La belle et la bête
Prologue: Voici une petite histoire, que j'ai commencé à écrire il y à quelques mois, prise d'une inspiration soudaine. J'ai déjà une bonne dizaines de chapitres d'écris, et c'est loin d'être terminé. Alors si vous passez régulièrement, que vous prenez la peine de me lire, et que cela vous plait, je vous promet de belles fessées de toutes sortes, à lire et à imaginer. Sur ce je n'en dirais pas plus....
J'espère que vous comprendrez qui est qui. Seule petite info que je vous donne. Le narrateur change au fil des chapitres. Tous les deux chapitres pour être exacte. Un coup c'est une jeune fille nommée Kyara, un coup c'est un homme, que nous appellerons Monsieur pour l'instant.
Bonne lecture !!! Je croise les doigts...
**********
Chapitre 1: Jamais deux sans trois…
Narrateur: Kyara
VENDREDI 3 JUILLET
J’entends le piaillement
des oiseaux au dehors, je sens la chaleur du soleil sur ma peau qui traverse la
fenêtre. J’ouvre un œil et m’étire. J’ai
tellement bien dormi. Quelle heure est-il ?
Onze heures. J’ai bien fait durer ma grasse matinée… Je me demande quel jour on
est ? Dimanche… samedi… Je sens tout à coup une bouffée de chaleur
m’envahir tout le corps, un vent de panique souffle, je me redresse raide sur
mon lit. Nous sommes vendredi…
Je me dépêche, me lève en
courant, je m’habille à toute vitesse, avec une petite robe de coton blanche à
fleurs rouges s’arrêtant juste au dessous du genou et une paire de chaussure
d’été compensée, couleur cerise.
Je glisse un élastique dans mes cheveux bruns en bataille, je dévale les escaliers, et je déboule en courant dans la cuisine. Ma mère y prépare du café. Je n’ai pas le temps de petit déjeuner, je file en courant jusqu’au lycée. J’y retrouve mes copines la peur au ventre. Du haut de nos 17 ans (moi 18 ans) nous attendons avec impatience les résultats du bac… La boule au ventre... C’est déjà la deuxième fois que je tente de l’avoir. Il faut que je l’ai, mon père ne me le pardonnera jamais si je le rate à nouveau. Il serait capable de me tuer. Que vais-je devenir si je ne l’ai pas...
(Tissu de ma robe)
Je glisse un élastique dans mes cheveux bruns en bataille, je dévale les escaliers, et je déboule en courant dans la cuisine. Ma mère y prépare du café. Je n’ai pas le temps de petit déjeuner, je file en courant jusqu’au lycée. J’y retrouve mes copines la peur au ventre. Du haut de nos 17 ans (moi 18 ans) nous attendons avec impatience les résultats du bac… La boule au ventre... C’est déjà la deuxième fois que je tente de l’avoir. Il faut que je l’ai, mon père ne me le pardonnera jamais si je le rate à nouveau. Il serait capable de me tuer. Que vais-je devenir si je ne l’ai pas...
Midi, la proviseure
arrive, traverse la cour, tout le monde
se rue, on joue des coudes, je sue à grosse goutte de par mon inquiétude et
cette chaleur étouffante du début de l’été. Je fais la liste des reçus, je ne vois
pas mon nom, je souffle un grand coup. J’ai du mal à lire, je cherche encore et
encore, quelques élèves lancent des cris de joies, d’autre pleurent, certains
partent déjà. Je ne veux pas croire qu’une fois encore je n’ai pas mon bac… Mon
ami Capucine m’interrompt les larmes aux yeux en me posant une main sur le
bras. Je lui demande :
-
Capucine qu’est-ce qui t’arrive ?
-
Je ne l’ai pas eu, Kyara….
-
Oh …. Je suis désolée lui dit-je mal à l’aise… Moi je ne
trouve pas mon nom lui-répondis-je paniquée. Pourtant je ne peux pas l’avoir raté ? Aide-moi à chercher ! Je
suis complètement affolée, telle une girouette.
Capucine m’interromps
calmement.
-
Kyara… Kyara … Kyara !!!!
-
Oui quoi ?
-
Moi je l’ai vu ton nom… Sur la même liste que moi, me dit-elle tristement…
-
Arrête tu n’es pas drôle…
-
Je ne blague pas Kyara ! Dit-elle en me tirant par le bras….
J’arrive devant ce grand
panneau rose, je fais défilé la liste sous mes yeux, deuxième feuille, 12ème
ligne mon prénom y est… NA qu’il est écrit : Non admise…
Je fais volte face, et me mets
à courir de toutes mes forces, Capucine hurle mon nom mais je ne veux pas me
retourner, j’ai besoin de m’isoler, partir, fuir… Je remonte toute la rue
piétonne ; arrivée à la sortie du village essoufflée, je file dans les
bois. Je ralentis ma course, et m’enfonce parmi les arbres, le plus loin possible
des sentiers. Ma robe se prend dans les herbes et les branches au sol, ce qui
fait un bel accro. Cela m’est égal, je tire dessus et avance, comme si j’étais
obstinée, que je suivais un but précis, alors qu’en réalité je erre, je
m’empêche de réfléchir à la situation, je ne veux pas penser, juste me vider la
tête.
Je fini par m’allonger sur
un tas d’herbe fraîche à l’ombre. Je n’ai pas envie de pleurer… Je ne suis même
pas en colère, je suis un peu comme anesthésiée. D’épuisement et d’angoisse je m’endors….
(arbre sous lequel je me suis allongée)
C’est une pomme de pin
tombé de l’arbre sous lequel je me suis allongée qui m’a réveillé. Je me relève, regarde ma montre, trois heures que je dors. Sonnée et barbouillée… Je rentre
chez moi à pas lents.
Que vais-je leur
dire ? Je hais mes parents. Et pas juste comme une adolescente qui se
rebellerait, je ne les aime pas, on ne partage rien, on ne se comprend pas, on
à des visions de la vie opposées.
Ma mère est gentille
seulement, elle est très émotive, pour tout et rien, et de toute façon elle ne
se met jamais en opposition avec mon père. Elle est toujours désolée mais n’a jamais rien à dire. Une petite bonne
femme, sans avis, sans instruction, faisant la cuisine, petite vendeuse chez le
primeur, elle vit dans l’ombre de mon père. Muette. Une carpe. La Carpe avec un grand C !
Mon père… Un bon à rien,
colérique, parfois avec la main lourde aussi bien sur la bouteille que sur les
gens qui l’entourent. Il ne nous bat pas, mais un mot de travers, un verre de
trop, et je finie par terre. Parfois… une ou deux fois dans l’année... C’est un
idiot, rustre, égocentriste, incapable de garder un emploi. Un père inexistant
sauf pour briser ma vie. J’ai déjà fugué, mais étant mineure jusqu’à mes 21 ans, je me
suis toujours fait rattrapée et cela à toujours empiré les choses.
Mais je me suis promis,
dès que je serais libre, je partirais
loin… Dans la nature, je traverserais champs, forêt et campagne, et j’irais vivre
seule dans mon nid douillet, loin d’eux. Peut être ce soir même…Je me sens mal tout à
coup… Je vois la porte de chez moi. Je souffle un grand coup et entre. A peine
ai-je entrouvert la porte de la cuisine que j’aperçois mes parents. Impatient
mon père se lève et me demande :
-
Alors ?
Comment je le déteste avec
son regard autoritaire… Je ne veux pas lui dire, j’ai envie de lui faire payer,
je suis en colère, contre la terre entière. Je lui demande avec affront.
-
Comment sa alors ?
-
Ton bac ?
-
Ben je l’ai….
Il se met à hurler…
-
Et en plus elle me ment cette petite conne !
Gamine stupide !!!!! Bonne à rien….
Il m’attrape par les
cheveux en hurlant qu’il va me mettre en
pension, chez les bonnes sœurs ; je me couvre le visage par anticipation.
Il me bouscule, je trébuche et atterrit plat ventre sur le sol de la cuisine,
ma mère paralysée pleure, accoudée à la table de la cuisine. Je suis là, étalée
de tout mon long, attendant le coup suivant, ou le juron suivant. La douleur du
choc résonne dans mes genoux. J’ai mal, je vais avoir des bleus. Mais rien ne
viens… Ni coups, ni insultes…
Tout à coup je sens deux bras qui me hissent
fermement sur mes deux pieds. Un inconnu,
se tient debout face à moi. Je ne l’avais même pas aperçu. Ce doit être un
homme d’une trentaine d’années, avec de grands yeux bruns et verts, une coupe en
brosse et une petite queue de cheval en catogan. Assez séduisant je dois dire,
si on oublie qu’une énorme balafre lui déforme la joue gauche.
-
Monsieur Normand dit-il en s’adressant à mon père. Vous
ne pouvez pas jeter votre fille sur le carrelage de cette façon là… La violence
ne résoudra rien. Nous en avons parlé, ce qui lui faut c’est un bon tuteur avec
des cours personnalisés. Adaptés, qui puisse recadrer cette demoiselle quand
c’est nécessaire. Croyez-en mon expérience. Une coupure de contexte lui sera
bien plus bénéfique.
-
Oui... oui. dit-il en grommelant… De toute façon l’accord est conclu…. Je passe à la banque de suite pour vous payer, et dès ce soir, elle se remet au travail.
Je ne sais pas pourquoi je
sens que l’on parle de moi. J’époussète mes genoux qui me lancent. J’interviens:
-
De quoi vous parlez ?
Mon père ne me répond pas,
m’ignore, enfile sa veste et claque la porte. Je n’y comprends rien.
- Quelqu’un peut il m’expliquer bordel ?
L’inconnu me répond.
-
Si vous prenez la peine de vous exprimer autrement
jeune impertinente, peut être j’aurai la bienveillance de vous répondre…
Quel rigolo avec son
langage de bourges. Je reprends exaspérée:
-
Quelqu’un peut il m’expliquer ce qu’il se passe dans
cette maison ?
-
S’il vous plait Monsieur. Ajouta-t-il.
-
Sa va c’est bon… répondez moi !
-
Si vous me le demandez poliment.
Je
me tourne vers ma mère.
-
Maman ! Réponds-moi…
-
Chérie… Je… Dit-elle entre deux
sanglots.
J’ai envie de l’insulter. Carpe ! Je soupire.
J’ai envie de l’insulter. Carpe ! Je soupire.
- Ok très bien. Quelqu’un peut il m’expliquer ce qu’il
se passe dans cette maison, s’il vous plait Monsieur ? dis-je en
exagérant.
-
Voilà qui est un peu mieux. Et bien il se trouve que
votre père est très en colère que vous ayez échoué une deuxième fois au bac, et
ne savait plus quoi faire de vous… Je lui ai donc proposé ayant moi-même une
formation de professeur… D’être votre tuteur tout l’été afin qu’en septembre
vous entamiez votre rentrée de terminale dans de bonnes conditions, en espérant
que la troisième fois sera la bonne.
-
Vous voulez dire que je suis sensée passer tout l’été
avec vous ?
- Monsieur. Me
reprit-il une nouvelle fois. C’est exact
jeune fille.
-
Mais vous êtes qui d’abord ?
-
Qui êtes-vous Monsieur. Me reprit-il pour ma plus grande exaspération. Je serais votre
professeur pour réviser et rattraper votre retard cet été. J’ai rencontré votre
père au bar, l’autre soir, et il m’a longuement parlé de vous.
Mon
père parler de moi… Je n’en revenais pas… La bonne blague...
-
Mais je ne veux pas ! Dis-je offusquée. Maman non ! Je veux
profiter de mes vacances, et je ne repasserai pas mon bac, une troisième fois !
C’est hors de questions !
Je me mis à
hoqueter … Ma mère sanglotait et fuyait mon regard en répétant " Ma chérie…
Ma chérie… Je suis désolée… C’est pour ton bien… Ma chérie…"
-
Madame Normand, serait-il possible d’emmener votre
fille faire sa valise s’il vous plait ? Lui dit mon inconnu en lui glissant un mouchoir dans la main.
Ma mère hocha la tête et
monta à l’étage en se mouchant bruyamment.
-
Quelle valise ?? m’égosillais-je paniquée, affolée.
-
Et bien vous venez avec moi cet été. Dans mon manoir.
Afin que je puisse revoir votre enseignement.
-
Et mes amies ? Ce n’était pas prévu que je parte…
Ah non. C’est mort !
-
Vous les verrez à la rentrée, vos amies.
-
Vous ne m’emmènerez pas de force. Je refuse.
-
Je me suis douté qu’on en arriverait à cette petite
difficulté. Mais j’ai un bon argument pour vous…
Il fouilla dans sa poche…
Et sortie un petit collier en argent… Pas n’importe lequel, celui volé à la bijouterie du coin, il y à
quelques jours… Celui que mon petit
copain m’a offert… Qu’il à volé avec ses amis… lors d'un casse... Lui... petit caïd de la ville voisine... Infréquentable... Mais qui fait de moi la coqueluche de toutes les filles du lycée... Je reste sans voix… Je suis glacée…
(Collier volé)
-
J’ai trouvé cela dans votre chambre…. Je suppose que
ni la police ni vos parents ne sont au courant… Je vous offre donc deux
possibilités : Où vous refusez de venir sagement avec moi cet été comme
vos parents le souhaite et dans ce cas là je me verrai obligé de déposer cet
objet au commissariat. Ou vous passez les deux mois d’été à réviser en mon
agréable compagnie, à l’issue de quoi je vous rendrai le collier...
-
Vous n’allez pas faire sa.
-
Oh que si…
-
Connard… soufflai-je…
-
Je vous ai entendu jeune fille…
Je montai à l’étage en
proie à une rage folle et terrorisée à l’idée qu’il puisse mettre en
application sa menace… Ma mère s’était enfermée dans la salle de bain pour
pleurer. Je ne savais pas quoi faire…
Allait-il vraiment
dénoncer mon Tony… ? Non… ? Mais s’il le faisait ? Tony ne me le
pardonnerai jamais… Je serais obligée de quitter la ville… La pire trahison pour
lui que de le dénoncer à la police… Mais de là à partir… AHHHHH ! Je mordais de rage dans mon oreille et tapais du poing sur le matelas de mon lit.
Je bouclai ma valise, ma décision était prise, j'allais attendre quelques jours et fuir une bonne fois pour toute. Disparaître à jamais. Mon père revint avec une grosse enveloppe, pour le tuteur. On me fit monter dans la voiture et nous priment la route, sous les sanglots de ma mère qui ne s’arrêtait plus et me faisait de grands gestes avec son mouchoir. Je l'ignorai. J’étais hébétée de l’étrangeté de la situation, j’avais l’impression d’être dans un horrible cauchemar. Comment une situation pareille avait pu arrivée ?
Moi dans un manoir pour tout l'été, seule avec cet homme mystérieux ?
(A suivre...)
Avis, bien sûr subjectif, ce texte est plutôt bien écrit, j'attends la suite petite Lee.
RépondreSupprimerSteorfan
Contente que sa vous plaise, la suite est pour bientôt... :)
Supprimerla suiiteeeeuh
RépondreSupprimerdsl si je poste en inconnu pr la 2eme fois
Suffit de mettre un Prénom, un pseudo ou un surnom à la place... :). La suite arrive très bientôt promis. Mais en même temps que je prépare mes post sur le blog de tout mes chapitres déjà écrits, il faut que je continue d'inventer la suite. :)
Supprimerla suite, la suite la suite!!!!!! C'est pas bien de nous mettre l'eau à la bouche comme ça
RépondreSupprimerJ'aime tenir le lecteur en haleine, qui commence à se douter de la suite de l'histoire ... :p C'est en cours de mise en page. Surement ce soir ou demain, le chapitre 2 verra son apparition. Patience ^^
Supprimer