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mardi 18 mars 2014

La belle et la bête (5)



La belle et la bête






Notes: Voilà la suite des aventures de la jeune Kyara que vous attendiez avec impatience. N’hésitez pas à me laisser un petit message pour donner votre avis, ça fait toujours plaisir et ça me permet de m'améliorer, et de savoir qui me lit. 

Profitez bien de ce chapitre car la suite risque de mettre un peu de temps à arriver, bien que déjà écrite, car il se trouve qu'il faut que je travaille pour mes études, et si je ne révise pas mes partiels, c'est moi qui vais me retrouver sur les genoux de Monsieur. Je vais donc essayer d'être raisonnable. Mais pas d'inquiétudes d'ici la fin de semaine vous aurez largement la suite...


Pour le plaisir de votre imaginaire,

Lee.


**********


Chapitre 5: Cavalcade fleurie.

Narrateur: Kyara



SAMEDI 4 JUILLET (après-midi)

Il était là assis en face de moi, mangeant son dessert et je réalisais une fois de plus ma situation. Ma course folle pour tenter de fuir. Le ridicule dans lequel je m’étais mise en tentant de monter la grille à la force de mes bras. Grilles qui au final n’étaient pas fermées à clef… J’aurais pu fuir…  Mais je ne voulais pas dénoncer Tony… En fait tout à coup je m’en foutais de ce mec… Qu’il soit attrapé par la police aussi… Mais si je fuyais, il fallait que je sois sure de mon coup, que ce soit définitif et pour de bon, et qu’on ne puisse pas me rattraper, car on ne me laissera pas de deuxième chance. Partir seule dans la forêt sans connaitre les lieux, n’était donc pas un bon plan…



(Se perdre dans la forêt me paraissais être une mauvaise idée)


 Mais au fond même si je rêvais de ma liberté, quelque chose m’avait retenu. Lui. Il faisait parfois un truc étrange, tantôt il me vouvoyait, tantôt il me tutoyait. Comme si pour me rappeler à l’ordre il créait une distance, ce qui était plutôt réussi parce que je n’avais pas l’habitude d’être vouvoyée. Et comme si par moment il cherchait à être plus tendre, un peu comme hier soir… On aurait dit qu’il s’occupait de moi avec sincérité….  Non je suis sotte cet homme est fou…  Peut être même un pédophile qui aime toucher et frapper les fesses des jeunes filles ? Qui sait… A vrai dire je le voyais mal me violer… Sinon il l’aurait fait depuis longtemps… Je vais l’amadouer et à la première occasion je me sauverais. Pourtant cette fessée dans le bureau que j’ai acceptée, je ne sais pas vraiment pourquoi, ne m’a pas fait si mal… Je … Comme si il avait voulu être tendre avec moi… Non et non c’est un pervers voilà tout…

J’étais en prise avec mes pensées et mes contradictions quand il s’adressa à moi :

-          Ça va, le déjeuner  vous plait Kyara ?
-          Heu… oh heu oui.
-          Oui Monsieur… Me reprit-il exaspéré.
-          Oui Monsieur.
-          J’ai une proposition à vous faire pour cet après midi…
-         
-          J’ai vu que vous aviez l’air d’apprécier la vue sur la forêt jeune demoiselle, et les jardins du manoir. Je vous  proposerais donc bien un petit cours d’anglais dans la nature. On se balade, on se promène tout en discutant en anglais, au lieu de vous faire un cours rébarbatif dans la bibliothèque. Est-ce que cela vous dirais ?

Je haussais les épaules. Oh oui ces jardins me faisaient envie, très envie même, seulement… Je n’avais pas envie de lui dire, il restait mon ennemi.

      -      Je m'en fous...
-          Très bien si vous ne voulez pas, je vous ferais un cours rébarbatif, sur une table. Puisque que cela vous ai égale… Et faites moi la grâce de parler autrement !
-         
-          Je sais jeune fille têtue, que vous n’êtes pas contente d’être là mais si vous y mettiez du votre sa se passerait beaucoup mieux…
-         
-          Répondez-moi quand je vous parle Kyara!
-          Oui Monsieur.
-          Bien faites votre tête de mule. Je vous attends dans le bureau dans 15 min comme pour votre cours de ce matin.

Et il se leva contrarié.
Je n’avais pas du tout envie d’aller à se fichu cours d’anglais, et suis donc partie me balader dans les jardins… Quand fut venu l’heure de mon cours, Anna vînt me chercher, mais je refusais catégoriquement.

-          Ma petite demoiselle, je vais être obligée d’aller chercher Monsieur.
-          Je m’en fiche.

Quelques minutes plus tard il arriva calmement mais surement.

-          Que faites-vous là Kyara, je vous attendais dans la bibliothèque ?

Tout à coup je craignais une sanction. Mes fesses étaient déjà à bout. Je n’en avais pas envie, je… Mon cœur se serra…

-          Je … Je …
-          Je vous écoute Kyara et vous avez intérêt à avoir une bonne raison. Je me suis montré plutôt clément avec vous mais je peux être beaucoup plus sévère. Alors pour qu’elle raison êtes vous ici, au lieu d’être avec moi en cours d’anglais ?!

Je ne savais pas comment me sortir de ce mauvais pas. Tout à coup je sentais mes précédentes fessées me chauffer le bas des fesses et n’en  voulait pas une nouvelle. Car je savais qu’il avait bien plus de force que moi. Pourquoi n’avais-je pas fuie ce matin ? Quelle sotte ! Je me sentais seule, abandonnée. Je ne savais pas ou aller, quoi penser,  j’étais perdue, et même si je le détestais, j’avais presque envie de le laisser faire… Je n’avais que lui… Ici… Mes parents se foutaient de moi… Mes amis, je n’en avais pas tant que sa…J’avais envie de pleurer mais rien ne sortait de mes lacrymales.

-          Je …
-          Kyara c’est la dernière chance que je vous donne pour vous justifier.
-          ...    
Sans espoir je lui dis la vérité.
-          Je… J’avais très envie d’aller dans ce magnifique jardin.
-          Vous vous fichez de moi je vous ai proposé de faire le cours ici espérant que cela vous sois plus agréable, et vous avez dédaigneusement haussé les épaules en m'envoyant balader.
-          J’ai changé d’avis. Je suis désolée…
-          Et vous pensez qu’un petit désolé va suffire, que vous pouvez  faire un caprice juste comme ça. Vous savez ce qui va se passer maintenant  pour vous ?
-          Non… non je vous en prie…

Une douce chaleur envahie le creux de mon estomac. Une peur, une honte mais s’en était presque agréable…
Il s’assit sur un petit banc de pierre. J’ai sentit que je n’y échapperais pas. Mais je ne savais pas si il fallait que je lui tienne tête, en sachant qu’il serait plus sévère, chose que j’avais bien cerné chez lui, ou le laisser faire en sachant que c’était fichu d’avance, il finirai par me faire prisonnière...

-          Je vous avez prévenu qu’à la moindre désobéissance vous recevriez la fessée. Comme je vois que vous n’avez toujours pas compris, je vais recommencer la leçon. Venez ici !

Je prie mes jambes à mon cou. Je me mis à courir à travers les jardins, le plus vite possible. C’était immense, et magnifique, mais je n’avais pas le temps d’observer ni même de détailler, ces allées, ces dédales de fleurs, d’arbres, de buissons, de bancs, de petites fontaines… Un vrai labyrinthe.


(Les magnifiques fleurs du jardin)



 Je tournais dans une contre allée à l’ombre des arbres, tournais à droite, longeais un plan de roses blanches et orangées, et je me dirigeais vers des buissons immenses de taille humaine, tournais à gauche, une allée toute en longueur ou des fleurs grimpas sur une tonnelle en bois de la longueur de l'allée; je poursuivais ma course et me rendit compte que c’était un cul de sac. Je fis volte face pour faire demi tour, il venait de s’engager dans l’allée…

Il m’attrapa par l’oreille, je tentais de me débattre. Il me prit les mains, qu’il bloqua, dans mon dos, me pencha en avant et me bloqua la tête entre ses cuisses. J’eu beau gigotée, ainsi coincée impossible de me dégager de cette position ridicule. Il me ligota les mains avec un foulard en soie très solide qu’il avait fait apparaître de je ne sais où. Il me releva. Je lui crachais dans la figure. Il me gifla… Je tombais sur le sol… Dans les cailloux… Je me mis à pleurer, j’abandonnais… Et restais là assise, les fesses dans  les cailloux. Il me releva, doucement et fermement. Il prit mes deux mains attachées et les fixa à l’espèce de tonnelle en bois qui recouvrait l'allée. J’avais les mains légèrement au dessus de la tête. Et il me laissa là. Toute seule durant 10 bonne minutes. Les mains liées en hauteur, le corps pantelant. Je pleurais… Qu’allait-il donc me faire…


(J'étais là, accrochée à la tonnelle en bois...)


Il revient, il tenait dans la main, une sorte de sacoche rouge. Il souleva ma robe. Pas un mot. Même la nature s’était tue, comme si le temps s’était arrêté. Il bloqua ma jupe au niveau de la taille. Et me tourna vers lui.  Il s’accroupit. Je ne comprenais pas très bien où il voulait en venir. Il ouvrit la sacoche et sortit un petit tube de désinfectant qu’il passa délicatement avec du coton sur mes cuisses, le bas de mes fesses ; là où je venais de m’écorcher dans les cailloux. Et sans un mot il rangea son petit matériel. Puis il baissa ma culotte, m’ôta ma jupe tant bien que mal.

J’étais la pendue par les mains, avec mon corsage rouge et tout le bas de mon corps entièrement nue. Je réalisais qu’il voyait, mon entrejambe également. Je tortillais un peu. Rouge de honte. Mes  bras à force d’être maintenus commençaient à me faire souffrir . Je craignais par avance la douleur sur mon fessier déjà meurtri.

-          Cela fait 50 min que nous aurions du commencer le cours Kyara. Vous recevrez donc 50 coups de canne. Dit-il.

La sentence était tombée… La canne… Était-il fou à ce point ?… J’étais estomaquée. Il fit quelques pas en arrière et je le vit revenir avec de longues et fines branches d’arbres. Il en choisit une et me dit.

-          Ensuite je vous  donnerais 30 claques pour la galopade que vous venez de me faire faire dans le jardin. Est-ce que c’est clair ?
-          Je vous en prie, je regrette… Je serais sage.
-          Oui d’autant plus si vous recevez une sévère punition pour ce comportement, ainsi j'en suis sûr vous retiendrez cette leçon. Vous comptez les coups que je vous donne. Si vous vous trompez, je recommence.
-          Mais…Non je ne veux pas.

Schlak ! Sa baguette cingla l’air… Et je reçu un méchant coup en travers de mes fesses nues. Sa m’avait coupé le souffle.

-          Vous comptez, ou je continue ?  Parce que celui là je n’en tiens pas compte vu que vous ne comptez pas. Etes-vous prête ?

Je me mis à pleurer…  Hocha la tête. Tremblante…  A quoi bon…
-          Oui Monsieur…
-          Bien.

Schlak !
-          1.
Moins douloureux que le tout premier que je n’avais pas compté.
Schlak !
-          2.
Il laissa quelques secondes filées. « Aaah »... Le coup en lui-même n’était pas douloureux mais la morsure qui venait après... Me  mordais, m’enflammais les fesses, tel le filament d’une méduse.
Schlak !
-          3
Un couinement sortit de ma gorge.
Schlak !
-          4

Et ainsi de suite jusqu’à’ à 30. Je pleurais et tremblais de tout mon corps. On en était à peine à plus de la moitié et j'étais à bout. Il fit une pause me laissant le temps de respirer. Et vient se placer face à moi. Je baissais la tête. Il me la releva avec douceur.

-          Kyara est ce que tu comprends, pourquoi je te punis ?
-          Je…
-          N’aie pas peur de parler. Ma sanction ne sert à rien, si tu ne la comprends pas.
-          Je… Vous me punissez parce que je me suis enfuie…
-          Oui entre autre. Mais connais tu le vraie fond de cette punition me dit il en me regardant droit dans les yeux.

Ses magnifiques yeux… Je soutiens le regard puis baissa les yeux.
-          Non… Mais ne me punissez pas… Je…

En soutenant mon visage, il me caressa les cheveux.

-          Kyara je te punis, pour tes caprices, pour ton attitude, quand comprendras tu que je ne suis pas ton ennemi. Je veux vraiment t’aider… Prendre soin de toi, t’aider à réviser. Je sais que sa ne te plait pas d’être là. Mais je sais aussi, que tu en es capable. Et que tu en as besoin de ce bac. Tu as envie de prendre ta liberté, d’être adulte. Ce bac c’est ta clef pour l’obtenir. Et je serais très fière de toi si tu réussissais. Alors au lieu de perdre du temps comme sa bêtement, fais moi confiance. Ce qui nous laisserais du temps libre pour aller visiter les jardins par exemple, écouter de la musique, ou ce qu’il te plaira…

Je sanglotais encore… Pour mon plus grand agacement, moi qui ne pleure jamais. A ma grande surprise il détacha le foulard en soie de la tonnelle, libéra mes mains et m’attira dans ses bras. Il me berça. Jusqu’à ce que j’ai fini de sangloter. J’étais presque bien là. Je me sentais presque en sécurité, dans ses bras. C’est vrai qu’il m’avait proposé de faire le cour dans le jardin, et que c’est moi qui par envie de contradiction lui avait dit non… Je n’étais toutefois pas d’accord avec sa punition, mais je ne voulais pas en rajouter, et préférais faire profil bas pour l’instant… Je me sermonnais moi-même de lui donner raison… Quand j’eu sécher mes larmes il me dit:

-          Vous comprenez ma sanction ou pas Kyara ?...
-          Oui Monsieur… Je suis sincèrement désolée...
-          Bien … puisque je vois que vos fesses sont endolories, je mets vos 20 derniers coups de canne en sursis, car je ne veux pas vous blesser et je pense que vous comprenez cette fois-ci le fond de la punition. Et que je n’ai pas besoin de rajouter les derniers coups. En revanche je vous dois toujours une fessée pour la course que vous m’avez fait faire dans les jardins.

-          Êtes-vous d’accord avec cela jeune effrontée?
-          Oui … Oui Monsieur.

Il me plia sous son bras droit. Et avec la main gauche il me mit 30 claques. Quasiment indolores. Pas fortes. Assez pour les sentir, mais suffisamment pour ne pas rajouter à la chaleur de mes fesses et aux traces rougeoyantes laissées par la baguette de bois. Il me releva en ce bel après midi. Je me frottais les fesses. J’avais mal. Je grimaçais. Je ne savais plus ou me mettre ni même ou regarder. Des picotements et des tiraillements insoutenables m’embrasaient le postérieur. Il m’a tiré très doucement par le bras à quelques mètres de l'allée ou il m'avais corrigée, s'est assis sur un banc en pierre et m’a allongée sur ses genoux.



(Il s'assit sur le banc de pierre et m'allongea sur ses genoux).



Qu’allait-il faire me punir encore ?
-          Pitié non.
-          Kyara je ne vais pas vous punir, je vais soulager vos fesses.

Il prit un tube de crème dans la même sacoche rouge où se trouvais également le désinfectant , prit une énorme noisette, et me l’apposa sur les fesses. Et il massa délicatement mes deux globes rouges écarlates, striés horizontalement de rouge. C’était frais et agréable. Pas désagréable…  J’étais bien contre lui. Je me sentais toute petite. Quand il eu finit il me redressa, et me fit asseoir sur sa veste qu’il avait posé sur le banc. Vu que je n’avais plus de culotte, cela m’empêchait que les petits cailloux du banc en pierre viennent se coller directement à mes fesses crémées. J’étais là assise à côté de lui. Je me sentais vidée et apaisée. Il m’effrayait, mais l’espace d’un instant je n’avais plus vraiment envie de partir.

-          Kyara que diriez-vous d’aller vous balader. Je vous ferais visiter les jardins et nous pourrons parler fleurs, oiseaux et nature autant que vous voudrez, mais en anglais.
-          Oui je veux bien Monsieur. Je dis d’une petite voix.

J’enfilai ma jupe, puis  nous nous mîmes à nous balader l’un à côté de l’autre à pas lents. Moi sentant l’air caresser mes fesses nues rougeoyantes sous ma jupe (ma culotte étant restée près du banc). Je lui fis part de mon admiration pour la nature, tout en parlant en anglais. Au début timidement, et puis peu à peu il me mit à l’aise, me posait des questions, sur la couleur des fleurs, les formes des arbres, les bruits des oiseaux. Je me détendis peu à peu. Et pour la première fois nous avons eu une vraie conversation. Enfin d'après-midi, après deux heures de balade, il me dit toujours en anglais qu’il était très impressionné, que je parlais mieux anglais qu’il le pensait. Que j’avais beaucoup de vocabulaire, et qu’il me manquait juste un peu de conjugaison. J’étais très fière. Et reteint un sourire face à ses compliments. Pour une fois qu’on me disait que j’étais bonne dans un domaine.

Après la balade nous avons dîné vers 19h30. Nous avons discuté du repas, des fleurs, de mon amie Capucine. Mais banalement. A petits pas. Maladroitement. J’avais du mal à me confier c’était un inconnu après tout. Ensuite je pris une douche, sous le contrôle d’Anna qui à mon grand regret sur l’ordre de Monsieur est restée tout du long. Puis vers 21h30. Je me suis mise à bouquiner un livre que j’avais emporté au cas où… Je lue quelques pages, et tomba dans un sommeil profond, avant même qu’il ne passe me dire bonne nuit….



(A suivre...)



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