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lundi 25 mai 2015

Plates excuses...


Lee dans le pétrin jusqu'aux fesses  !!!
(Dégradé de couleurs d'un fessier qui rougi..)





Oh... Oh...  ma petite boule de cristal révèle moi mon avenir ! Ma boule de cristal m'affiche alors la vidéo ci-dessous, en me disant d'une voix menaçante et feutrée, "Lee tu files un mauvais coton, ressaisis toi où voilà le degrés de sévérité qui t'attend incessamment sous peu"... D'un seul coup ma gorge se retrouve nouée, le creux de mon ventre fourmille, mes fesses se serrent à en devenir presque douloureuse... Une sueur froide me parcours l'échine mon cœur se serre.. 

Mais qu'à bien pu faire Lee, pour risquée d'être punie ainsi ? Et bien dernièrement Lee, à filé un très mauvais coton... Elle était inquiète pour sa relation, et du coup elle à fait de très grosses bêtises, peut être inconsciemment pour que Monsieur s'occupe d'elle, se rassurer, être sure qu'il l'aime toujours... Sauf que Lee et son Maitre ont récemment convenu de reprendre la Discipline Domestique avec plus de sérieux, de faire peut être un peu moins de bdsm, mais de reprendre beaucoup plus sévèrement l'éducation de Lee. C'est elle qui l'a demandé car elle sait qu'elle en à besoin... Sauf que quand Monsieur à appris la dernière bêtise qu'elle à faite (si grosse qu'elle n'ose même pas l'écrire ici), et bien d'un seul coup Lee à réalisé pour la première fois ce qu'elle risquais... Elle n'est pas fière d'elle et à le cœur gros à l'idée d'avoir déçu celui qui est si doux et aimant avec elle...

En plus son Maitre lui à demandé de montrer un peu plus de respect et de se montrer obéissante, quitte à le publier sur son blog ... Lee au début bien qu'elle était prête à écrire tout ce qui ferai plaisir à son Maitre, car elle aime qu'il soit fière d'elle, et qui avait également besoin de se faire pardonnée,  n'avait pas très envie de poster sur son blog; car il est son espace de liberté, celui où elle à tout les droits et où elle peux écrire ce qu'elle veux comme elle veux, sans risque de réprésaille. Et Monsieur ne l'aurais pas forcé. Mais ce soir Lee veux faire plaisir à son Maitre et lui doit bien ça:

 Mon Maitre, Mon tendre Maitre, 

Les relations humaines sont parfois compliquées, mais quand une petite soumise comme moi accepte de se donner corps et âme (tout en conservant son intégrité) à un homme qui saura l'éduquer, la sublimer, l'aimer, la punir, la faire jouir, la faire rire, la gronder, la caresser, la câliner, la soumettre, l'embrasser, etc; on s'engage en échange de cette protection à le rendre fière et lui montrer un minimum de respect mutuel. Dernièrement, j'ai failli à l'un des deux, et je vous ai un peu trop provoqué, bien que mes raisons n'étaient pas complétement farfelues, j'aurai pu exprimer certaines choses autrement, et j'ai réagi comme une gamine puérile (c'est horrible et terriblement difficile de l'écrire ici, mais il faut assumer les conséquences de ses actes). 

Alors voilà, je vous présente ici publiquement mes excuses, Maitre, et vous demande clémence et pardon, je ne me comporterais plus ainsi. Je sais que je serais punie... et que je devrais tête baissée, obéissante assumer mes erreurs, mais je parle ici avec toute la sincérité de mon cœur, et cet exercice d'excuses publiques que j'ai choisi de façon autonome de faire, me demande un gros travail sur moi même, et sont surtout pour moi la seule façon, et selon moi la meilleure, de vous montrer à quel point je ne suis pas fière à l'idée d'être punie, mais aussi atteste de la sincérité de mes excuses. 

Je vous présente tout mon respect, 
Votre Lee. 

Ouille des excuses comme ça, cela pique l'égo, mais j'ai senti qu'il fallais que je le fasse.. Pour ceux qui s’inquiéteraient, mon Monsieur est certes parfois sévère, mais c'est un homme bienveillant qui connait mes limites et ne se montrera pas injuste ni ne sera jamais un bourreau, je vous rassure..  Cher lecteurs navrée pour cette parenthèse, je court me cacher rouge de honte espérant toutefois rendre fière Monsieur.. Passons à présent à ma petite trouvaille.... 



*******


 Cette vidéo dégotée sur spanking tube est assez sévère, mais représente une strict Discipline Domestique ma foi assez troublante. Le fesseur s'appelle BackonTrack, et la demoiselle est surnommée Princess'. Ils n'en sont pas à leur première vidéo mais je trouve que celle-ci est de meilleur goût que les autres, bien que franchement c'est le genre de punition qu'on à tendance à éviter quand même, parce qu' à mon avis elle est assez douloureuse; à sa place je serais en larmes, à supplier fermement clémence et pardon. En revanche leur complicité est flagrante, et la demoiselle résiste bien. Et ce qui me plait beaucoup aussi c'est que la jeune femme à des formes et un fessier magnifique, qui rebondi sous l'impacte de manière délicieuse. Pour une fois que ce n'est pas une vidéo faites sur mesure par des productions pornographiques, ou la demoiselle à un corps de bimbo, mais une vidéo intimiste dans un couple; et je trouve cela sensuel, érotique, doux (bien que sévère) et beaucoup plus sympathique, et sincère. En tout cas ça se rapproche de ma vision à moi de la fessée punitive. 

Dans ce petit reportage, Monsieur la sermonne, puis la glisse allégrement sur ses genoux, elle moulée dans sa petite robe noire. Il claque fermement, d'une main douce et ferme, et même si dans les première secondes les claques ne payent pas de mines, on se rend compte très vite que la punition est vive, douloureuse, et que le fessier rougi en un clin d'oeil. Monsieur soulève ensuite les volants de la jupette de la demoiselle pour venir fermement tambouriner sa culotte léopard. Puis il prend la terrible cuillère en bois... D'ailleurs les gigotements de la demoiselle ne laissent planer aucun doute. Il lui saisi en outre la main et la tient fermement... Puis il baisse sa culotte, la prend sur un genoux (qui donnerais envie de la voir se frotter tout contre son genoux) et il reprend à la main de plus belle. On l'entend couiner, et on sent qu'elle ne peux s'y soustraire. Et cette crainte de ne pouvoir échapper à la fessée manuelle tant que Monsieur n'en aura pas décidé ainsi, à quelque chose d'aussi effrayant que troublant qui en ferais craquer plus d'une, non pas par douleur, mais plus pour la pression D/S qui en découle. Pour finir il reprend une cuillère pour lui tapoter les cuisses. J'ai mal pour elle, et j'en supporterais pas la moitié, mais c'est sadiquement délicieux de l'entendre geindre ainsi. Il finit par lui mettre tendrement de la crème c'est adorable... 

Après celle-ci il y à deux autres vidéos mais je n'ai pas souhaité les mettre... Premièrement parce qu'elle sont toutes les deux trop sévères à mon goût: La deuxième étant des coups de ceinture rythmés, qui lui marque beaucoup le fessier et que je ne pourrais personnellement pas supporter surtout après une première partie de correction comme celle-ci. Et puis à la fin, ses larmes, me rendent triste pour elle, c'est trop pour moi. Même si elle semble prendre un peu de plaisir et que Monsieur est très attentif (il se couche par exemple à côté d'elle, lui parle, la console) j'espère ne jamais avoir à en subir une comme ça... Ça dépasse par milles mon seuil de tolérance. La troisième, bien que j'aime beaucoup la position, du fait qu'elle est à plein ventre, sur la cuisse de Monsieur, le cul fermement maintenu sous son bras, et que la longue brosse est un objet de trouble important pour moi, le fessier est trop meurtri à mon goût... beaucoup trop... Par contre j'aime comment il la console.. Alors pour les plus téméraires rien vous empêche d'aller voir... Je ne vous met donc que la première vidéo, parce que quand même, quand ce n'est pas moi qui suis à sa place, c'est assez troublant de l'écouter et de la regarder.. 



Bon film avec ou sans pop-corn,
Post dédicacé à mon bienveillant Monsieur, 
Lee. 




 



jeudi 21 mai 2015

Sans Nom. (J.P Alègre)






- TOC TOC
- Qui est là ?
- C'est l'Amour mon enfant.
- L'amour ? Dois je ouvrir ?
- N'aie pas peur je viendrais réchauffer ton coeur.


- TOC TOC
- Qui est là ?
- C'est la Passion mon enfant.
- La passion ? Dois je ouvrir ?
- N'aie pas peur je viendrais faire virevolter tes sens.


- TOC TOC
- Qui est là ?
- C'est la D/S mon enfant.
- La D/S ? Dois je ouvrir ?
- N'aie pas peur je viendrais guider ton esprit, le sublimer.


- TOC TOC
- Qui est là ?
- C'est la Fessée mon enfant.
- La fessée ? Dois je ouvrir ?
- N'aie pas peur je viendrais te faire jouir comme jamais.


- TOC TOC
- Qui est là ?
- C'est le Prince charmant mon enfant.
- Le prince charmant ? Dois je ouvrir ?
- N'aie pas peur je viendrais faire de toi la princesse de mon royaume.


- TOC TOC
- Qui est là ?
- C'est le Bonheur mon enfant.
- Le bonheur ? Dois je ouvrir ?
- N'aie pas peur je viendrais te faire rire aux éclats.


N'y tenant plus la femme enfant ouvre la porte, virevolte au milieu de ses convives, son rire enfantin et sensuel empli la pièce. Elle est heureuse comme jamais. Ses invités viennent combler toute la tendresse dont elle avais besoin, elle n'en demandais pas tant, et ne pourrais plus s'en passer. Douce et dangereuse addiction. Elle veux croire qu'elle ne doit pas en demander plus, que ce qu'elle a lui suffit, et la contenteras à jamais. Elle à donné toute sa confiance et s'est abandonnée à leurs mains...


- TOC TOC
- Qui est là ?
- C'est une Surprise mon enfant.
- Une surprise ? Dois je ouvrir ?
- OUIII ! crient en choeur les convives.
- C'est que j'ai déjà tant, et je me suis déjà tant abandonnée...
- N'aie pas peur mon enfant, fais nous confiance, aveuglément...


La femme enfant est bien trop gentille, pour laisser quelqu'un à la porte... Et puis se laisse emporter généreusement par l'enthousiasme de ses convives...
Elle ouvre...


Et en un seul coup de vent l'exigence, les projets de vie, la colère, la tristesse, l'adultère, la solitude, les regrets, les remords, et d'autres encore que sais-je vienne saccager son petit intérieur, sa petite soirée tout en rose... Envolée, amour, passion, prince charmant, fessée, D/S, et bonheur... Il ne reste que le brouillard et l'amertume de ce que l'on à perdu.... C'est plus qu'elle ne peux en supporter... Elle à tout perdu, elle s'est abandonnée, ils lui ont tout dérobé, tout ces petits morceaux d'elle qu'elle avais eu tant de peine à construire....


Ouvrira telle à nouveau sa porte un jour rien n'est moins sur....





mercredi 20 mai 2015

Ma petite Luciole: fête son anniversaire cuisant (Partie 2/3)


 Ma petite Luciole: Fête son Anniversaire Cuisant

Note: Promenons nous dans les bois pendant que le loup n'y est pas. Si il y était il nous fesserais, mais comme il n'y est pas, il nous fessera pas... Loup y es tu ? M'entend tu ? Que fais tu ? ... Je prend la badine et... J'ARRIVEEEEEE !! Ahhhhhhhh..... Oui Lee à toujours autant de soucis dans sa tête (rires) n'empêche que cette petite chansonnette illustre parfaitement la suite de mon histoire... Tout y es le loup, le petit chaperon rouge, la forêt et même l'instrument de bois... Mouhahahah... Cette histoire bien que toujours aussi fictive, à une saveur toute particulière pour moi... Je la dédie à quelqu'un qui me permets chaque jour de continuer à virevolter dans les bois en faisant tournoyer ma jupette... C'est à lui que je veux amener des tartes et de la confiture... Mais pas à n'importe quel goût la tarte... Mais ça c'est ma recette secrète !

 Si vous voulez un petit rappel le premier épisode est ici.... Contrairement à des récits comme la belle et la bête, Ma petite Luciole n'est normalement pas une histoire en continue, même si il peut y avoir deux ou trois épisodes pour un même titre (comme aujourd'hui) mais pour le coup ce sont plus des histoires ponctuels à un instant donné... La suite arrivera certainement quand la chevillette cherra...



Lee, qui virevolte en direction de chez sa grand mère, 
qui à désormais des poils pleins les pattes...



 


***

Lorsque la voiture s'engage enfin sur un petit chemin de terre qui mène à l'hôtel, Lou relève la tête de son petit carnet et n'en revient pas de la longueur de sa liste de bêtises... Si Monsieur se montre aussi sévère que sur l'air d’autoroute, il ne laissera vraiment rien passer, et cette idée lui donne de la peine à déglutir... En même temps cela fait vraiment des jours et des jours qu'elle le pousse à bout et elle qui lui demande souvent d'être plus sévère, ou de ne pas hésiter à la reprendre sur le fait, elle sent qu'elle va être servie. La voiture est cahotée sur le chemin de terre qui est bordé d'immenses arbres à la végétation très dense. Lou à presque l'impression d'être secouée dans tous les sens comme dans une machine à laver, même si elle reconnait ne jamais être montée dans une d'entre elle. Au loin se dessine une immense propriété, au cœur de la forêt. Lou n'en croit pas ses yeux et est émerveillée... Une sorte de petit château en pierre pointe le bout de son nez parmi les arbres, et est encadré par deux grandes tourelles. De grands vitraux colorés ornent les immenses fenêtre. Un petit coin de paradis digne d'un séjour romantique. 
- Oh mon amour, c'est magnifique, c'est endroit est... féerique ! C'est...
- Ça te plait ?  
Elle se retourne vers lui, un immense sourire aux lèvres.
- Si ça me plait ? Bien sur que ça me plait, c'est ... je suis très touchée j'ai l'impression d'être une petite princesse. Lou se mord alors une lèvre rougissante de plaisir. Merci vraiment c'est un très beau cadeau... ajoute telle un peu émue. 

Monsieur venant à l'instant de garer la voiture sur le parking, Lou se penche vers lui et l'embrasse timidement, se souvenant tout à coup de la pénitence promise, et ne sachant pas trop si à cette instant elle doit être sa petite soumise docile, ou son petit bout de femme folle amoureuse. Un peu des deux sans doute. Alors sentant son hésitation qu'il trouve touchante, son Maitre tendrement mais fermement la saisie par le cou, et l'embrasse fougueusement en introduisant sa langue dans sa bouche, il joue avec la sienne, la retire, puis revient profondément l'embrasser, lui mordille une lèvre, goûte sa petite langue sucrée, encore et encore, puis s'écarte enfin; leurs quatre yeux pétillent de bonheur. 

C'est à ce moment là que Monsieur décide de reprendre les commandes.   
- Ma Luciole, n'oublies pas toutefois que en fonction de ce que tu as à te faire pardonner, le weekend risque d'être plus ou moins mouvementé pour ton postérieur. Ton comportement ici, aura également un impact important sur le déroulement de ce weekend. Je n'admettrais aucune incartade. Nous sommes bien d'accord ? Je te veux obéissante, comme une jeune fille bien sage ? 
- Oui Maitre, dit elle à nouveau contrite.   
- Bien, je vais aller chercher les clefs de notre chambre, car ce soir nous ne dormons pas dans le château même et..
Lou lui coupa la parole:
- Mais on dort où alors ? 
- Depuis quand te permets tu de couper la parole à ton Maitre, je ne veux plus t'entendre, tu te tais. Dit il fermement la faisant automatiquement baisser les yeux. Sauf quand je te pose une question. Et tu lèves la main pour prendre la parole jusqu'à nouvel ordre, et attend que je t'y autorise pour parler. Je vais t'apprendre ce que obéir veux dire. C'est bien compris ? 
Un frisson troublant parcouru Lou de la tête au pieds, et bien que légèrement contrarié de devoir se taire, elle qui est si pipelette d'habitude, elle fit un énorme effort pour prendre sur elle.
- Oui Maitre c'est compris. 
- Bien, donc je disais. Je vais aller chercher les clefs de notre chambre qui est un peu à l'écart du château car je souhaitais que nous ayons un peu d'intimité. Pendant ce temps, tu vas aller me ramasser quelques branches d'arbres bien fines, qui quand on en donne un coup vif dans l'air, produisent un agréable bruit cinglant.

Les yeux de Lou s'arrondirent. Elle déteste tout ce qui est fin et qui brûle à l'impact, un peu comme le cracker d'un fouet par exemple. Décidément elle ne va pas rigoler. Elle répond d'un petit oui Maitre à peine audible et s’exécute tandis que Monsieur part annoncer leur arrivée à l'accueil. Quelques minutes plus tard les voilà, tout deux de retour dans la voiture, Lou tenant à la main très gênée, 5 longues branches d'arbres fines, qu'elle à tout de même essayée de choisir un peu épaisse; histoire, que l'impact soit plus sourd et moins effilé. Et Monsieur tient désormais dans sa main une clef un peu rouillée, à l'ancienne, digne de lourdes porte en chêne. Monsieur remet, le contact, contourne le château par la droite, s'engage dans une seconde petite allée de terre, qui monte de manière de plus en plus ardue, et seulement 5 min plus tard au détour d'un virage étroit, en épingle à cheveux, apparait un petit chalet en bois clair, isolé au milieu de la forêt. Lou trouve cette endroit encore plus cosy et adorable que le château; même si l'idée d'être isolée avec son Maitre alors qu'elle est en pénitence, ne la rassure pas. Elle pourra crier personne ne l'entendra... Au moment où elle se fait cette réflexion, un sourire un brin sadique se dessine sur le visage de son Maitre, qui doit surement en arriver aux même conclusions qu'elle.  A moins qu'il ne lise dans ses pensées...

A l'intérieur du chalet, se trouve un petit Hall d'entré en bois avec un petit porte-manteau. Chacun y accroche sa petite laine. En ouvrant la porte qui mène vers la salle à manger, cuisine, salon, des cris d'extase franchissent les lèvres de Lou. La pièce est immense et magnifique. A gauche se trouve une cuisine américaine, en granit, immense et bien, meublée, avec même un petit bar accompagné de ses deux chaises pour se préparer des cocktails. Ensuite se trouve un immense canapé d'angle avec de chaudes couvertures toutes douces, et des dizaines de coussins, face à une immense cheminée, remplie de rondins de bois, prête à être allumée. Un immense hamac en toile est suspendu au milieu de la pièce, et les murs sont recouvert d'une immense bibliothèque, et de centaines de livres. Mais le plus incroyable est lorsque l'ont descend les quatre petites marches dissimulées derrière le canapé; en effet, se trouve un immense jacuzzi enterré dans le sol. Et sur un petit guéridon gris à côté, des produits parfumés, des pétales de roses prêtes à être parsemées, ainsi que deux peignoirs de couleur noire. Lou est estomaquée, elle n'en croit pas ses yeux, car pour couronner le tout une immense baie  vitrée fait toute la longueur de la pièce et donne une vue imprenable sur la forêt. On aperçoit la ville au loin malgré le brouillard. Dans le chalet se trouve également une chambre immense avec un tapis si doux que l'on pourrais y dormir. Le lit king size qui trône au milieu de la pièce est si grand, que la première idée que Lou à eu en le voyant, est la probabilité qu'elle perde son chemin en se glissant dedans parmi la montagne d'oreillers et l'épaisseur de la couette. Une deuxième cheminée décore la pièce.  Et une petite porte donne sur la salle de bain, où se trouve un superbe baignoire, ainsi qu'une douche à l'Italienne... Lou émerveillée laisse ses fesses toutes rondes rebondir sur le lit, elle ne sait même plus quoi dire. Et son Monsieur semble satisfait de lire un tel plaisir sur le visage de sa petite protégée. Elle le remercie encore, et encore, une vraie princesse, qui à bien de la chance se dit t-elle...
 


 
Une fois l'effet de surprise passée et l'après-midi étant déjà bien avancée, son Maitre décide qu'il est temps de passer aux choses sérieuses. 
- Bon Lou tu vas me chercher ton carnet, tu me le dépose sur la table du salon, et je te veux au coin, mains sur la tête, dos à la baie vitrée.
Lou semble interloquée, le retour à la réalité semble avoir mis un coup à son enthousiasme. Cet endroit est si romantique qu'elle hésite presque de lui demander de faire marche arrière, et de lui dire qu'elle veut effacer l'ardoise, l'endroit est trop fabuleux pour y être punie.
Sentant sa réticence à s'exécuter Monsieur insiste:
- Lou ne m'oblige pas à me répéter une troisième fois ou ça va barder. Obéis !
A pas lents Lou s'exécute la tête basse et vient ensuite se mettre sagement au coin. Son Maitre se glisse alors dans son dos:
- Combien de bêtises as tu notées dans ton carnet ma soumise, demande t-il en effleurant ses seins à travers son corsage. 
- 11, Maitre...
- 11 ! s'exclame t'il surpris.
- Et bien vous m'aviez dit de noter tout ce que je n'avais pas respecté depuis un mois, alors j'ai essayé de ne rien oublier... 
- Si tu as noté tout cela consciencieusement je t'en félicites. Dit il en passant sa main dans son entrecuisse.
Elle ne porte plus de culotte depuis qu'il lui à fait retirer, et son petit minou est déjà tout humide. D'un seul coup il prend un ton très dur et ferme, ce qui l'a fait presque sursauté.
- Vous pouvez m'expliquer l'état de votre entre-cuisse mademoiselle ?! Vous pensez que c'est une attitude correcte pour une jeune fille punie ?!
- Non je...
Une énorme claque vient abattre sur sa fesse droite. 
- Vous pouvez m'expliquer ?
- Je... Non je ne peux pas...
Une deuxième claque s’abat cette fois ci sur l’autre fesse, si forte qu'une marque de doigt apparait. 
- J'en déduit que lorsque je vous gronde, vous êtes en émoi... vous n'avez pas honte, de mouiller ainsi, je vais vous en faire passer, l'envie moi ! Penchez vous, mains aux chevilles !
Honteuse, Lou se penche en essayant de tirer sur sa jupe pour cacher ses fesses, mais une tape dissuasive sur le dessus de sa main, la ravisa aussi tôt. Ses fesses sont si rondes et lisses, qu'on mourrait d'envie de croquer dedans. 

A la place, Monsieur partit chercher le carnet sa petite soumise, et  tout en passant un doigt entre les fesses et sur le bouton d'or de sa bien aimée, dans un va et vient assez rapide, commence à lire:
-  un, J'ai séché à plusieurs reprises mes cours de fac mettant en danger ma formation. Deux. J'ai été en retard à plusieurs reprises, car je me suis couchée trop tard la veille. Trois, je fait toujours mes dossiers à la dernière minute... Et bien ça fait déjà pas mal pour commencer...
Monsieur réfléchit un instant et sort de la pièce. Lou frissonne et se demande ce qu'il à bien pu aller chercher. Son intimité ainsi exposée la rend vulnérable et accentue son émoi, mais surtout la main baladeuse de son Maitre, à décuplé son désir. Mais elle sait qu'il ne la satisfera pas avant la fin de sa punition. Alors qu'une envie la démange de tourner la tête pour voir où il est passé, une claque s'abat sur ses fesses, ce qui la surprend. Elle ne l'avait pas entendu revenir. 
- Tu enlèves le bas de ta jupe et tu vas te pencher sur l'accoudoir du canapé. 

Lou se relève et n'ose le regarder, elle plie sa jupe soigneusement et va se pencher confortablement, fesses tendues. Une trentaine de claques s’abattent alors sur ses fesses sans crier gare, fortes, fermes en continue. Au début elle ne dit rien, et encaisse la punition dans le silence le plus complet, mais au bout de trois dizaines de claques bien appliquées,  Lou tente de glisser sa main, mais Monsieur lui bloque dans le creux du dos. Tout en la fessant il demande:
- Combien de fois à tu séché les cours Lou ? 
CLAC, CLAC, CLAC.
- Je ... CLAC... Je ne sais pas...CLAC.
- Combien ? réitère t'il fermement.
Lou sent ses fesses qui commencent à lui cuire, elle avais oublié à quel point quand il le voulais ses fessées pouvaient être douloureuses, elle ne pense qu'à se dandiner, à cette brûlure qui s'abat sans cesse, et qui l'empêche de se concentrer.
- Maitre... je sais pas ... CLAC, CLAC.... quelques fois... aë ça fait mal... pitié. CLAC, CLAC, CLAC, CLAC. D'accord beaucoup de foiiiisss....
Les claques sur ses fesses redoublent, Lou bat des jambes, mais ses mains sont fermement maintenues dans la main de Monsieur. Et la petite chipie commence à couiner en sourdine. 
- Je veux un chiffre exacte mademoiselle ! CLAC, CLAC, CLAC, CLAC.
- Je sais passs.... CLAC, CLAC, CLAC, CLAC, CLAC.... 10....CLAC.... 8 ou 12... CLAC, CLAC. Dans ces eaux là...CLAC. Dit elle le souffle court. Maitreee... supplie t' elle la voix commençant à chevroter... 
- 12 dis tu ?! CLAC, CLAC.
- Ouiiiii... CLAC, CLAC, CLAC, CLAC... ouiiii... dit elle au bord des larmes.

Enfin les claques s'arrêtent. Le silence se fait, Monsieur relâche enfin les poignets de sa jeune capricieuse, on n'entend plus que le souffle de Lou encore un peu saccadé, tandis qu'elle reprend ses esprits. Elle qui est très D/S ça la trouble toujours terriblement quand il la gronde en la fessant, en l'enfermant avec lui dans la bulle de la fessée, en empêchant son esprit de s'y soustraire, en l'envahissant d'une honte qui la ronge au travers de ses mots... Son entrecuisse est brulante de désir, et ses fesses de douleur, Lou ne sait plus ou donner de la tête.  Pile à cet instant elle sent un carré de bois frais venir se poser délicatement contre ses fesses, elle veut tourner la tête pour regarder mais son Maitre lui à saisi fermement les cheveux, l'obligeant à garder sa position. Elle sent le bois qui se balade sur sa croupe incandescente, cela lui rafraichirait presque le derrière et tandis qu'elle cherche quel instrument se promène ainsi sur son dodu  fessier, Monsieur rompt le silence:
- Tu vas compter à chaque coup et me remercier. C'est bien compris ? 
Elle sent que le bois à des espèces de petites nervures, comme des petits trou qui... PAN ! A cet instant l'objet s'abat sur son séant. Son corps entier se balance vers l'avant.
- Un paddle... souffle t-elle pour elle même.




- Je n'ai pas bien entendue ma soumise, est ce que c'est compris ?
- Oui... Oui Maitre, c'est compris. Dit elle tristement. Mais je... je ... ça va faire mal couine t-elle. 12 coups c'est beaucoup... dit elle un peu apeurée connaissant parfaitement les dégâts que peut causer un tel instrument sur ses fesses charnues.
- Qui à parlé de 12 coups....? C'est toi qui décide des punitions maintenant ?
- Non.. Je...
- Tais toi ! Ce sera deux cours séché pour un coup... Mais puisque tu couines et te plains ça t'en fera deux de plus. Et Tu l'a méritée jeune fille, tu sèches, les cours, et tu attends toujours le dernier moment pour me le dire. Tu crois que c'est comme cela que tu vas valider ta licence. Tu fais une formation à double cursus qui est difficile si tu ne vas pas en cours, tu n'y arriveras pas c'est sûr.... Tu me décois Lou... Vraiment tu me déçois.... dit il d'une voit posée et autoritaire. 

Son cœur se serra, elle détestait lorsqu'il lui disait cela, l'envie de pleurer la prenait toujours. Elle se sentait si coupable tout à coup. Il avais raison dans le fond... C'est elle qu'elle pénalisais en séchant... Et elle agissait toujours sur un coup de tête par flemme ou ennui, et après c'était toujours un enfer pour elle de rattraper son retard... Et c'est lui chaque fois qui l'aidais à réparer les pots cassés... Elle se mit alors à calculer 12 divisé par 2, ça fait 6 plus deux.. Huit coups de paddle.... Son record... Elle allais s'en souvenir c'est sur...  elle sentit le bras de son Maitre se lever, elle serra les fesses instinctivement, et un premier coup atterrit sur son popotin. Dur et lourd, dans un bruit sourd.
- Uhhhh... geint-elle. Un...Merci Maitre. 
Le remercier lui écorcha la bouche, mais elle voulais à tout prix éviter de s'ajouter des coups supplémentaires. PAN !
- Ouhhh... souffle t'elle à nouveau en geignant presque. Deux... merci... Merci Maitre.
PAN ! Réitère t'il sans lui laisser le temps de se ressaisir.
- Ahouuu.... Ahouuu... couine t'elle en secouant ses jambes comme pour faire passer la douleur. Ohhhh... Maitre... Trois. Merci... Maitre. 
Quelques secondes passe le Paddle, caressa sa croupe et s'abat à nouveau. PAN !
- Uhhh ... ouhhhhhh... dit elle en se frottant les fesses.
- Tu enlèves tes mains tout de suite ! tonna t'il.
Elle obéis. 
- Maitre ça fait mal. geint t'elle à nouveau. 
- Le but n'est pas que tu prennes du bon temps. C'est une punition ! s'énerva t'il. Et puisque tu ne comptes pas celui là ne compte pas, dit il en lui assenant le 4ème coup à nouveau. PAN !
Lou agrippa ses mains dans l'accoudoir pour éviter de se frotter les fesses, aucun son ne sortit de sa bouche, puis tristement elle chuchota.
- Quatre Maitre. Merci Maitre... Je vous demande pardon...uhhh... je vous en prie...
- Je suis obligé de te déculotter les fesses à l'air, et de te punir, comme une petite fille, parce que tu n'écoutes rien. Je ne peux pas te faire confiance. Crois mois tu vas pleurer à chaudes larmes jeunes filles et avoir honte toute ta vie de cette fessée. 
Il jouais sur son esprit en pesant bien ses mots, et cela la troublait terriblement même si l'envie de pleurer commençais à devenir insistante. Il savait parfaitement quelle discours la ferais s'abandonner. PAN !  
- uhhh... Cinq.. Maitre..Merci... merci.. commença telle à sangloter.
- Tu es une petite fille désobéissante ! 
- Je ne suis pas une petite fille, chouina t-elle. 
PAN !
Elle se mit à pleurer silencieusement.
- Six. Merci... uhh.... uhhh... Maitre. 
- Tu n'est pas une petite fille, alors pourquoi je suis obligée de te mettre au coin, de te rappeler lorsque tu as cours, et de te gronder. De te rougir les fesses jusqu'à ce que tu pleures comme une sale gamine. Il n'y à que ça qui marche avec toi.
- Non... pardon... je suis désolée.. Maitre... 
- C'est trop tard pour les excuses... dit il visiblement déçu...
PAN ! Lou éclata définitivement en sanglot. Son corps fut prit de petits soubresauts. On entendait ses petits couinement aigus saccadés.
- Sept...Maitre... elle déglutit difficilement, les yeux baignés de larmes. Merci Maitre.
Il posa alors une main au creux de son dos, le temps qu'elle reprenne un peu son souffle. Le contact de la main de son Maitre au creux de son dos, l'apaisa un peu. Il l'aurait prise à cet instant, elle était persuadée qu'elle aurait jouit comme jamais, mais c'était une punition... Ses fesses commençaient avoir de sacrées marques. Le Paddle ça ne pardonne pas. Mais aux groses bêtises les grands remèdes. Il lui demanda tendrement:
- Ma Luciole, il reste un coup.. tu es prête ? 
- Oui... oui Maitre.
PAN !
- Huit. Merci Maitre.
Il posa le paddle et lui caressa tendrement les fesses sans non plus trop la cajoler. Ca restait une punition et bien qu'il mourrais d'envie de glisser son sexe entre ses deux fesses au fin fond de son vagin, afin de la prendre en levrette, avec sous les yeux son séant rougi, il se retient. Il la releva délicatement. La câlina rapidement contre son torse et lui demanda de se déshabiller et de se tenir au coin, les bras le long du corps. Elle se frotta les yeux et obéis sans demander son reste, et tout en reniflant alla occuper la position demander. 

Quelques minutes plus tard, son Maitre revint vêtu d'un maillot de bain, il caressa rapidement les orifices de son corps nu, son entrecuisse ruisselait abondamment. Alors là, comme ça sans prévenir, il la pénétra en levrette, au début doucement puis très vivement. Une main maintenant fermement sa fesse droite, l'autre posé sur sa gorge émettant des sons de plaisir assez bruyant. Quand les râles de sa petite chipie se firent plus bruyant et rapprochées, il lui chuchota à l'oreille.
- Tu n'es qu'une vilaine fille, qui va prendre une fessée déculottée sur mes genoux, jusqu'à pleurer toutes les larmes de ton corps... 
- Non... ohhhhhhhhh ... oui... Non ! Encore... 
- Une fessée déculottée insista t-il comme une sale gamine, les fesses toutes rouges ! dit il fermement en claquant une de ses fesses.
A cet instant elle se mit à trembler et un terrible orgasme comme elle n'en avait jamais eu l'envahie des pieds à la tête. A l'intérieur tout son sexe se mit à trembler à s'embraser, et d'un cri bruyant elle jouit... longtemps... le souffle saccadé... 
Une larme coula sur sa joue, elle se blottit dans les bras de son Maitre qui la prit par la main et la fit entrer dans le jacuzzi avec lui. L'eau était si chaude et si bonne qu'elle n'avait plus qu'une envie y rester pour le restant de ses jours. Son cher et tendre s'assit sur un petit rebord intérieur prévu à cette effet, et en lui attrapant les seins, il la tira tout contre lui. Elle fit une grimace de douleur et quelques secondes après elle se pelotonna contre lui. Elle lui embrassa tout le corps et chuchota:
- Merci Maitre... pour mon plaisir... et pardon... pardon... je  sais que sans vous je ferais vraiment n'importe quoi avec mes études... J'aime ce que je fais mais je manque de rigueur et c'est vous qui m'apportez tout ça. Je vous aime Maitre. Je t'aime mon amour. Merci... pour tout.
Tout en lui caressant la tête tendrement il ajouta:
- Ma Luciole, tu es pardonnée. Je sais que tu as compris et que tu vas faire des efforts, et je vais t'aider à t'y tenir. Promis. Je t'aime ma petite soumise, je t'aime mon petit Koala.




Et il déposa un tendre baiser sur son front.... 

(A suivre...)

dimanche 17 mai 2015

La fessée de luxe !

La photo du Dimanche


Un post tout rapide parce que j'ai plein de trucs à faire, mais je suis tombée sur cette suggestive photo de Gucci qui à fait polémique et fût censurée en 2003... La fessée de luxe, il en faut bien pour tout les goût ! Je partage donc cette petite découverte rigolote avec vous. :) !

Plaisir des yeux et fantasmagories, 
Lee qui sifflote !



samedi 16 mai 2015

La belle et la bête (22)

La belle et la bête




Notes: Une fois n'est pas coutume, voilà la suite dans le même weekend, considérez cela comme des excuses mes chers petits lecteurs, pour les semaines, voir les mois d'attentes... Et vous ne vous lassez pas, alors je vous doit bien ça.... Par contre si vous voulez mon conseille du jour, et que comme moi vous postez des petites histoires sur des forums ou des blogs, ne donnez pas l'adresse à la personne qui vous éduque avec amour... Car figurez vous que le mien (ce bougre, chutttt j'ai rien dit) à eu la bonne idée de venir lire l'épisode 21... ou j'ai laissé quelques fautes d'orthographes (10 ou 20, ou plutôt 50) et que du coup ce petit malin cet homme si bienveillant envers moi à eu la bonne idée que nous les corrigions ensemble... Et je sens que si j'en laisse trop trainer moi aussi je vais passer sous le bureau, ahem... je voulais dire dans le bureau de Monsieur pour rendre des comptes.... Pfff voilà ce qu'on gagne à faire partager sa plume ! :p (rires). Soit dit en passant je pense que  les révélations de ce chapitre vont vous surprendre même si je sais à quel point il est regrettable qu'il n'y est pas une petit fessée en passant... Mais ça va venir c'est promis !

PS: vous savez que c'est mon 101ème article, bon dieu qu'est ce que je raconte ma vie moi... O_o

Tous aux abris ! Lee.



*****

Chapitre 22: Un secret révélé
 
 Narrateur: Kyara



Samedi 25 juillet

Une fois dans ma chambre, je m'effondrais quelques instants sur mon lit, mais très vite je fût à court de larmes, je me sentais un peu comme dans une bulle comme si rien de ce qui se passait dans la réalité ne pouvait m'atteindre... Assise sur le lit, les yeux bouffis et le regard hagard, je me demandais bien ce que j'allais pouvoir faire... Je me sentais anesthésiée et n'arrivais pas à déterminer comment je voulais que tout cela se termine.. Tout à coup mes réflexions furent interrompues, quelqu'un tambourinait à la porte. Je ne voulais surtout pas être vu dans cet état et criais:

- Une petite minute... 

Je courus devant le miroir, passais une main dans mes cheveux ébouriffé pour les aplatir, m'arrosais rapidement le visage d'un coup d'eau fraiche et filais devant la fenêtre mimant de regarder les jardins dos à la porte.

- Entrez.
J'entendis les petits pas d'Anna portant un plateau, entrer dans la chambre.
- Ah Mam'zelle, Monsieur m'a demandé de vous apporter votre repas, où voulez vous que je le mette ? 
Gênée j'évitais son regard.
- Oh....merci Anna c'est adorable... où vous voulez... sur le bureau par exemple.
- D'accord je vous le met là. Dit elle en s’exécutant.
- Merci c'est gentil. 
Elle posa le plateau, quand à moi je me retournais à nouveau vers la fenêtre. Elle ne bougeais pas et je n'entendais pas ses pas s'éloigner, je la sentais embêtée, et me demandais ce qu'elle attendais ainsi debout au milieu de la pièce.
- Ahem... Mam'zelle Kyara vous n'avez besoin de rien d'autre ?
- Non merci c'est très gentil Anna ça ira... 
- ...
-....
Elle ne bougeais toujours pas.
- Mam'zelle, je ne voudrais pas paraitre indiscrète mais est-ce Monsieur qui vous à punie dans votre chambre ? 
Sa question m'étonnais, Anna étant plutôt une personne douce et discrète.
- Heu non Anna... c'est moi qui avais besoin de réfléchir un peu... 
- Parce que je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas mais... comment dire c'est moi qui vous ai récupérée hier lorsque vous me sembliez mal en point... Et je m'inquiète pour vous...
Une boule d'angoisse se forma dans ma gorge, je ne pouvais plus aligner un mot.
- Je ne voudrais vraiment pas être importune, mais voilà si vous avez besoin de parler... 
- M.... mer...ci... ça ... ira... Soufflais en éclatant en sanglots.

Anna sans un mot vint jusque dans mon dos, me prit par les épaules et me blottit contre sa poitrine volumineuse. Et je pu pleurer tout mon soûl. Il était tellement agréable de se blottir contre elle; elle avais cette douce odeur d'herbe fraiche et de jasmin, et une peau si douce et blanche qu'on aurait dit du lait. Une fois calmée, elle s'installa avec moi devant la fenêtre et se mit à regarder les jardins en ma compagnie. Dehors David s’affairait à tailler des rosiers au soleil. Anna soupira en le voyant.


(Le jardin...)


- Anna...
- Oui ?
- Je peux vous demander quelques chose ?
- Dites moi Mam'zelle. 
- Est-ce que ... est ce que.. non laissez tomber...
- Si dites moi....
Je me retournais et m'assit un peu brutalement sur le lit.
- J'ai peur que ma question ne vous paraisse débile...
- Aucune question n'est bête, il n'y à que celui qui ne s'instruit pas qu'il l'est. Dites toujours ça ne coûte rien et cela restera entre nous..
- Est ce que vous pensez que ... que c'est dangereux de s'attacher aux gens ?
- Est ce que c'est dangereux de s'attacher aux gens ?
- Oui.
- Et bien... Cela dépend de l'attachement que vous avez envers cette personne et de l'attachement que elle à pour vous. Et puis tout dépend de la personne, du contexte, de son comportement envers vous.
- Oui mais... après quand on perd les gens.. ou quand les gens ne veulent plus de nous... on à un manque, n'est ce pas plus prudent, de garder une certaine distance...pour ne pas souffrir, ou être déçu.. On est souvent seul dans la vie finalement..
- Il ne faut pas être aussi pessimiste surtout à votre âge Mam'zelle, par exemple s'il s'agit de votre famille, c'est pour la vie... Les liens du sang ne se brise jamais...
- Il y à bien des familles qui se séparent... moi la mienne...
- Oui bien sur il y à des familles qui se séparent... ou qui ne s'entendent pas mais ce n'est pas partout comme cela... (silence)... Me demandez vous cela à cause de Monsieur ?
- Non ... non comme ça, en général. Mentis-je grossièrement. Est ce que Monsieur à de la famille ?
- Et bien... Sa maman est morte de maladie lorsqu'il était enfant et le père de Monsieur était fou amoureux d'elle et n'a jamais retrouvé une femme avec laquelle se remarier. Il était fou de chagrin, mais c'était un homme adorable et un très bon père avec ses quatre enfants.
- Quatre enfants ?
- Oui.
- Vous voulez dire que Monsieur à trois frère et sœur ? demandais-je très étonnée de n'en avoir jamais entendu parler.

- Oui.
- Mais où sont-il Monsieur n'en parle jamais.
- Oh c'est une histoire un peu triste... dit elle en venant s’asseoir à côté de moi.
- Oh racontez moi dis-je en me pelotonnant contre elle..
- Oh je ne sais pas si je devrais et il n'y pas grand chose à raconter, vous savez.
- Promis je le garderais pour moi.
- Et bien... c'est un peu compliqué. Monsieur est le 2ème de la fratrie. L'ainée s'appelle Mathilde, et ils étaient très liés tout les deux étant enfants. Même inséparables, ils faisaient les quatre cent coups ensemble et David te raconteras cela mieux que moi mais ils adoraient faire de longues ballade à cheval, parfois pendant des journées entières. Après lui, il y à eu Romain et.. et Jeanne. D'ailleurs c'est suite à la naissance de Jeanne que Madame est tombée malade, elle n'est morte que quelques mois après.
- Mais ils sont où tous ?
- Et bien ils ont tous grandit avec leur père, et après la vie vous savez... A la mort de leur père Mathilde ne l'a pas supporté, et elle à fini par se marier avec un Américain, pour partir le plus loin possible de cette maison qui lui était devenue insupportable.
- Ohhh... dis-je tristement. Et après ?.. Monsieur avais quel âge ?
- Oh je ne sais pas, c'était il y à une dizaine d'années, il devait avoir tout juste 18 ou 19 ans. Et bien après... Il à repris les affaires familiales de son père et à élevé Romain et Jeanne comme il pouvais, il s'est occupé d'eux comme si c'était ses propre enfants. Et pour un jeune homme c'est une lourde tâche d'élever deux enfants, mais il n'a jamais pardonné à Mathilde de l'avoir abandonné.
- Et Mathilde n'est jamais revenue ? Et Romain et Jeanne où sont ils ?
- Oh...

Anna semblait gênée tout à coup. Inquiète j'insistais.
- Je vous en prie dites moi.
Elle pris une grande inspiration et poursuivie:
- Mathilde à eu trois beaux enfants, et elle à invité tout le monde à son mariage mais ils ont refusé d'y aller avec Romain, et Jeanne était trop jeune pour décider. Par la suite, Romain et Monsieur se sont disputés au sujet d’affaires familiales mais je n'en sais pas plus. Simplement un beau matin, il était là avec sa valise, et il à claqué la porte et n'est jamais revenu. Et Monsieur est resté seul avec Jeanne. Et Jeanne... la pauvre Jeanne...

Une tristesse infinie traversa son visage.. J'étais pendue à ses lèvres.
- ...
- Et bien Jeanne comment dire.. Était loin d'être une enfant de cœur.. Déjà enfant elle n'écoutais rien, ni son père, ni David, ni Mathilde, ni même moi... Elle courais partout, sortait en douce dans le parc... C'était une enfant effrontée et capricieuse... Et le père de Monsieur était impuissant face à tout cela... Avec tout les drames de la famille il faut dire qu'il y à eu peu de place pour son éducation et on lui passais tout... C'était la princesse.. Elle exigeais et son père ainsi que ses trois frères et sœurs s’exécutaient.. Elle étais très chouchoutée...
- Pourtant Monsieur est quelqu'un de sévère... Croyez moi...
- Il l'est devenu vous voulez dire Mam'zelle Kyara... Il n'étais pas comme ça... C'est normal quand on est jeune... Il essayais au début de la sanctionner lorsque cétait nécessaire, en la privant de sortie par exemple, mais à la fin il n'était plus que tout les deux et il l'aimais beaucoup sa petite sœur alors il la gâtais beaucoup pour compenser la disparition de ses parents et l'absence de son frère et de sa sœur... Et lorsqu'il se fâchais ou la punissais , elle fuyais dans les bois, dans les champs et cela le terrorisais... Parfois il passait des nuits entières à la chercher sous tout les temps, qu'ils pleuve, qu'il neige... Il fermais tout dans la maison pour éviter qu'elle ne s'échappe mais elle trouvais toujours un moyen, et il avais peur qu'il lui arrive un accident... Et il avais raison... Alors après il n'osais plus se fâcher de peur qu'elle ne fuie à nouveau...
- Et qu'est ce qu'il s'est passé ?
- Elle... 
- ...
- Elle... elle s'est  noyée dans le lac...  à l'âge de 12 ans, il y à maintenant presque cinq ans...
- Non !... dis je horrifiée..
- Si.... malheureusement.... Monsieur ne s'en est jamais remis.
- Le pauvre...
- Il s'est considéré comme entièrement responsable de sa mort et à failli devenir fou à cause de cela.
- Ohhh... dis je tristement.
- Il n'y étais pour rien le pauvre, personne n'aurais pu l'empêcher de traverser ce maudit lac en plein hiver si elle l'avait décidé... Pourtant elle savais nager... mais... un lac gelé en pleine nuit et en plein hiver ne pardonne pas...
- ...


 ( Le lac...)


Anna semblait plongée dans le passé pendant quelque instants puis finie par se ressaisir en se levant, et en s'essuyant une larme au coin de l’œil.
- Bon allez, ça suffit ! Au boulot ma petite Anna, on ne vas pas se laisser aller tout de même dit elle faussement enjouée.
- Anna juste une dernière question...
- Oui dis moi vite, j'ai le linge à étendre encore.
- Monsieur, il est resté ici après, depuis tout ce temps ?
- Après et bien, il à poursuivi les affaires familiales, car la famille possède beaucoup de terres ici qu'elle loue à des fermiers voisins. La famille Kergoas est une grande famille, très connue de l'aristocratie, avec des apparences à tenir. Il à également fini sa formation de professeur et il s'est mis à donner des cours à distance. Voilà. Et puis il y à eu vous... Et je dois dire que vous l'avez changé... C'est la première fois que je l'entends rire depuis des années...
- Moi ? Vous voulez dire qu'il n'a jamais eu d'autres élèves ici ?
- Non jamais, pourquoi ?
- Comme ça... dis je rêveusement.
- Bon allez je vous laisse. Et mangez vite ou ça va être complétement froid me dit elle.
Elle s’apprêtait à sortir quand au dernier moment elle se retourna vers moi du pallier de ma chambre.
- Mam'zelle ?
- Oui Anna ?
- Ne vous fiez pas aux apparences... Sandra n'est pas celle que vous croyez.
 Je voulu répliquer, mais elle ne m'en laissa pas le temps et tourna sur ses talons.

Je restais là tout l'après midi à réfléchir, en grignotant un petit morceau, même si la faim m'avait passée avec toute cette histoire. Il me faisait de la peine et toutes ces anecdotes avaient changé la vision que j'avais de lui. Lui, si viril, si ferme, intransigeant et sur de lui, m'apparaissait à présent si fragile, si vulnérable, nécessitant tant de tendresse, ça me donnais envie de le bercer tout contre moi... Je restais là toute l'après-midi à méditer sur les révélations d'Anna... et à 17h pile, j'étais dans le hall, dans une tenue de rigueur prête à l'accompagner faire mes excuses à Sandra...


(A suivre...)


La belle et la bête (21)

La belle et la bête




Notes: Oui je sais il était temps que la suite arrive au risque de vous voir débarquer chez moi pour me donner des coups de martinet jusqu'à ce que la suite soit écrite... La difficulté c'est que chaque fous que j'espace trop les épisodes de l'histoire, je suis obligée de relire les 20 chapitres pour de nouveau partager les ressentis des personnages et m'imprégner de chaque détail... Pour que la suite soit cohérente et plaisante... Ou tout du moins j'essaye... :D

Et sans vous mentir ça prend un temps fou... et franchement ça me manque de ne pas poster plus souvent de manière générale mais comme d'hab' ma vie est un marathon sans fin et faut que j'ai un ordre de priorité ... Surtout si je ne veux pas passer sur les genoux de Monsieur... Et j'aime les petites fessées sympas, mais quand il est déçu parce que je n'ai pas fait ce qui était important pour mon bien être, comme travailler par exemple, la punition passe beaucoup moins bien et j'ai le cœur gros... Je préfère quand il est fière de moi. Mais promis je m'accroche car je tiens coûte que coûte à mener cette histoire à son terme avant septembre prochain... Car après j'ai d'autres projets juteux pour ce blog... Mystère... 

PS: Lilou promis je n'ai pas oublié ton récit !!

Carpe Diem, 
Enjoy your life, 
Live every day as the last one, 
Lee.



*****


Chapitre 21: Le reine du silence.
 
 Narrateur: Kyara




Samedi 25 juillet

Ma nuit fût très agitée, et pleine de courtes phases de sommeil entrecoupées de courtes insomnies durant lesquelles j'évitais à tout pris de réfléchir même si la journée de la veille me torturais. Mais je voulais rester ferme, j'avais trop ouvert ma carapace et à présent la souffrance que je ressentais était tel qu'il me fallait un bouclier pour de nouveau prendre une certaine distance affective vis à vis de Monsieur. Tout ce qu'il m'avais apporté depuis 3 semaines avait tellement compté pour moi que j'en avais presque oublié qu'à la fin de l'été chacun retournerais chez soi... Mais pour aller où ? Faire quoi ? Repasser mon bac ? Vivre chez mes parents ? Tout cela m'angoissais à me nouer l'estomac... 

Je descendis de bon matin au petit déjeuner avant que Monsieur n'arrive, embarquais un pain au chocolat et filais direct à la bibliothèque m'avancer pour une rédaction à lui rendre le lundi suivant. Anna qui m'avais vu passer dû l'informer que je m'étais déjà mise au travail sans l'attendre au petit déjeuner car il arriva avec son thé fumant, un sachet de biscuit et une pomme. Je fis mine d'être très concentrée sur mon devoir. 

- Bonjour Kyara, me dit il. 
Sans lever la tête je lui répondit le plus neutre possible. 
- Bonjour Monsieur. 
- Tu as bien dormi ? Tu as eu le temps de prendre ton petit déjeuner ? 
- Oui Monsieur.
- Ah... Bon je vois que tu travailles déjà, c'est bien.  Ce n'est pas grave nous discuterons plus tard. 
Il semblait un peu interloqué mais finit par s'asseoir à son bureau et trier une pile de courrier immense. J'avais beaucoup de mal à me concentrer sur mon devoir mais évitais à tout prix de lever le regard ou de trop réfléchir. Mais j'avais du mal à oublier cette boule d'angoisse qui me nouais le creux de l'estomac. Une heure plus tard je n'avais écris qu'une page... Monsieur commençais à remarquer mon manque de concentration et plus il me jetais des coups d’œil furtifs moins je réussissais à m'atteler à ma tâche. Il finit par me fixer du regard et rompre le silence.

- Vous vous en sortez Kyara ? 
- Oui oui. 
- Oui Monsieur.
Je levais les yeux au ciel agacée qu'il me reprenne. 
- Kyara vous êtes priée de ne pas lever les yeux au ciel quand je vous fais une remarque qui plus est dans votre intérêt.
- ...
- Est ce que c'est entendu Kyara ?
- Oui Monsieur.
- Bien.
Un silence ce fit, puis il reprit:
- Avez vous besoin d'aide ?
- Non merci Monsieur.
- Vous êtes sure ?
- Ouii. Prononçais un peu trop vivement.
- Oui Monsieur Kyara. Combien de fois faut-il que je me répète ?
- J'ai compris Monsieur, je ferais attention. Assenais-je en insistant bien sur le mot Monsieur. 

Il ne répondit rien mais semblait contrarié. Il me laissa cependant poursuivre mon devoir pendant encore une bonne heure. A l'approche de l'heure du déjeuner, il me demanda:

- Vous avez fini votre rédaction ? 
- Presque j'en suis à la conclusion.
- Dites moi quand c'est fait je souhaiterais que nous la corrigions ensemble avant le déjeuner, comme cela s'il manque quelques détails cela vous laissera le temps de la revoir avant lundi. 

Cette idée ne m’enchantais guère mais je ne voulais pas provoquer la moindre source de conflit et éviter le moindre échange qui pourrais me détourner de ma résolution d'être la plus distante possible. Au bout d'un quart d'heure voyant que je n'avançais toujours pas, il s'adressa une fois de plus à moi:

- Bon ce n'est pas grave si vous n'avez pas fini, je veux juste y jeter un coup d’œil, vous aurez largement le temps de réfléchir à votre conclusion d'ici lundi.

Je me levais lentement et lui tendis ma copie. Il me regarda quelques instants puis se pencha sur ma rédaction, au fur et à mesure de sa lecture son regard s'assombrissait. Quand il leva la tête il semblait préoccupé. J'évitais à tout pris son regard. 

- Kyara je suis un peu étonne vous m'avez habitué à mieux, c'est bourré de fautes d'orthographe, les paragraphes de votre plan ne sont pas du tout égaux, les transitions n'ont aucun rapport et le contenu manque de rigueur, il manque plein d’éléments, on dirait que vous n'avez même pas lu le chapitre de la Bête humaine sur lequel porte la rédaction. 
Sa remarque me froissais, mais je savais pertinemment que j'étais trop distraite pour me concentrer avec rigueur. Je ne su quoi répondre.
- ...
- Kyara que se passe t-il ? Je vous ai observé pendant que vous rédigiez, vous sembliez complétement dans la lune ...
- ...
- C'est à cause de ce qu'il s'est passé hier... ?
Une vague de gêne et de honte m’envahis, je tentais de rester le plus neutre possible.
- ...
- Kyara je vous parle, et j'aimerais que vous me répondiez.
- Je ne sais pas Monsieur.
- Qu'est ce que tu ne sais pas ?
- Ben... Pourquoi je n'arrive pas à me concentrer.
- J'ai l'intime conviction que c'est à cause d'hier et que vous m’évitez depuis ce matin. Mais je vous ai prévenu que nous poursuivrions notre conversation d'hier... Peut être le moment est il venu ? 
Il semblait d'un calme olympien. Il faut dire que mon mutisme ne l'aidais pas beaucoup.

- Bien puisque tu ne semble pas enclin à me parler, je vais commencer et j'aimerais que tu m'écoutes attentivement, c'est d'accord ? 
- Oui Monsieur.
- Bien... Je doit t'avouer que depuis hier cette histoire me tracasse beaucoup et que je ne sais pas comment démêler cette histoire... D'abord parce que je sens bien que la journée d'hier ne t'a pas convenue, peut être t'es tu ennuyée au repas ? Je ne sais pas... Mais tu semblais très en colère contre Sandra, et je ne comprend vraiment pas pourquoi, et il me tient à cœur que tu m'expliques... Est ce à cause de la soirée dansante que j'ai donné il y à quelques jours, quand j'ai refusé que tu nous accompagne tout les deux dans le parc car nous devions avoir une conversation d'affaires privées Sandra et moi ? Est-ce parce que tu t'es ennuyée à table et tu considère que je ne t’apporte pas assez d'attention ? Ou parce que le fait que je te demandes de changer de tenue, fait que tu n'a pas eu le temps de faire du shopping comme je te l'avais promis ? Je t'avoues je suis perdu à ce sujet, mais il faut crever l'abcès parce que c'est entrain de nuire à l'équilibre que nous avions trouvé et aux révisions de ton bac... Et je tiens à honorer la promesse que je t'ai faite, sur le fait que tu l'obtiendrais... Je ne sais pas pour quel raison tu t'es comporté ainsi, en revanche à moins que tu ne me dise le contraire aujourd'hui, tu as délibérément fait en sorte que Sandra se brûle les pieds sur la méduse enfouie dans le sable ... Et je sais que tu n'est pas foncièrement quelqu'un de méchant... cependant il t'arrive d'avoir des comportements un peu trop vifs... Et au même titre que pour Anna la dernière fois, je ne tolérai pas que tu portes atteinte à mes amis ou à mes employés. J'aimerais donc que tu t'expliques sur le sujet... 

Son petit discours m'emplissait de culpabilité, mais je me sentais prostrée, incapable de m'expliquer sur le sujet ou de définir ce que je pouvais ressentir. En fait j'évitais même à tout prix de ressentir le moindre sentiment. 
- Honnêtement... je ne sais pas quoi dire Monsieur. 
- Kyara tu n'es plus une enfant et veut être traitée en adulte, et pour cela il faut que tu agisses comme tel. 
- ...
- Puisque tu ne sais pas quoi dire voilà ce que je te propose: ou tu prend le temps de réfléchir cet après-midi et tu viens avec moi en fin de journée rendre visite à Sandra pour t'excuser et t'expliquer avec elle, et dans ce cas tu auras une simple punition.. Je ne sais pas quoi encore mais tu aura une sanction... Ou tu refuses de t'expliquer et de m'en parler, et dans ce cas là je veux d'ici demain matin que tu me propose une punition à te donner à la hauteur de ta faute que tu accepteras sans broncher. Je dois t'avouer que la deuxième solution m'embête et me décevrais grandement, car te fesser sans la moindre explications serait un échec pour moi. Mais je ne veux pas que cela affecte notre travail et notre relation que j'apprécie beaucoup. Ou alors tu décides de ne pas assumer, et dans ce cas là c'est que tu n'a tiré aucune leçon de ce que je t'ai appris et tu es libre de t'en aller... 
- ...
- Qu'en penses tu Kyara ? 
- Je ne sais pas Monsieur, il faut que je réfléchisse. Continuais-je impassible. 
- Tu sais Kyara c'est très frustrant pour moi de m'investir, de t'expliquer le pourquoi du comment en essayant d'être juste avec toi, surtout étant donné ton comportement et de n'avoir aucune réponse. J'ai l'impression de m'adresser à un mur... Je pensais que notre relation et la confiance que nous avions établis nous permettais de dialoguer malgré les difficultés.
- Je vais y réfléchir... promis. 
- Je te laisse jusqu'à 17h, et ne te donnerais aucun travail cet après midi, pour que tu puisse y réfléchir. Et si tu décides de rester j'aimerais que tu revois sérieusement ta rédaction, d'accord ? 
- Oui Monsieur. 
- Bien... on va aller déjeuner alors ? 
- Monsieur ? 
- Oui Kyara. 
- Je n'ai pas très faim, est ce que je peux monter dans ma chambre ? 
- Anna à fait à manger ce n'est pas très correct.
- J'ai besoin d'être un peu seule, c'est exceptionnel, s'il vous plait ? 
Une ombre passa sur son visage il semblait très inquiet. 
- ... 
- Heu.. 
- S'il vous plait. Dis je sentant que l'émotion commençais à m'envahir. 
- D'accord mais je compte sur toi, pour venir me voir à 17h et me dire où tu en es de ta réflexion. 
- Oui Monsieur.
- Tu me promets ? 
- Oui promis Monsieur.
Pile à ce moment là mon ventre fit un énorme gargouillis, en réalité j'étais affamée mais je ne voulais pas déjeuner avec lui. Il me fit une moue mi amusée mi réprobatrice.
- Tu peux y aller si tu veux...  Je vais dire à Anna de te monter un plateau... 

Sa dernière phrase brisa mes dernières barrières, et je me dépêchais de tourner les talons, pour aller m'effondrer sous les édredons dans ma chambre. Perdue... 

( A suivre...)



samedi 2 mai 2015

Sé-CUL-rité ! (1)

Pratiquer le BDSM sans dangers !!!



ATTENTION: Certaines images sont susceptibles de choquer les âmes sensibles (fin du post) ! Il s'agit de photos de pratiques BDSM très hard, dont il faut se prémunir pour éviter justement de se mettre en danger !

Faites moi plaisir (surtout pour ceux qui débutent et découvrent leurs premiers émois), prenez connaissance, ici sur mon blog, ou ailleurs, des mesures de sécurité minimales à connaitre quand on à des relations BDSM ! Les accidents arrivent plus souvent qu'on ne le pense....




Depuis quelques temps j'ai fais mes premiers pas dans des domaines du bdsm bien différents de la discipline domestique classique... La variation du nombre de pratiques variées du bdsm, est telle une palette de couleur infinies, sans cesse réinventée. Cependant il faut avouer que certaines pratiques sont plus sévères que d'autres, ou bien plus douloureuses que d'autres en fonction des résistances et plaisirs de chacun. Malgré tout, en ayant toujours essayé de me protéger des risques de ce monde là, je me suis demandé quels étaient les dangers éventuelles de certaines pratiques ou encore comment être certain de ne jamais dépasser les limites de son partenaire ? Le genre de question que peu se pose, ou de façon peu approfondie....

Jusqu'au jour où l'accident mortel arrive pour un self-bondage mal maitrisé...  Et là vous perdez un ami... Un ami qui pourtant n'avait rien d'un novice et s'est retrouvé pendu.... Un ami à Lee....

Alors j'ai commencé à m'informer pour ma sécurité personnelle et j'ai réalisé que c'est un point que je n'avais jamais encore aborder sur mon blog. Or pour l'avoir fait moi même étant plus jeune, je sais que mon blog est entre autre régulièrement lu par de jeunes débutant(e)s, comme moi il y à encore quelques mois, et que bien souvent on est très mal informé des sécurités à prendre, essentielles si on ne veut pas faire les mauvaises rencontres, ou prendre le coup de trop... Le BDSM est un équilibre à l'image de mon nom "Lee Funambule" entre plaisirs et douleurs... Un mélange subtil, qui mal dosé peux devenir mortel si on ne fait pas attention (et non je vous assure je ne dramatise pas)...  

Alors régulièrement j'aborderais des sujets thématiques pour prévenir de la sécurité bdsm, mais c'est également l'occasion pour ceux qui voudrons bien partager leurs "mauvaises expériences" de venir nous raconter comment nous prémunir mais aussi éviter les pièges que eux même ont vécu. Je n'ai pas la science infuse du tout dans le domaine, et je serais ravie que des personnes plus avertis viennent compléter mon discours. 


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Thème du jour: Faire des rencontres en toute sécurité !



1- Avoir un pseudo: Avant toute chose, lorsque vous voulez rencontrer quelqu'un sur le net, il est préférable d'utiliser un pseudo et une adresse mail spécifique. Vous vous doutez bien que je ne m'appelle pas Lee dans la réalité... Premièrement cela vous permet de garder entièrement votre anonymat, et deuxièmement si on pirate votre mailing on à pas accès à vos contacts professionnels par exemple.... Surtout si le BDSM fait parti de votre jardin secret...



2- Pas de photos: N'envoyez jamais de photos ou de vidéos de vous à un inconnu.... Ou à une connaissance BDSM récente... J'ai vu trop de personnes qui ont été abusées dans ce domaine, et j'en ai moi même fait les frais... Vous ne savez pas ce que les gens peuvent faire de vos photos...  Les vendre à un site internet, les diffuser, les envoyer à certaines de vos connaissances etc... 
 Pareille si vous allez à une soirée BDSM, à moins que vous ne teniez vous même l'appareil photo je vous déconseille de vous laisser prendre en photos. Un mec que vous connaissez peu qui insiste trop pour avoir une photo de vous nu, c'est qu'il y à un truc qui cloche...



3- Pas d'infos trop personnelles: Ne donnez jamais votre adresse, vos coordonnées bancaires... Voir même restez vague sur la ville ou vous habitez ou encore votre situation professionnelle. Par exemple ne dites pas: " Je suis garagiste chez Toyota à Neuilly-sur-Seine" mais "Je tiens un garage sur Paris"... Je sais que pour faire confiance à l'autre il faut se dévoiler, mais dans ce cas là, faites le sur vos goût ou vos passions, ou vos plaisirs BDSM... Mais restez vague sur tout ce qui se rapporte à votre identité... On ne sait JAMAIS à 100% qui se cache de l'autre côté de l'écran.



4- Webcam et téléphone: Ne donnez jamais votre numéro de téléphone tout de suite. Échangez d'abord par mail ou messageries instantanées. Avant la première rencontre favorisez un appel téléphonique, ou une webcam sur skype (pareille, ayez un compte skype spéciale bdsm, on ne sait jamais). Cela vous permet d'entendre la voix de votre potentiel futur partenaire, de le visualiser... De voir si son apparence renvoi à ce qu'il avait décrit de lui même ... Si il n'a pas trop mentit sur son âge... Personnellement un mec qui ment dès le départ sur son âge, moi c'est fini maintenant, je le dégage direct... Si il peux vous mentir sur sur son âge avant même de le rencontrer, il peux vous mentir sur tellement d'autres choses.



5- Menez votre enquête: Si vous êtes sur un forum ou un site internet où vous connaissez quelques personnes, essayer de voir si d'autres gens le connaissent en réel, et qu'elles ont été leurs expériences avec cette personne. Fiez-vous à votre instinct... Vérifiez si cette personne n'a pas plusieurs comptes, sur plusieurs sites, si les informations sont les mêmes ... Etc. Menez votre enquête avant toute rencontre.



6- Première rencontre dans un lieu public: Ne JAMAIS déroger à cette règle !! La première rencontre doit se faire en public, dans un parc très fréquenté, un bar, un café, un resto, un musée... Un endroit où il y à beaucoup de monde, et où en cas de besoin vous pouvez fuir ou appeler du secours facilement... Et un(e) dominant(e) qui s'y refuse est une personne qui à quelque chose à cacher... Ou cette personne veut trop de contrôle sur vous avant même de vous connaitre, ou elle à menti sur quelques chose, etc... C'est le test obligatoire de vérification. 



7- Jamais le premier soir: Lors de la première rencontre, je vous conseille vivement d'attendre la deuxième entrevue pour la première fessée, ou le premier je ne sais quoi... C'est frustrant certes, mais cela permet de prendre du recul et d'être certains que c'est avec cette personne qu'on veut se lancer ! Il m'est arrivée sur le moment de me sentir coincée face à quelqu'un de trop insistant à qui je n'aurais pas osée dire non, et finalement de prévoir la fessée sur une deuxième rencontre, m'a permis de la refuser... Alors c'est très frustrant pour celui qui se prend un râteau, mais le bdsm est un plaisir partagé, si on à pas envie il faut savoir dire NON !

 

9- Un lieu neutre: Évitez de faire la première rencontre chez vous ou chez lui, favorisez un hôtel ! Oui je sais, l'hôtel ce n'est pas très confortable, on ne peux pas faire trop de bruit etc. Mais chez vous c'est lui dévoiler votre adresse, et gare aux cambriolages... Bien plus couramment qu'on ne le pense... Et chez lui... Qui vous dit que il y à pas 4 autres mecs qui vous attendent avec une caméra pour une tournante dans son salon...  Un petit viol collectif ?! Non ça vous dit pas.... Ben moi non plus ! Donc un lieu neutre pour une première c'est plus sûr.



8-Prévenez une personne de confiance: OBLIGATOIRE ! Même si vous ne lui dites pas que vous faites une rencontre BDSM, dites lui au moins que vous faites une rencontre amoureuse/internet, ou juste dites lui où vous êtes même sans lui donner plus d'explications. Convenez par exemple (c'est ce que moi je faisait), que toutes les heures vous envoyez un texto à votre ami, ainsi si au bout d'un quart d'heure il ne reçoit rien, il vous appelle. Si au bout d'une heure, il n'a pas de nouvelles, il doit envoyer les flics ! D'où l'importance de lui fournir L'ADRESSE EXACTE du lieu où vous êtes. 
 Et dans vos textos convenez d'un mot de passe... Car si vous avez affaire à un psychopathe, et que vous lui dites, faut que j'envoi un texto à ma copine, pour lui dire que je vais bien, et qu'il l'écrit à votre place, alors qu'en fait vous êtes attaché la tête en bas dans sa cave.... Ben votre ami ne se doutera de rien. C'est pour cela que dans mes textos devait forcément apparaitre le mot chat... ("Et au fait ton chat va bien ?", "Oui j'ai enmené mon chat chez le véto hier"). Si il y à le mot chat c'est que tout va bien et qu'on sait que c'est vous qui écrivez... Oui je passe pour une parano, mais j'ai la conviction intime que ça peut servir...



9- Le Safeword: littéralement mot de sécurité. Quand vous pratiquez avec un nouveau partenaire, choisissez une sorte de "mot de passe".... En effet vous ne vous connaissez pas encore très bien, ni vos plaisirs, ni vos limites... Et le bdsm surtout pour une fessée disciplinaire par exemple, on dit "non je veux pas de fessée, je vous en prie Monsieur", alors qu'au fond de nous on est tout excité et on se dit "Hmm chouette une fessée".... Comment notre partenaire peut il savoir, quand la douleur est trop forte ? Avec ce fameux safeword... 
 Choisissez en un que vous ne risquez pas de prononcer par inadvertance du style "Aïe ça fait mal", mais quelque chose qui sort du contexte comme par exemple le mot "courgette"... Prenez un mot facile à retenir, facile à prononcer, parfois sous le coup de l'émotion la personne soumise à du mal à le prononcer... Donc soyez très attentif à son langage corporel pour les dominants ! Pour ceux qui auraient du mal à prononcer le safeword sous le coup de l'émotion, prenez un objet dans votre main, par exemple un énorme grelot (qui du coup fait du bruit), et si ça ne va pas lâchez le sur le sol.... Si le grelot tombe, c'est comme le safeword, la personne dominante doit interrompre la sanction immédiatement, c'est que quelque chose ne va pas... Vous pouvez également si c'est vos toutes premières expériences choisir un code couleur... Feu vert, tout va bien, feu orange ça commence à faire mal, feu rouge c'est trop fort. Lorsque vous prononcez le safeword, la personne doit s'interrompre IMMÉDIATEMENT, il est votre filet de sécurité, aucune négociation possible, on interromps la punition dans l'instant. 



10- Prudence: Dans tous les cas soyez prudents ! Une personne m'a dit un jour: "On se remet toujours d'une séance pas assez sévère et frustrante, mais on n'oublie jamais le coup de trop qui à dépassé les limites de notre capacité à souffrir". Le bdsm est un long apprentissage très vaste... De mon point de vue il s'agit même d'un art, dans lequel on évolue sans cesse, il faut y aller progressivement. Introduisez des objets de pénitence petit à petit, apprenez à vous en servir, testez les sur vous, avant la correction, ou sur un oreiller... Evitez les entraves (cordes, bondages, menottes, ...) tant que vous n'avez pas une confiance totale en votre partenaire, et que vous ne maitrisez pas les sécurités de l'entrave... Apprenez à dire non, même si vous avez peur de décevoir votre partenaire... Prenez le temps de vous connaitre, vos limites, vos envies.. Cela vous permet de savourer et de ne pas tout faire tout de suite, de se laisser des découvertes pour plus tard et d'apprendre à se connaitre... Renseignez vous sur le matériel que vous utilisez, demandez conseils à des dominants ou des soumis plus expérimentés... Soyez à l'écoute ! Ne pratiquez jamais sous l'emprise de quelconque produit, alcool, drogue, etc... Même si on boit peu, les sensations sont tronquées, nos limites différentes, et on est moins attentif ! Pour continuer à prendre du plaisir, apprenez à vous protéger ! 


Voilà les 10 points essentiels quand on débute selon moi. Pour ceux qui m'ont lu, j'espère que cela vous aura été utile et vous servira; ne serait-ce qu'à le partager autour de vous... Les gens sont trop mal informés sur cet aspect à mon goût... Je sais que je passe pour la parano de service (ce que j'assume entièrement sans regrets), mais j'ai eu de mauvaises expériences parfois, que je vous raconterais dans d'autres points sécurité, et croyez-moi, il suffit d'une fois.... 



Le BDSM doit rester un plaisir....



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Images (qui selon moi) font parties des dérapages BDSM (et encore je suis soft)


Je n'ai rien contre quelques marques, j'aime même en avoir un peu....
Comme un souvenir gravé sur ma peau...
 mais il y à des limites !



Je suis amoureuse de la brosse...
Mais jamais je n'accepterais d'avoir les fesses dans cet état... JAMAIS !



 Le bondage oui mais quand on le maitrise... Coupez la circulation sanguine trop longtemps peut engendrer un danger vital !


 BDSM ne rime pas avec violence ! Cette photo parle d'elle même... 
J'en ai froid dans le dos... 


Lee qui aurais aimer savoir cela bien plus tôt, 
qui aurais ainsi pu s'éviter de sacrées mauvaises surprises, 
qui espère que cet article servira à d'autres, 
Lee qui pense à vous !