Translate

vendredi 27 juin 2014

Coeur de chair et Coeur de pierre...

 
 
L'attachement

 
Je me permet un petit écrit, un petit ressenti, des petites interrogations sur l'attachement qu'on peut avoir dans la fessée quand on ne la pratique pas dans un couple. Certains me trouveront pessimiste, ce n'est pas forcément le cas, j'essaye juste d'apprendre à me protéger. Je partage avec vous mon cheminement à ce sujet à cœur ouvert (et pas en cœur de pierre), je suis avide de vos points de vues, sans jugements pour ce que j'ose partager avec vous dans ce post merci (car ce n'est pas si facile). Entre philosophie et poésie, merci à tous ceux qui me liront, et encore plus à ceux qui m'enseigneront et partageront leur humanité par un commentaire.


 
 
 
*****

 
Dans l'attachement, il y à tâche. Comme une encre noir sur un tableau de paradis blanc. La fessée un jour nous tombe dessus. Films, magazines, internet, école, quelque soit la manière, elle s'insinue peu à peu en nous. Nous prenons conscience chacun à notre rythme qu'elle est ancrée en nous. Qu'elle nous ronge de l'intérieur. Certains peuvent s'en passer, d'autres non. Certains se diront accro. Moi je dirait que c'est l'équilibre qui me manquait. La pièce d'un puzzle qui me manquait pour m'épanouir pleinement: besoin vital à mon bonheur. Certains, beaucoup, la majorité peut être ne comprendront pas à quel point mes mots ne sont pas dit à la légère. Mais la fessée à changé ma vie radicalement, mais là n'est pas le fond du problème.
 
En effet, plus la découverte avance, plus on tâtonne, plus on découvre, plus on observe, plus l'envie est forte. On se contente de récit, de vidéos, de forum. Mais cela ne marche souvent qu'un temps. Quand l'envie dépasse ce qui fait de nous des êtres parfois raisonnable, quand autour de nous personne ne peut nous faire partager ce fantasme, quand la fessée est plus ou moins notre secret, et que notre cul vierge brule d'impatience de vivre son baptême de rougeurs alors on "craque"...
 
Sous un faux nom, un pseudo, un nom de "jeu", avec une connexion cachée, un historique parfois effacé, la nuit, en cachette, quand notre entourage dors, on ose enfin farfouiller là où l'on sait que quelqu'un nous attend pour nous faire rougir le fessier. Je passerai sous silence les heures passées sur des forums, des tchats, des sites de rencontres, que sais-je, à envoyer des mails, filer les profils, échanger, parler, papoter, jusqu'à faire la ou les bonnes rencontres. Celle qui nous feront chavirer, jusqu'à se retrouver la jupe troussée, notre derrière prêt à être châtié et "soulagé" de cette attente (insoutenable).
 
Seulement voilà, partager un acte aussi sacré (je parle pour moi en tout cas) que la fessée ce n'est pas anodin. Confier son corps pour le fustiger, c'est un risque, un jeu ou l'on se sent en danger, ou l'adrénaline est présente, ou des papillons d'angoisses plaisantes nous envahissent. Le plaisir de jouer avec un feu plus ou moins maitrisé. Mais pour cela il faut une confiance. S'abandonner ainsi à l'autre corps, esprit et âme pour que la fessée soit réussie. A moins que vous ne préfériez une fessée mécanique dénuée de tout le reste. Pour avoir testé, je déteste. Aucun goût, aucune saveur, aucune envie, juste de la douleur. Si la fessée est donc donnée dans un cadre de confiance, alors c'est que l'on connait un minimum celui qui nous la donne. Que l'on à échangé, parlé, posé des questions, et que finalement un lien s'est fait à l'autre, qu'il nous à plus un minimum dans sa façon de nous fesser, mais aussi par son humanité.
 
J'ai toujours vécu mes fessées avec plus d'intensité, quand le lien à celui qui me l'administre est fort. Quand je partage d'autres choses avec cette personne, quel quelle soit. Cela peut aller de coups de fils réguliers téléphoniques, à des sorties au ciné, à des cadeaux offerts, en passant par un weekend à la mer, par des petites attentions du quotidien,  par un déjeuner partagé, par le fait de prendre avec sincérité des nouvelles de son partenaire ou encore en partageant tout simplement des goûts communs ou une partie d'échecs.

Bref, pour bien fessée, il faut finalement à mon gout partager d'autres choses. Ce qui est en soi plutôt sensé être agréable. C'est cela qui rend la relation si forte (ce n'est que mon humble avis). Mais voilà quand on est accro à la fessée, à l'équilibre (funambule) qu'elle nous apporte, aux sentiments qu'elle nous procure, à l'excitation que l'on ressent, aux sensations qui lui sont liées, en général on s'attache aussi à celui qui nous la donne. Quelque soit la nature de cet attachement, quand on trouve la bonne personne, le bon partenaire, un lien se crée, et une certaine dépendance nait.
 
Là est mon problème comment gère t-on cet attachement ? Doit on s'en protéger ? Au contraire le vivre pleinement ? Et la jalousie dans tout cela, dans le cas où chacun à plusieurs partenaires ? Faut-il accepter que ces relations soit éphémères ? Choisit t'on vraiment la façon dont on gère cet attachement ? Quand la fessée entre autres choses comble chez moi un manque affectif important, nécessaire à mon équilibre, que se passe t'il quand le manque est là ? Comment le gère t'on ? Faut il réellement définir un cadre dès le départ à cette relation ? Et quand l'un se laisse dépassé par ses sentiments et pas l'autre ?

Quand on a une relation de "cul" vous me pardonnerez l'expression, le cadre est défini, on sait pourquoi on est là. Mais dans la fessée, même si l'on se rencontre en premier pour cela, vu les sentiments que cela évoque, comment ne pas trop s'attacher ? Faut il varier les partenaires pour pallier à cela ? N'est il pas plus agréable d'avoir un partenaire fixe ? Le rêve finalement n'est il pas de partager cela en couple ? Et quand l'un des deux est obligé de couper court à la relation, comment se remet on de se lien qui est si fort et qui vient à disparaitre ?

Finalement l'attachement dans la fessée est à l'image des relations humaines ... Sauf qu'elles sont pour moi encore plus instables, variables, changeantes.. Finalement quand on abandonne son corps aux "coups" de l'autre on dit que l'on prend un risque.. Mais ce risque n'est il pas finalement d'y laisser régulièrement des morceaux de relations humaines... Des morceaux de son cœur (qu'ils soit amicaux, fraternels, amoureux, paternels, etc.).
 
Moi je suis humaine. Moi j'ai un cœur. Moi ce que je préfère dans la vie c'est l'homme et la femme. L'humain. L'humanité. Les relations humaines. C'est l'intensité et les échanges entre les humains qui donne pour moi entre autre un sens à notre existence. J'aime les gens. J'aime l'humain. J'aime L'humanité. J'aime aimer. Mais quand on aime trop... inconditionnellement... Qu'on est quelqu'un d'attachant, d'affectif, d'altruiste, qui est heureux que ceux qui l'entourent soient heureux. Que notre plus grand bonheur c'est de voir sourire tous ceux que l'on aime... jusqu'à quelle point y laisse t'on des plumes...

Partager une fessée se fait forcément avec des gens que j'apprécie... Mais souvent c'est éphémère , les relations évoluent , changent , se détériorent, se terminent, se distendent, se perdent... Chaque fois.. Et chaque fois je le paye avec un morceau de mon cœur... Car ceux qui pose la main sur mes fesses ont toujours une place particulière pour moi (et je ne parle pas ici forcément de sentiment amoureux..). Seulement voilà, au début il y à l'attachement et qui finit toujours par laisser une tache noire dans mon cœur... moi parfois je ne supporte plus et je ne sais pas comment vous faites...

Est ce moi qui suis trop sensible ? Qui me lie trop vite d'amitié ou plus avec autrui ? Qui aime trop les relations humaines, et ne sait pas me protéger ?
 
Parfois mon cœur est lourd d'abandons, de transparence, de blessures.. L'encre noirci mon paradis.. Au point où parfois je me dit que la fessée par des rencontre internet, c'est trop dangereux pour mon petit cœur.. Pour mon humanité, pour mon amour de l'humain... Parfois j'aimerai avoir une grande lame. Ouvrir ma poitrine du milieu de mes deux clavicules jusqu'au dessus de mon nombril. A vif, sans antidotes, ni calmants. Prendre mon cœur, et le mettre dans une boite bien cachée. Et glisser à la place près de mes poumons un cœur en pierre. Un qui est indifférent à l'homme, aux relations humaines et qui me laisserait vivre avec plaisir des fessées intenses, sans amitiés, sans sentiments, sans attachement, sans souvenirs passés.. Sans prendre le risque de perdre les gens qui m'entourent. Plus de déceptions ou de douleurs de l'âme. A la place une plaie béante, trace du vraie cœur arraché. Cicatrice douloureuse. Douleur physique, apaisant la douleur morale.
 
 
 
 
*****




 
J'ai au fond de moi l'espoir qu'un jour, quelqu'un aura la bonne clef pour ouvrir la boite où j'ai caché mon cœur, et sera en prendre soin, comme si c'était le sien.. Espoir réalisable ou utopie je ne sais pas...
 
 Mais pour l'instant les cœurs de pierre ne rêvent plus, ils survivent pour se protéger voilà tout...
 
 
 
Lee,
qui fidèle à elle même,
 se fait beaucoup de nœuds... 
 
 

mardi 17 juin 2014

La belle et la bête (13)

La belle et la bête

 



Notes: Hé oui... Enfin, j'ai repris la suite de mon histoire... !! J'ai même quelques chapitres d'avance qu'il faut que je peaufine... Il faut dire que ce chapitre je l'ai écrit, puis effacé, puis réécrit, puis abandonné, puis modifié, puis de nouveau effacé, puis réécrit, etc. Kyara et moi n'arrivions pas à nous mettre d'accord. Peut être que certains seront surpris de cet épisode, disant qu'elle exagère. Pourtant certains de ses sentiments me rappelle certaines choses de mon propre vécu, ou de certaines personnes qui m'entourent et c'est peut être pour cela que d'un côté je la comprend un peu... Sur ce je cours peaufiner les chapitres suivants !

En espérant que vous n'aurez pas perdu votre passion pour mon histoire, après tout ce temps,
Lee.

***

 
Chapitre 13: Quand tout explose.

Narrateur: Kyara


LUNDI 13 JUILLET

Lorsque je m'éveillai le lendemain, j'aperçu de gros nuages gris par la fenêtre. Sortir aujourd'hui à vélo ou se balader, me paraissait exclu. Tant mieux je n'aurai pas supporter de m'asseoir sur une selle étant donné les traces laissées par la cravache de la veille. Quelle punition ! Quel plaisir... J'étais honteuse de penser une chose pareille et en même temps je ne pouvais pas m'en empêcher. Que dirait Monsieur si il savait ce que je ressentait réellement lors de ses corrections ? Quand il était venue avant que je m'endorme la veille, sentir sa main se balader sur mes fesses encore tièdes, sentir son autorité m'enveloppée... m'avait... donné des espèces de petits frissons en bas du ventre, entre les cuisses. Comme le battement d'aile d'un papillon. Et ce n'étais pas désagréable. Certes je n'étais pas fière qu'il me punisse, et c'était assez douloureux. Mais c'est dans ces moment là aussi que je me sentais soutenue, cadrée, aimer, comme jamais auparavant. Et puis peu à peu il dégage un charme qui me plais... Argh... Mes pensées divagues... Et en même temps je ne peut nier, qu'après son départ hier, j'ai eu envie de jouer avec l'intimité de mon corps, et que je n'ai jamais ressenti cela avant hier soir. Comme des chatouilles et des caresses qui te remonte dans tout le bas du corps jusqu'à exploser. Était cela un orgasme ? ... Je réalisais tout à coup que j'aimais être fessée... Mon Dieu, qu'est ce qui cloche donc chez moi ?

Je décidais de ne plus penser à cela, de faire l'autruche, d'ignorer ces idées troublantes et filais, me préparer. Les deux journées qui suivirent se passèrent normalement sans accroche. J'eus même le temps de refaire mon devoir de jeudi dernier, mais au lieu de ma famille, j'inventais une histoire, qui finalement contenta tout aussi bien Monsieur. Nous avions presque installé une routine. Durant ces trois jours je travaillais d'arrache pied, et je sentais que je progressais. Il me félicitait. Me récompensais en essayant d'animer mes soirées. Tantôt il m'appris à jouer aux échecs. Tantôt il me fit découvrir les vins de sa cave personnelle. Je me sentais adulte et femme avec lui, autant que gamine. Mais j'était contente qu'il m'apprenne à reconnaitre les vins, qu'il me laisse les gouter. Je me sentais admirée. Grandir. Réussir. Il avait l'air fière de moi, de mon comportement, de ma remise  à niveau pour le bac. Et c'étais si agréable pour moi, de sentir, que comme n'importe qui je pouvais réussir les choses, que j'avais quelque chose d'intéressant, que j'étais apprécier pour ce que j'étais, tout simplement.

MERCREDI 15 JUILLET

Il me fit même une superbe surprise le mercredi soir. En effet très satisfait par mon travail fourni les trois précédents jours, il décida de finir les révisions de l'après midi un peu plus tôt. Il me laissa le champs libre pour me préparer et mettre une jolie tenue. J'optais pour une robe verte émeraude, m'arrivant à mi cuisse, ainsi qu'une large ceinture légèrement doré. Des petites ballerines assorties. Et laissai mes cheveux en cascade sur mes épaules.

Quand je le rejoignit, il me fit enfin visiter sa salle de cinéma. Une salle pas si grande que cela, avec un rétroprojecteur moderne et surtout d'immenses placards le long de tout les murs, et une énorme banquette moelleuse. Sur la table était disposé de la glace, des bonbons, des sandwichs, des pilons de poulet, des petits gâteau, une pizza, et plein d'autres cochonneries. Il fit coulisser les six gigantesques portes-coulissantes des différentes armoires de bois beige. Et là des centaines et des centaines de DVD apparaissèrent à mes yeux. Je n'avais jamais vu une telle collection. Voyant ma surprise il me dit en rigolant :

"- Et ben Kyara vous en faites une tête ?
- Je n'ai jamais vu autant de DVD de ma vie...
- Oui je reconnait que j'ai une sacrée collection...
- Mais combien en avez vous ?
- Environ 2600.
-2600...
- Oui à peu près ! dit il en souriant.
- Vous les avez tous vu ? questionnais je ébahie.
- A peu près oui...D'ailleurs choisis celui que tu veux.
- Il y en à trop... Impossible de choisir ! J'ai envie de tout voir du coup.
- Tu pourras venir regarder des films de temps en temps. Si tu es sage jeune fille, on aura même le temps d'en regarder parfois tout les deux comme ce soir. Tu veux une catégorie en particulier ? Vidéos comiques, humoristiques, dramatiques, d'action, de suspense, fantastique...
- Oh oui un film comique ! Et est ce que vous avez des films d'horreurs aussi ?
- Oui plein, tu peux en choisir un si tu veux.

Ainsi commença cette délicieuse soirée. Nous mangions nos diner améliorés avec envie, nous éclations de rire devant ce premier film comique, pliés sur le canapé. C'était vraiment une soirée très agréable comme j'en avait peu passé dans ma vie. Pour me faire plaisir il accepta même de lancer un deuxième film; d'horreur cette fois-ci. Quelques minutes après le début du film d'horreur, j'eut un petit coup de cafard... Monsieur était absorbé par le suspense de l'histoire. Moi je sursautait régulièrement mais sans réelle peur, plus par surprise. Je le regardais discrètement. D'un seul coup j'eu envie d'être dans ses bras, qu'il me pouponne. Me berce, me câline. J'avais envie de me sentir aimée, et protégée. Comme une petite poupée. Comme une petite fille qui à besoin de réconfort. Mais il n'étais pas question que je lui demande un telle chose... Après une longue réflexion, une idée germa alors dans ma tête. Je fit semblant de me plonger dans le film, et d'avoir de plus en plus peur, en couinant des petits bruits et en me cachant derrière un coussin. Au point où il finit par mettre le film sur pause.

" Kyara ça va ? Vous avez peur ? Je peux changer de film si vous le souhaitez ?
- Non Monsieur. Je... Je n'ai pas peur. Dis je en jouant la comédie.
- Si Kyara vous n'arrêtez pas de sursauter.
- Oui mais j'aime bien avoir un peu peur.
- Oui enfin bon... Faut pas que vous en fassiez des cauchemars non plus...
- Non ... Non...
- ...
- Est ce que je peux juste me rapprocher de vous Monsieur ?
- Oui. Me dit il avec un grand sourire.

Et il lança de nouveau le film. Je m'assit donc, à côté de lui. Epaule contre épaule. Mais rien que ce léger contact, accélérait mon souffle, et faisait battre mon cœur plus vite. Je fit de nouveau semblant d'avoir peur. Et au file du film, je posais ma tête puis une main dans la sienne, jusqu'à finir entièrement dans ses bras. Quel bonheur ! Indescriptible. Simple et violent. J'aurai voulu que le temps cesse. J'étais juste bien. L'esprit apaisée...

Arrivés à la fin du film. Il se redressa et me dit un grand sourire aux lèvres.

" - Je voit... en fait tout ce cinéma, c'était parce que tu voulais un câlin.
Je ne sais pas pourquoi je fût piqué au vif. Je me redressai avec précipitation.
- N'importe quoi !
Mort de rire il ajouta narquois.
- Si, si deux trois sursaut pour que je te chouchoute, et une fois dans mes bras plus de peurs du tout... Mademoiselle la chipie.
- J'avais vraiment peur. Je m'en fous d'être dans vos bras ! De toute façon c'était nul ce film.
- Kyara ne vous énervez pas, c'était une boutade. Et je comprend très bien que vous puissiez vouloir vous  blottir contre moi, pour un peu de réconfort.
- J'en veut pas de votre réconfort ok ! J'en ai rien à foutre !
- Kyara cela suffit ! me dit il l'air surpris. Et c'est quoi cette façon de parler ? On passe une bonne soirée, pourquoi tout gâcher ainsi ? Ok vous ne vouliez pas de câlin si c'est ce que vous vouliez entendre... Fin de l'histoire. Assena t-il en rangeant la table frénétiquement.
- Je parle comme je veux. Vous n'êtes pas mon père. Et arrêtez de vous foutre de moi, je n'en veux pas de vos câlins, c'est vous qui m'obligez .... sale.. sale... SALE OBSEDE !"

Eberlué. Il ne pipa mot. Choqué. J'étais hors de moi. Et en même temps, si fâché contre moi même de réagir ainsi. Ne pas vouloir reconnaitre que je crevais d'envie , qu'il s'occupe de moi. Qu'il avait si bien cerner ma manœuvre. Je me sentais désarmée, en danger, de lui montrer qu'il avait raison, et ce besoin chronique d'affection. Il était un peu ce qui m'avais toujours manqué. Pourquoi étais-je si bête ? Mais impossible de lui dire.. Je me protégeais en réagissant ainsi; ce qui laissa place à une colère noire et sourde dans tout mon corps...

- Montez vous couchez immédiatement ! Dit il fermement en gardant son sang froid.
- Je m'en fiche...

Et j'haussait les épaules en montant. Arrivée dans ma chambre je me sentais comme un lion en cage. Et je crois que plus ou moins consciemment j'étais énervée d'avoir provoquer une telle dispute et frustrée d'être ainsi dans ma chambre. Je n'arrivais pas à gérer cette vague de colère. J'envoyais le vase du guéridon, qui explosa en milles morceaux sur le sol , ma trousse valdingua par terre, déversant mes stylos sur le sol.. une rage sourde me rongeais... Ce que cet homme procurait en moi été si fort... ce qui m'avait manqué si longtemps.. Un besoin qui m'avait tiraillé si longtemps... Si vital... Mais je me refusais de lui dire... Et voulais en même temps tellement de lui auprès de moi... Je lançais ma chaise contre le mur, ce qui fit une entaille dans celui ci... Je me sentais piégée de me sentir si dépendante...

La porte s'ouvrit alors en grand... Monsieur se tenait dans l'encadrement suivi par Anna...
- Kyara vous pouvez m'expliquez ce bazar ? Je vous comprend pas là ? C'est n'importe quoi et disproportionné comme réaction ! Et vous savez pourquoi vous régissez ainsi, parce que dans le fond j'ai raison. Et cela vous met hors de vous de le reconnaitre !! De briser le bouclier affectif que vous vous obligé à porter ! dit il très fâché.

Touchée... Je me mit à pleurer submergée de colère, il s'approcha voulu me prendre par les épaules, et je me jetais contre lui, tentant avec mes petits poings de le cogner sur le torse. J'avais envie de le frapper, de le mordre, de me défouler... Une sauvage ! Il m'attrapa les poignets. Je tentais de me dégager, rien à faire. S'ensuit alors une sorte de corps à corps endiablé, je hurlais... Je ne sais même plus vraiment quoi... "Que je le détestait, que tout était de sa faute..." Je n'avais jamais été comme cela, ces quelques jours auprès de lui avait ébranlé quelque chose en moi, qui explosai ce soir là...

Alors il me mit une gifle retentissante, la marque de ses doigts apparurent immédiatement sur ma joue et je chancelait... La joue brûlante. Il me tira ensuite par les cheveux, jusque dans la salle de bain, me bascula dans la baignoire toute habillée, monta également dedans en mocassin, attrapa le paumo de douche, et je reçu un jet d'eau glacé sur tout le corps. Ce qui fit l'effet net de couper ma colère. Recroquevillée, dans la baignoire, choquée, paralysée, collante, gluante, suante, pleurant, habillée, et gelée, il continua à m'arroser ainsi quelques instants, une main tendre mais très ferme sur mon épaule... (arrosant au passage ses pauvres mocassins...).

(A suivre)

lundi 16 juin 2014

Incandescence Imminente Incontrôlable !


 
Prend moi !!!
 
 
 
 
 
J'ai envie Maintenant !
Tout le temps !
Je crève d'envie que tu me prennes !
Violence animale !
Oh oui vas-y !
Incontrôlable !
Femelle !
Baise moi !
Fouette moi !
Mon corps brûle !
Insatiable !
Plus rien n'existe !
Je suis à toi !
Fait moi jouir !
Pénètre moi !
Je hais la frustration !
Prend moi, chevauche moi !
Fait moi taire !
 
 
Incandescence Imminente Incontrôlable !
 
 
 
 

 Lee, brûlante de désirs...
 


mercredi 11 juin 2014

Devinette Dévergondée...

 
A quoi peuvent donc bien servir les couettes que portent les sales gamines ?
 
 
 
 
***
 
A paraitre plus vulnérable ?
 
***
 
A éviter de s'emmêler les cheveux pendant la correction ?
 
***
 
A ce que cela vous tente de les détacher ?
 
***
 
A accrocher la chipie aux barreaux du lit ?
 
***
A varier le tirage classique de l'oreille; vous lui tirer la couette ?
 
***
 
A satisfaire votre passion pour les petites écolières ?
 
***
 
A avoir la tenue adaptée pour vous rendre  son bulletin de notes ?
 
***
 
Non vraiment vous ne savez pas ?
 
Vous donnez votre langue aux petites chattes ?
 
***
 
Car moi je sais pourquoi les sales gamines aiment tant se faire des couettes....
(Âme sensibles s'abstenir...) Rires.
 
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
 
Roulements de tambours !!!
 
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
 
 
Parce que les couettes font des supers poignées à Pipe ...

 

 
 
A celui qui m'a fait découvrir cette idée de génie...
Lee, complétement DEVERGONDEE !

 

mardi 10 juin 2014

Sueurs Froides...

 
OUPS !!!





Dernièrement Monsieur m'a puni plutôt sagement (c'est que je l'ai bien dressé...) Hmm.. Je voulais dire m'a puni plutôt gentiment. Sévère mais raisonnablement. Rien d'insupportable, pas de crises de larmes, et souvent mes gémissement apparaissaient plus par anticipation qu'autre chose. Seulement il y à peu, j'ai "dépassé les bornes comme il dit". Il m'a administré ce qu'il à appelé "une raclée mémorable". Il lui était déjà arrivé de me faire ce genre de menaces mais là, j'ai bien sentit que c'était différent... Une menace pas à la légère... Il m'a même laissé un temps infini au coin, en me sermonnant sans cesse et en me rappelant à l'ordre au moindre mouvement... C'était d'un ennui mortel... Hmm Je voulais dire l'occasion pour moi de méditer sur "mon comportement de sale gamine" comme il à jugé bon de le qualifié; et sur la mise en danger de ma santé (ok j'ai trop tiré sur la corde...) 

Je doit bien reconnaitre que j'ai un peu abusé... Et il m'a passé un tel savon que moi qui ne pleure que très rarement durant la fessée, j'ai éclaté en sanglots rien qu'en étant au coin avant même d'être passée sur ses genoux... (Soit dit en passant, je n'ai rien contre les larmes, c'est même bien souvent un soulagement)... Mais pour réussir ce tour de passe, juste par un sermon, je doit reconnaitre qu'il à du talent...

Mais revenons à nos moutons ! J'ai donc suite à cette mise au coin reçu une fessée, magistrale à la brosse, directement nue, sans le moindre préchauffage... Des coups forts, du haut de la fesse jusqu'à la cuisse, sans interruption, malgré mes supplications, et mes efforts pour protéger mon popotin... Mais Monsieur n'a pas cédé, et à été très sévère... Oui j'ai morflé durant celle-ci... Et même si c'est dur à reconnaitre je sais que c'était vraiment pour mon bien...

Seulement voilà qui dit trempe Royale, dit traces colorées phénoménales... Cela faisait bien longtemps que je n'en avait pas eu... Or il à fait chaud et j'ai stupidement oublié que j'avais le derrière marqué (oui faut être un peu maso pour oublier un truc pareille...). Et c'est seulement une fois à table en famille, quelques minutes avant de débarrasser la table avec TOUTE ma famille que je me suis souvenue que je portait une mini-jupe rouge en dentelles, et que par conséquent tout était visible sur mes cuisses... J'étais là, les fesses collées à la chaise, terrorisée, à l'idée de me lever pour débarrasser la table, et qu'en me penchant pour attraper un verre (ou une assiette, ou une fourchette, ect.) les yeux de l'un des miens tombe sur ses traces, marques de mon secret.... GRAND MOMENT DE SOLITUDE.... et de panique !!! Ma mère m'a même demandé si je comptais vomir ? ... Moi je suis blanche  ? Non Maman je t'assure tout va super bien ... (Panique, PaniquePANIQUE ....) !

Après un instant de réflexion, j'ai fini par prétexter une envie pressante et ne suis jamais redescendu dans la salle à manger pour débarrasser et surtout j'ai enfilé un pantalon, que je compte bien ne plus enlever pendant quelque temps...Ouf sauvée ! Je dédicace donc ce texte à tous ceux qui connaissent cette sueur froide, ce moment de solitude, ou nous suons à grosses goutes à l'idée que quelqu'un découvre notre secret ...



Et vous, racontez moi ?
Ces moments ou vous avez failli vous faire griller ?
Ces moments où vous vous êtes fait surprendre ?
Comment les avez vous justifiés ?
A vos plumes pour ceux que le cœur en dit.


 
 
Entrain de mettre de la glue permanente,
 à l'intérieur de son pantalon,
juste au cas où on voudrait lui arracher...
Rires.
Lee.
 

 

Cadeau à Gabriel...



GABRIEL
 
 
Comme promis, voici un petit cadeau à celui qui m'a laissé le 100ème commentaire, et qui m'écrit de si gentil et joli message, réconfort de tout ce que j'ose partager avec vous.








Grâce et finesse des mots ne lui sont pas nouveau
Avec allégresse et passion il joue sur les maux
Brillant par son originalité et sa perspicacité
Régulièrement il commente et nous fait partager
Inlassablement son plaisir de parler de la fessée
En remerciement pour toutes ses bontés et soutiens
Littéralement, je lui offre ce poème en mon nom, pour le sien. 




Cadeau pour Gabriel,
Amicalement, Lee.
 

mardi 3 juin 2014

Mon Troimoiversaire !


Mon Troimoiversaire !!!
(Couleurs d'un fessier qui rougi...) :p
 
 
***
 
 
 
Aujourd'hui cela fait trois mois que j'ai ouvert ce blog...
Moi qui venais de vivre ma première fessée, j'avais décidé de partager mon évolution avec vous mes mots/maux, mes peurs, mes doutes, mes fantasmes, mes envies, mes rêves, mes joies, mes sentiments, mes fessées, mes récits, mes bêtises, mes larmes, mes orgasmes, mes vidéos, mes poèmes, et tant d'autres choses...
Si je m'étais doutée que je recevrais un accueil si chaleureux aussi bien de mes amis blogueurs, que de tous les gens qui prennent la peine de me lire ou de me commenter...
Je n'en reviens pas, et votre présence me va droit au cœur...
Promis j'essaierai d'être à la hauteur de cette joie que vous m'offrez.
Je souffle donc cette première bougie avec vous, car sans vous tous, mon blog ne serait pas là !
Merci tout simplement.
 
 
 
 
Troimoiversaire en chiffres:
 
 
* 8 285 pages vues, soit en moyenne 2 761 pages par mois.
* Article le plus lu: The secretary !
* J'ai publié 37 articles en trois mois.
* Et 95 commentaires ont été adorablement laissés par certains de mes lecteurs...
 
 
 
Petite surprise à celui où celle qui laissera le centième commentaire...
 
 
 
MERCI A TOUS,
et que la fessée-party continue !
 
 
***  La photo est une spéciale dédicace aux chipies qui se font c****, heu pardon... qui s'enquiquinent chez elles le soir; et qui font des expériences avec des bougies sur les parties de leurs corps... Dédicasse à toi qui m'a si gentiment accueillie parmi vous... :)
 
 
 
Lee.

lundi 2 juin 2014

I Really Want You / Si demain...


Pas de fessées mais des sentiments.
Pas de chair mais un cœur, une âme.
Pas de mots mais des maux.






 



 

dimanche 1 juin 2014

Liberté

   
Avant toute chose, une petite anecdote:

Le titre initial du poème était Une seule pensée.
« Je pensais révéler pour conclure le nom de la femme que j’aimais, à qui ce poème était destiné. Mais je me suis vite aperçu que le seul mot que j’avais en tête était le mot Liberté. Ainsi, la femme que j’aimais incarnait un désir plus grand qu’elle. Je la confondais avec mon aspiration la plus sublime, et ce mot Liberté n’était lui-même dans tout mon poème que pour éterniser une très simple volonté, très quotidienne, très appliquée, celle de se libérer de l’Occupant », a confié Éluard.
 
LIBERTE
 
 
 
(Parodie du tableau: "Les amants" de Magritte)
 
 
 
Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable de neige
J’écris ton nom
 
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom
 
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom
 
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom
 
Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom
 
Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom
 
Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom
 
Sur chaque bouffées d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom
 
Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom
 
Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom
 
Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom
 
Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes raisons réunies
J’écris ton nom
 
Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom
 
Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom
 
Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom
 
Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom
 
Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attendries
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom
 
Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom
 
Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom
 
Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom
 
Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis née pour te connaître
Pour te nommer
Liberté
 
Paul Eluard, Poésies et vérités, 1942
 
 
 
*******
 
 
Je partage avec vous en cette nuit, un de mes plus grands trésors... Je vous livre ici mon poème préféré. Pourquoi ce soir ? Je ne sais pas vraiment moi même... Je crois que ce poème est un petit morceau de moi. Nous qui partageons ces expériences où nous offrons notre Liberté à un autre. Que les volontés de celui qui nous soumet et nous aime deviennent les nôtres, nous rendent libres. Plus je découvre ce monde, plus j'aime que l'on me pousse à visiter des abymes de plus en plus sombres et autoritaires, et plus je me sens Libre. Mais je crois que jongler avec ceux qui nous rendent Libre ne me suffit. Il ne me faut qu'un seul nom. Celui auquel on ne voudrais penser qu'une seule fois par jour, mais chaque fois durant 24h. Qu'il nous pénètre de son âme. Façonne ce que nous sommes, sans pour autant effacer ce que nous sommes. Et chaque fois, qu'une telle aspiration s'évanouirai, qu'elle qu'en soit les raisons, alors partout où vous avez écrit son nom, vous pourrez tout effacez. Avoir la chance de tout recommencer. Vous repenserez au dernier paragraphe de ce poème: "
 
"Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis née pour te connaître
Pour te nommer
Liberté".
 
Et vous serez libre de tout recommencer. D'être pénétré d'un nouveau nom. Un renouveau. Une nouvelle soumission, une nouvelle liberté, un nouvel équilibre... Funambule !
Pour les mêmes raisons que Paul Eluard je choisit ton nom,
Liberté.
 
 
 
Lee-berté.