? ; Dépêchez vous de me répondre, vous aggravez votre cas.

J’avais envie de pleurer, mais aucune larme ne voulait couler. Ma lèvre inférieur tremblais... A présent des milliers de picotements me tiraillais le bas du ventre... Il me regardais là, debout de l'autre côté de son bureau... Moi penaude, la tête baissée, triturant mes mains...

-          Déculottée...
-          Demandez-moi ce que vous pensez tant avoir mérité, même si vous craignez cette sanction. Demandez vous-même votre punition...
-          Mais monsieur…

Ni une ni deux il fit le tour du bureau... Il me claqua les cuisses à deux reprises. Je ne bougeai pas.
-          Monsieur… vous voulez bien me punir… pour … Ma copie.
-          Kyara je vais vous donner la phrase que vous devez me dire, et je vous déconseille de vous tromper: Monsieur, je me suis mal comportée, et j’ai été capricieuse en déchirant ma copie. Je vous ai manqué de respect et n’ai pas fait mon travail comme vous me l'aviez demandé. J'ai agis sous l'impulsivité. Je vous prie de me punir comme je le mérite et de me donner une magistrale fessée déculottée !
-          Monsieur… Je me suis mal comporté. Je… Je vous ai manqué de respect. J’ai été capricieuse. Je… ma lèvre tremblait (combien de temps allait-il me torturer encore comme ça ?). Je … mérite d’être punie. Je vous demande de me donner la … fessée que je mérite.
-          Ca ira pour cette fois…
Il me pencha par-dessus le dossier de la chaise sur laquelle je travaille en règle générale, telle une poupée de chiffon. Les mains sur l’assisse. Il se baladait derrière moi. Marchait. Revenait. Effleurait ma jupe bleu marine. S'éloignait. Recommençait. Passait sa main sur mes fesses, prenait de l’élan, je crispait mes fesses, et il reposait délicatement sa main. Il se faisait attendre… S'étais donc cela, il faisait express de faire monter en puissance ma crainte d'être punie... Tout à coup une première claque atterrit sur mon derrière. Je partit légèrement en avant. Elle était forte, bien centrée. Une dizaine d’autres claques atterrirent de la même façon sur mes pommes juteuses.
Il souleva ma jupe, la coinça au niveau de ma taille. Il s’arrêta net.
-          Kyara qu’est ce que c’est que cette tenue ?
-          Ma tenue ? Je … De quoi vous parlez ?
Une claque s’abbatit sur mes fesses. Forte, incisive. Je sentit mes fesses vibrer.
-          De quoi vous parlez Monsieur ! reprit il. Tu portes un string ?
 

 (Oups... Je portais effectivement un string...)

-          Oh heu… oui c’est possible.. Monsieur.
-          Ce n’est pas une tenue correcte pour une jeune fille. Pas quand vous avez cours avec moi. Est-ce que c’est bien clair ?
-          Oui Monsieur.
-           …
-          Je voulais pas déchirer ma copie. Je vous en prie, je ne le referais plus. 
Pour toutes réponse, une avalanche de claques s’abbatit sur mes fesses. Rythmées fortes. Tantôt a droite, tantôt a gauche. Puis sa main passa tendrement à plusieurs reprises sur mes fesses. J’aimais sentir sa main sur mon cul. Sentir la chaleur. Sa paume. J’avais envie qu’il me caresse les fesses…. Mais qu’est ce qui clochait chez moi, bon sang ?!
Une dernière claque s’abbatit. Sa fessée n’avait pas été bien méchante, pour la première fois je n’avais pas versée une larme.
-          File au coin main sur la tête.
Je ne me fit pas prier et filait au coin. Au bout de quelques minutes seulement il me fit me rhabiller, et me demanda de venir face à lui devant son bureau. Il s'assit confortablement dans son fauteuil. Je me sentais minuscule face à lui...

-          Maintenant expliquez moi ce qui vous posais problème dans ce sujet ?
-         
-          Kyara, faut il que je recommence cette punition pour que vous me répondiez enfin ?
-          Non non. Je n’ai juste pas envie d’en parler…
-          Je ne vous demande pas de rentrer dans les détails mais je veux comprendre ce qui vous pose problème, afin que cela ne se reproduise pas.
-          Je ne veux pas parler de ma famille. Je n’aime pas ça.
-          Pourquoi ?
-          Parce que … Je n’aime pas ça. Je…Cela me rappelle de mauvais souvenirs...
-          Tu veux m’en parler ? Dit il avec tendresse.

Non je n'en avais pas envie. Mais je sentais qu’il lisait en moi comme dans un livre. Mon cœur se serra. Mes parents… Ces lâches… Je me sentais mal aimée… Voilà il était content ?! C'était cela qu'il voulait entendre ?! Pourquoi faisait il express d'appuyer là ou ça faisait le plus mal ?! J’avais l’habitude que mes parents soient peu présent dans ma vie. Depuis ma plus tendre enfance je me sentais abandonnée… Transparente... Mais dans ses yeux à lui, je me sentais exister... Hors de questions que je lui avoue une chose pareille... Je ne suis pas une fille faible... J'ai besoin de personne... Je ravalais mes larmes.
-         
-          Kyara tu veux m’en parler ?
Je me mit à pleurer en silence. Je répondit négativement en hochant la tête.
-          Viens me dit il, tu reprendras ta rédaction demain. Allons nous aérer. Et si tu as envie de parler, de te confier tu peux. Mais je ne t’oblige à rien, on peut aussi marcher en silence ou parler d'autre chose.
      Il me glissa, sa veste sur les épaules. M’attrapai la main, la glissai dans la sienne et n’emmena vers le jardin.


(A suivre...)



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