La belle et la bête
Notes: Voici le troisième chapitre de mon petit récit ! Si vous n'avez pas lu les précédents voici le chapitre 1 et le chapitre 2.
Comme certains me l'ont fait remarquer Monsieur tantôt vouvoie la jeune demoiselle, tantôt il la tutoie. C'est voulu; Enfin disons que mon personnage à pris tout seul des libertés au fur et à mesure que j'écrivais. Il à pris le dessus sur moi ! :)
Merci à tous ceux qui suivent mon histoire, je suis très touchée et impressionnée du nombre de lecteurs, et encore un plus grand merci à ceux qui me laisse des petits commentaires en passant. En tout cas si ça plait à certains c'est l'essentiel, cela me faisait plaisir de partager cela avec vous !
Comme certains me l'ont fait remarquer Monsieur tantôt vouvoie la jeune demoiselle, tantôt il la tutoie. C'est voulu; Enfin disons que mon personnage à pris tout seul des libertés au fur et à mesure que j'écrivais. Il à pris le dessus sur moi ! :)
Merci à tous ceux qui suivent mon histoire, je suis très touchée et impressionnée du nombre de lecteurs, et encore un plus grand merci à ceux qui me laisse des petits commentaires en passant. En tout cas si ça plait à certains c'est l'essentiel, cela me faisait plaisir de partager cela avec vous !
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Chapitre 3: Désillusions
Narrateur: Monsieur
VENDREDI 3 JUILLET (tard dans la nuit)
Une fois Kyara endormie, je
sortis me balader, faire le point sur l’éducation que j’allais mettre en place
avec elle. Quel numéro elle m’avait fait. Elle m’avait épuisé la chipie.
J’étais éreinté. Ma chemise était trempée. J’avais bien cru céder avant elle
d’épuisement. Il m’avait fallut plus de 20 min pour qu’elle s’excuse. Il faut
dire qu’elle avait ruée, hurlée, gigotée. Et ce fût sportif de la maintenir
fermement pour lui claquer son petit derrière. Mais cela avait été
nécessaire. Elle avait un sacré
caractère et deux mois seraient bien courts pour lui faire entendre raison.
Elle avait besoin de sévérité. Mais d’un autre côté je ne sais pas pourquoi je
sentais qu’au fond d’elle il y avait quelque chose de lourd à porter. Une
blessure enfouie au fond d’elle. Une colère. Je ne savais pas vraiment. Mais
j’espérais le découvrir. Je rentrais me coucher, il fallait que je sois en
forme pour le lendemain, afin de tenir tête à cette effrontée.
SAMEDI 4 JUILLET
Le lendemain matin, je
m’installais sur la terrasse extérieure en prenant mon petit déjeuner,
attendant qu’Anna, aide Kyara à se préparer.
(La terrasse)
Celle-ci ne tarda pas à arriver.
Elle était vêtue d’un pantalon en jean et d’un petit pull de coton beige. Les
cheveux détachés. C’était une jolie jeune fille, pulpeuse, avec de jolies formes
bien rondes et proportionnées, mais tellement ravissante. Elle était là plantée
à l’entrée de la terrasse encadrée par Anna. Je lui fis signe de s’asseoir, ce qu’elle
fit docilement. Je tentais d’entamer un dialogue, en espérant qu’elle soit de
meilleure composition.
-
Avez vous bien dormi jeune fille ?
-
Oui
dit-elle presque en chuchotant.
-
Oui
Monsieur ajoutais-je.
-
…
-
Voulez vous que nous parlions de ce qu’il s’est passé hier ?
-
…
-
Vous refusez de m’adresser la parole ?
-
Non.
-
Non
Monsieur ! Kyara quand je m’adresse à vous, et que j’attends une réponse,
vous êtes priée de vous adresser à moi, avec une certaine politesse également, c'est-à-dire
en me disant Monsieur. Est-ce que je suis claire ?
-
Oui.
-
Kyara…
dit je comme un avertissement.
-
Oui Monsieur.
-
Bien.
Prenez le temps de petit déjeuner,vous devez être affamée.
Elle hocha la tête. Voyant qu’elle n’osait se servir,
j’avançais vers elle les différentes victuailles posées sur la table.
-
Prenez ce qui vous fait plaisir Kyara. Il y à du pain, avec
de la confiture si vous voulez. Ou bien du beurre, ou du miel. Ou si vous préférez quelques viennoiseries. Et il y à également une coupe de fruits devant vous, si vous souhaitez quelque chose de plus
frais.
Hésitante, elle finit par se saisir d’un pain au
chocolat, et d’un verre de jus d’orange qu’elle se mit à manger en silence. Au
bout d’un certains temps je sentis qu’une question lui brûlait les lèvres.
- Vous voulez me dire quelque chose ? demandais-je.
-
Je …
-
Oui ?
-
Je
voulais savoir s’il était possible de passer un coup de téléphone ?
-
…
-
S’il vous
plait Monsieur.
-
A qui voulez vous téléphoner ? A vos parents ?
-
Cela ne
vous regarde pas.
-
Si,
justement vous êtes sous ma responsabilité, vos parents vous ont confié à moi, et
tant que vous n'avez pas 21 ans, vous êtes sous leur autorité et donc sous la mienne.
Tout ce que vous faites me regarde. Et tant que je ne serais pas sur que je peux vous faire confiance jeune demoiselle, je contrôlerais tous ce que vous ferez.
-
Mais … je
ne suis pas en prison tout de même. Je … vous n’avez pas le droit… Je ne sais
même pas qui vous êtes, dit elle la voix chevrotante, et la lèvre
tremblante.
-
Je lui répondis avec douceur. Kyara. Non vous n'êtes pas en prison. Je suis
là pour vous aider Kyara. Et je ne veux pas que vous craigniez. Je ne vous ferais pas de mal. Je ne vous violenterais pas, vous traiterais toujours avec respect.
-
Vous ne
me violenterez pas ? Et hier c’était quoi ?
-
Une
simple fessée déculottée.
-
Et ce
n’est pas violent ça ?
-
Attention
au ton que vous prenez avec moi Kyara. Non
ce n’était pas violent. Si vous faites des caprices et continuez à vous comporter
ainsi, vous serez traitée comme tel. Dès que vous vous comporterez enfin comme une
adulte, je n’aurai plus besoin d’utiliser ce procédé avec vous. Maintenant j’entends
votre demande de téléphoner. Nous verrons cela lundi si tu vous l'avez mérité. En
attendant, j’espère que vous travaillerez avec exemplarité aujourd’hui et demain.
.
Je me levais.
-
Mais…
ajouta-t-elle.
-
Fin de la
discussion. Il est 8h30. Je vous attends dans 20 min dans la petite salle de
travail près de la bibliothèque, Anna vous y accompagnera. Nous allons commencer
votre remise à niveau scolaire dès ce matin. Ah et vous me ferez le plaisir de
mettre une tenue convenable. Une robe, une jupe. Ou une chemise, et un pantalon
noir. Les jeans et les joggings vous les garderez pour le sport ou pour les
moments de détente.
Je sortis de la terrasse et filait finir de préparer mon
cours. En me retournant je la vit s’effondrer en larmes, la tête entre ses bras
croisés sur la table. Elle me faisait presque de la peine.
J’entrais dans la salle de travail de la bibliothèque en
attendant que la demoiselle se change. J’observais la salle où j’allais lui
faire cours ce matin, une de mes pièces préférées. Les murs étaient emplis de
livre alignés les un à coté des autres, de toutes tailles, de toutes formes et
couleurs. Des anciens pleins de poussières d’autre plus récents. Sa sentait le
vieux papier et l’encre. Dans un angle trônait mon bureau en bois massif et mon
grand fauteuil rouge assortit à la banquette située près de la cheminée. Près
d’une immense fenêtre une petite table de bois, avec feuilles de papier et encrier,
attendait ma jeune rebelle.
(Canapé rouge de ma bibliothèque)
Je
commençais à m’impatienter. Elle était en retard. Je failli aller la chercher
quand Anna, mon employée de maison, arriva en courant affolée.
-
Oh
Monsieur… j’ai essayé de la retenir, mais … mais… elle à fui… en courant... Je
n’ai rien pu faire…
-
Où est-elle ?
Je lui demandais calmement.
-
Elle est
sortie par la grande allée vers la grille.
Je partis à grande enjambée la rejoindre. Arrivée à
l’entrée je la vit tentant à la force de ses bras de monter la grille haute de
plusieurs mètres. Elle était là à 2 mètres du sol, s’accrochant de toutes ses
forces, le visage rouge d’effort, tel un énorme ouistiti. Malheureusement pour
elle la grille faisait au moins le double. Si j’avais eu le temps je me serais
assis le temps de dessiner la scène.
(Grille que Kyara tentait d'escalader)
Cela me fit sourire. Elle en avait du courage pour se
retrouver perchée en haut de cette grille, mais malheureusement pour elle cela ne
suffisait pas.
Je viens me poster juste en dessous d’elle m’adossant aux
barreaux de la grille...
-
Kyara que
faites vous au juste ?
-
Je… Je
m’enfui. Dit elle haletante… Je
redescendrais jamais… elle était au bord de l’épuisement. Telle une chèvre
affolée, qui ce serait pris dans les barbelées.
-
Je peux attendre que vous redescendiez vous
savez ? Vous finirez bien par lâcher les barreaux de cette grille. Je suis
un homme patient.
-
Laissez-moi
partir… Je vous en pris dit ‘elle en pleurant… commençant à glisser malgré elle.
-
Kyara… vous
savez très bien pourquoi vous êtes là. Et non vous ne pouvez pas partir…
-
Dénoncez
Tony à la police je m’en fous… Dites que c’est lui qui à volé le collier et laissez-moi
partir…
-
D’accord…
Surprise elle lâcha sa prise et s’écroula dans l’herbe.
Elle se massait la cheville, la chute avait été rude. Je la relavais elle se
laissa faire et fixa son regard dans le mien.
-
Vraiment
vous me laissez partir…
Au lieu de lui répondre je
tournais la poignée de la grille, tirait le loquet et entrouvris légèrement la
grille…Son visage se décomposa quand elle comprit que la grille était en
réalité ouverte depuis le départ… Et que si elle avait tenté de tirer sur le
loquet, elle n’aurait pas eu besoin d’entreprendre une grande escalade de la
grille…
-
Mais…
Mais vous … vous n’aviez pas fermé ?
-
Non
Kyara… J’ai tenté de vous faire confiance… Je me suis trompé il me semble… Mal
m’en à pris…
-
Non je…
-
…
Un long silence ce fît, je sentais qu’elle réfléchissait
à toute allure.
-
Si je
m’en vais vous irez au commissariat ?
-
Oui.
-
Je vous
paye et vous me laissez partir… Je vous donne tour mon argent… On ne dit rien à
mon père ni à personne, et vous entendrez plus jamais parler de moi….
-
Non.
-
…
-
Kyara
voilà ce qu’on va faire… Je vais retourner dans la bibliothèque où vous êtes
sensé être depuis 30 min, dans une autre tenue d’ailleurs. A vous de choisir où
vous vous en allez, et dans ce cas sachez que je partirais immédiatement à
votre recherche, et non seulement je vous rattraperais pour vous flanquer ce
que vous méritez, mais en plus je préviendrais vos parents et le commissariat.
Et croyez moi, vu l’immensité des forêts et champs qui nous entoure, vous ne
voudriez pas vous y perdre. Ou vous
acceptez, le fait de rester, et me retrouvez dans le bureau, où nous verrons ce
que je peux faire de vous. Et ainsi je vous promets que vous aurez votre bac. Et
croyez moi je ne mens jamais, quoi que cela me coûte.
Je me retournais, le visage dur et ferme. Mais au fond de
moi je craignais qu’elle fuie. Je bluffais. Il fallait absolument qu’elle
accepte par elle-même de rester. Je ne pouvais pas la corriger indéfiniment de
force je voulais qu’elle accepte d’elle-même, de grandir un peu. Dans dix
minutes je serais fixé.
Bravo pour tes efforts d'orthographe !
RépondreSupprimerSteorfan