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samedi 16 mai 2015

La belle et la bête (21)

La belle et la bête




Notes: Oui je sais il était temps que la suite arrive au risque de vous voir débarquer chez moi pour me donner des coups de martinet jusqu'à ce que la suite soit écrite... La difficulté c'est que chaque fous que j'espace trop les épisodes de l'histoire, je suis obligée de relire les 20 chapitres pour de nouveau partager les ressentis des personnages et m'imprégner de chaque détail... Pour que la suite soit cohérente et plaisante... Ou tout du moins j'essaye... :D

Et sans vous mentir ça prend un temps fou... et franchement ça me manque de ne pas poster plus souvent de manière générale mais comme d'hab' ma vie est un marathon sans fin et faut que j'ai un ordre de priorité ... Surtout si je ne veux pas passer sur les genoux de Monsieur... Et j'aime les petites fessées sympas, mais quand il est déçu parce que je n'ai pas fait ce qui était important pour mon bien être, comme travailler par exemple, la punition passe beaucoup moins bien et j'ai le cœur gros... Je préfère quand il est fière de moi. Mais promis je m'accroche car je tiens coûte que coûte à mener cette histoire à son terme avant septembre prochain... Car après j'ai d'autres projets juteux pour ce blog... Mystère... 

PS: Lilou promis je n'ai pas oublié ton récit !!

Carpe Diem, 
Enjoy your life, 
Live every day as the last one, 
Lee.



*****


Chapitre 21: Le reine du silence.
 
 Narrateur: Kyara




Samedi 25 juillet

Ma nuit fût très agitée, et pleine de courtes phases de sommeil entrecoupées de courtes insomnies durant lesquelles j'évitais à tout pris de réfléchir même si la journée de la veille me torturais. Mais je voulais rester ferme, j'avais trop ouvert ma carapace et à présent la souffrance que je ressentais était tel qu'il me fallait un bouclier pour de nouveau prendre une certaine distance affective vis à vis de Monsieur. Tout ce qu'il m'avais apporté depuis 3 semaines avait tellement compté pour moi que j'en avais presque oublié qu'à la fin de l'été chacun retournerais chez soi... Mais pour aller où ? Faire quoi ? Repasser mon bac ? Vivre chez mes parents ? Tout cela m'angoissais à me nouer l'estomac... 

Je descendis de bon matin au petit déjeuner avant que Monsieur n'arrive, embarquais un pain au chocolat et filais direct à la bibliothèque m'avancer pour une rédaction à lui rendre le lundi suivant. Anna qui m'avais vu passer dû l'informer que je m'étais déjà mise au travail sans l'attendre au petit déjeuner car il arriva avec son thé fumant, un sachet de biscuit et une pomme. Je fis mine d'être très concentrée sur mon devoir. 

- Bonjour Kyara, me dit il. 
Sans lever la tête je lui répondit le plus neutre possible. 
- Bonjour Monsieur. 
- Tu as bien dormi ? Tu as eu le temps de prendre ton petit déjeuner ? 
- Oui Monsieur.
- Ah... Bon je vois que tu travailles déjà, c'est bien.  Ce n'est pas grave nous discuterons plus tard. 
Il semblait un peu interloqué mais finit par s'asseoir à son bureau et trier une pile de courrier immense. J'avais beaucoup de mal à me concentrer sur mon devoir mais évitais à tout prix de lever le regard ou de trop réfléchir. Mais j'avais du mal à oublier cette boule d'angoisse qui me nouais le creux de l'estomac. Une heure plus tard je n'avais écris qu'une page... Monsieur commençais à remarquer mon manque de concentration et plus il me jetais des coups d’œil furtifs moins je réussissais à m'atteler à ma tâche. Il finit par me fixer du regard et rompre le silence.

- Vous vous en sortez Kyara ? 
- Oui oui. 
- Oui Monsieur.
Je levais les yeux au ciel agacée qu'il me reprenne. 
- Kyara vous êtes priée de ne pas lever les yeux au ciel quand je vous fais une remarque qui plus est dans votre intérêt.
- ...
- Est ce que c'est entendu Kyara ?
- Oui Monsieur.
- Bien.
Un silence ce fit, puis il reprit:
- Avez vous besoin d'aide ?
- Non merci Monsieur.
- Vous êtes sure ?
- Ouii. Prononçais un peu trop vivement.
- Oui Monsieur Kyara. Combien de fois faut-il que je me répète ?
- J'ai compris Monsieur, je ferais attention. Assenais-je en insistant bien sur le mot Monsieur. 

Il ne répondit rien mais semblait contrarié. Il me laissa cependant poursuivre mon devoir pendant encore une bonne heure. A l'approche de l'heure du déjeuner, il me demanda:

- Vous avez fini votre rédaction ? 
- Presque j'en suis à la conclusion.
- Dites moi quand c'est fait je souhaiterais que nous la corrigions ensemble avant le déjeuner, comme cela s'il manque quelques détails cela vous laissera le temps de la revoir avant lundi. 

Cette idée ne m’enchantais guère mais je ne voulais pas provoquer la moindre source de conflit et éviter le moindre échange qui pourrais me détourner de ma résolution d'être la plus distante possible. Au bout d'un quart d'heure voyant que je n'avançais toujours pas, il s'adressa une fois de plus à moi:

- Bon ce n'est pas grave si vous n'avez pas fini, je veux juste y jeter un coup d’œil, vous aurez largement le temps de réfléchir à votre conclusion d'ici lundi.

Je me levais lentement et lui tendis ma copie. Il me regarda quelques instants puis se pencha sur ma rédaction, au fur et à mesure de sa lecture son regard s'assombrissait. Quand il leva la tête il semblait préoccupé. J'évitais à tout pris son regard. 

- Kyara je suis un peu étonne vous m'avez habitué à mieux, c'est bourré de fautes d'orthographe, les paragraphes de votre plan ne sont pas du tout égaux, les transitions n'ont aucun rapport et le contenu manque de rigueur, il manque plein d’éléments, on dirait que vous n'avez même pas lu le chapitre de la Bête humaine sur lequel porte la rédaction. 
Sa remarque me froissais, mais je savais pertinemment que j'étais trop distraite pour me concentrer avec rigueur. Je ne su quoi répondre.
- ...
- Kyara que se passe t-il ? Je vous ai observé pendant que vous rédigiez, vous sembliez complétement dans la lune ...
- ...
- C'est à cause de ce qu'il s'est passé hier... ?
Une vague de gêne et de honte m’envahis, je tentais de rester le plus neutre possible.
- ...
- Kyara je vous parle, et j'aimerais que vous me répondiez.
- Je ne sais pas Monsieur.
- Qu'est ce que tu ne sais pas ?
- Ben... Pourquoi je n'arrive pas à me concentrer.
- J'ai l'intime conviction que c'est à cause d'hier et que vous m’évitez depuis ce matin. Mais je vous ai prévenu que nous poursuivrions notre conversation d'hier... Peut être le moment est il venu ? 
Il semblait d'un calme olympien. Il faut dire que mon mutisme ne l'aidais pas beaucoup.

- Bien puisque tu ne semble pas enclin à me parler, je vais commencer et j'aimerais que tu m'écoutes attentivement, c'est d'accord ? 
- Oui Monsieur.
- Bien... Je doit t'avouer que depuis hier cette histoire me tracasse beaucoup et que je ne sais pas comment démêler cette histoire... D'abord parce que je sens bien que la journée d'hier ne t'a pas convenue, peut être t'es tu ennuyée au repas ? Je ne sais pas... Mais tu semblais très en colère contre Sandra, et je ne comprend vraiment pas pourquoi, et il me tient à cœur que tu m'expliques... Est ce à cause de la soirée dansante que j'ai donné il y à quelques jours, quand j'ai refusé que tu nous accompagne tout les deux dans le parc car nous devions avoir une conversation d'affaires privées Sandra et moi ? Est-ce parce que tu t'es ennuyée à table et tu considère que je ne t’apporte pas assez d'attention ? Ou parce que le fait que je te demandes de changer de tenue, fait que tu n'a pas eu le temps de faire du shopping comme je te l'avais promis ? Je t'avoues je suis perdu à ce sujet, mais il faut crever l'abcès parce que c'est entrain de nuire à l'équilibre que nous avions trouvé et aux révisions de ton bac... Et je tiens à honorer la promesse que je t'ai faite, sur le fait que tu l'obtiendrais... Je ne sais pas pour quel raison tu t'es comporté ainsi, en revanche à moins que tu ne me dise le contraire aujourd'hui, tu as délibérément fait en sorte que Sandra se brûle les pieds sur la méduse enfouie dans le sable ... Et je sais que tu n'est pas foncièrement quelqu'un de méchant... cependant il t'arrive d'avoir des comportements un peu trop vifs... Et au même titre que pour Anna la dernière fois, je ne tolérai pas que tu portes atteinte à mes amis ou à mes employés. J'aimerais donc que tu t'expliques sur le sujet... 

Son petit discours m'emplissait de culpabilité, mais je me sentais prostrée, incapable de m'expliquer sur le sujet ou de définir ce que je pouvais ressentir. En fait j'évitais même à tout prix de ressentir le moindre sentiment. 
- Honnêtement... je ne sais pas quoi dire Monsieur. 
- Kyara tu n'es plus une enfant et veut être traitée en adulte, et pour cela il faut que tu agisses comme tel. 
- ...
- Puisque tu ne sais pas quoi dire voilà ce que je te propose: ou tu prend le temps de réfléchir cet après-midi et tu viens avec moi en fin de journée rendre visite à Sandra pour t'excuser et t'expliquer avec elle, et dans ce cas tu auras une simple punition.. Je ne sais pas quoi encore mais tu aura une sanction... Ou tu refuses de t'expliquer et de m'en parler, et dans ce cas là je veux d'ici demain matin que tu me propose une punition à te donner à la hauteur de ta faute que tu accepteras sans broncher. Je dois t'avouer que la deuxième solution m'embête et me décevrais grandement, car te fesser sans la moindre explications serait un échec pour moi. Mais je ne veux pas que cela affecte notre travail et notre relation que j'apprécie beaucoup. Ou alors tu décides de ne pas assumer, et dans ce cas là c'est que tu n'a tiré aucune leçon de ce que je t'ai appris et tu es libre de t'en aller... 
- ...
- Qu'en penses tu Kyara ? 
- Je ne sais pas Monsieur, il faut que je réfléchisse. Continuais-je impassible. 
- Tu sais Kyara c'est très frustrant pour moi de m'investir, de t'expliquer le pourquoi du comment en essayant d'être juste avec toi, surtout étant donné ton comportement et de n'avoir aucune réponse. J'ai l'impression de m'adresser à un mur... Je pensais que notre relation et la confiance que nous avions établis nous permettais de dialoguer malgré les difficultés.
- Je vais y réfléchir... promis. 
- Je te laisse jusqu'à 17h, et ne te donnerais aucun travail cet après midi, pour que tu puisse y réfléchir. Et si tu décides de rester j'aimerais que tu revois sérieusement ta rédaction, d'accord ? 
- Oui Monsieur. 
- Bien... on va aller déjeuner alors ? 
- Monsieur ? 
- Oui Kyara. 
- Je n'ai pas très faim, est ce que je peux monter dans ma chambre ? 
- Anna à fait à manger ce n'est pas très correct.
- J'ai besoin d'être un peu seule, c'est exceptionnel, s'il vous plait ? 
Une ombre passa sur son visage il semblait très inquiet. 
- ... 
- Heu.. 
- S'il vous plait. Dis je sentant que l'émotion commençais à m'envahir. 
- D'accord mais je compte sur toi, pour venir me voir à 17h et me dire où tu en es de ta réflexion. 
- Oui Monsieur.
- Tu me promets ? 
- Oui promis Monsieur.
Pile à ce moment là mon ventre fit un énorme gargouillis, en réalité j'étais affamée mais je ne voulais pas déjeuner avec lui. Il me fit une moue mi amusée mi réprobatrice.
- Tu peux y aller si tu veux...  Je vais dire à Anna de te monter un plateau... 

Sa dernière phrase brisa mes dernières barrières, et je me dépêchais de tourner les talons, pour aller m'effondrer sous les édredons dans ma chambre. Perdue... 

( A suivre...)



5 commentaires:

  1. Toujours agréable à lire... Mais je pense, Lee, que ton Monsieur devrait s'occuper de toi comme pour Kyara : il y a beaucoup de fautes d'orthographe ... Allez, à la fessée :)
    LMCharlie

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    1. Mon cher Charlie, ne lui donnez pas tant de mauvaises idées, il à déjà l'esprit si vif, qu'il serait bien capable d'être inspiré par vos propos... Méchant ! Pensez à mes pauvres fesses si mignonnes et si blanches pour l'instant... Elles sont si innocentes Monsieur le juge ! :p Merci pour le compliment,

      Bise,
      Lee.

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  2. alléluia !! enfin la suite ! je l'attendais avec impatience mais la chère lee tu laisse vraiment sur notre faim et en plein suspens vivement la suite sera elle plus rapide a venir que celle ci ? rire et je suis également très impatiente de voir mon récit =)

    en tout cas j'adore toujours autant te lire ;)

    amicalement lilou

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    1. Merci Lilou pour ton soutient précieux et infaillible, juste pour te faire mentir je viens de publier la suite... Quelle vilaine je suis ! L'impatience est le fruit de notre jouissance,

      Philosophiquement et amicalement,
      Lee.

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