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lundi 31 mars 2014

La belle et la bête (7)

La belle et la bête






Notes: Enfin le chapitre 7 ! Que va t-il arriver à notre chère Kyara qui à osée griffer tout le visage d'Anna, sous le coup de la colère ? Monsieur apprendra t-il son méfait et la mettra dehors ? Ou sa bêtise restera t'-elle impunie ? Mystère et boule de gomme... 
A vous de lire si vous voulez la réponse !!

Bonne lecture, 
Lee qui s'excuse pour le retard de publication.



**********


Chapitre 7: Doutes

Narrateur: Monsieur


LUNDI 6 JUILLET


Nous étions lundi matin, et je montais les escaliers, réveiller ma jolie capricieuse. En effet la veille contrairement à ce que j’avais prévu, je n'avais pas pu me libérer de mon rendez-vous aussi tôt que je l’aurai voulu, et j’étais donc rentré après le coucher de Kyara. Anna m’avait laissé un message sur la table de la salle à manger vu l’heure tardive à laquelle j’étais rentré. Elle me disait que tout s’était bien passé, mais qu’elle ne savait pas si la demoiselle avait fait ses devoirs. J’avais prévenu Anna, qu’elle ne devait pas la forcer et que c’était à Kyara de gérer son travail. Nous verrons bien quand je lui demanderais de me les rendre, si elle avait fait ce que je lui avais demandé. J’étais contente que tout se soit bien passé. Car je craignais, les accès de colère, de la demoiselle. Je souhaitais donc qu’elle passe une bonne journée pour la récompenser.

Ce matin je décidais donc d’aller moi-même la réveiller. Je toquais à la porte et entrait dans la chambre.
-          Kyara… Kyara… Debout ! dis-je en ouvrant les volets.
Elle ronchonna, quand la lumière pénétra dans la chambre, elle ouvrit un œil et quand elle m’aperçut, elle se redressa raide comme un piquet.
-          Et bien, c’est ce qu’on appelle un réveil rapide… lui dis je en rigolant. Je suis navré pour hier soir, j’ai été retenu…
-          Anna n’est pas là ? me demanda t-elle le visage inquiet…
-          Non, je voulais venir moi-même vous réveiller ce matin.
-         
-          Kyara ça va ? Vous n’avez pas l’air bien ?
-          Si, si, je suis juste étonnée de l’absence d’Anna…
-          Vous préférez que ce soit elle qui vous réveille, je comprends. Bon allez je vous laisse vous habiller et faire une toilette je vous attends dans le couloir. Lui-dis je avec un sourire amical.

Je fermai la porte derrière moi. Qu’elle drôle de tête elle faisait, hébétée sur son lit. On aurait dit que elle s’attendait… ah … je ne sais pas… Son attitude était étrange… Elle fut rapidement prête nous prime le petit déjeuner et nous nous rendîmes à la bibliothèque. Ses devoirs été fait avec sérieux. Sa poésie apprise, sa carte de géographie complétée. Hormis quelques erreurs, c’était du joli travail. Elle s’était appliquée. Elle à même été très attentive au cours de math que je lui donnais ce matin là. Elle paraissait métamorphosée. Elle avait des petites absences de temps à autres, et chaque fois que je la rappelais à l’ordre elle sursautait…Me craignait elle à ce point… Je fus tout à coup prit de doutes… sur ma sévérité… envers elle.

L’heure du déjeuner était arrivée. Anna nous servait gentiment les plats. Nous échangeâmes quelques mots. Mais je sentais Anna pressée, comme si elle ne voulait pas me parler, elle qui aime tant s’attarder à bavarder avec moi. Quelque chose avait changé dans son physique, mais je ne parvenais pas à savoir quoi. Kyara aussi était silencieuse, et je fût surprise, qu’elle n’échangea pas un mot non plus avec Anna. Je commençais à douter. S’était il passé quelque chose en mon absence… Je sentais là un mystère à éclaircir. L’après midi, nous fîmes de l’équitation. 


 (Les écuries)


David nous scella les chevaux, et durant notre ballade en forêt, je fit parler de nouveau anglais à Kyara. Je retrouvais enfin la bonne humeur de ma jeune effrontée, que j’avais découvert le jour où nous étions allés nous promener parmi les parterres de fleurs, après cette magnifique correction à la canne. En rentrant aux écuries, David était de méchante humeur, chose extrêmement rare. Il sermonnait Kyara pour un oui ou pour un non. Je ne comprenais pas…

« Dis donc Mam'zelle Kyara, on garde sa bombe sur la tête, car si un cheval vous met un coup de sabot, vous allez finir par terre; Ne laisse pas le licol par terre bon sang, ça coûte une fortune. Ah laissez-moi faire, vous le brossez mal jeune fille. Bon allez ouste filez, vous me faites n’importe quoi. » Tel étaient toutes les reproches qu'il lui avait faites.

  Après le départ de Kyara, j’interrogeais David.
-          David ?
-          Oui Monsieur.
-          Pouvez-vous m’expliquez cet acharnement envers cette jeune demoiselle ?
-          Je ne vois pas de quoi vous voulez parler monsieur. Dit il en s’affairant à remettre de la paille dans les box.
-          David, je vous connais depuis que j’ai 7 ans, vous ne feriez pas de mal à une mouche. Dites-moi la vérité.
Il se retourna et me fixa.
-          Si vous ne voulez pas que je vous mente, alors ne posez pas de question.
-         
-          Écoutez Monsieur. Ce n’est pas à moi qu'il faut demander tout ça.
-           
Et il retourna à ses affaires. Il y avait là "baleine sous le grain de sable"… Il me fallait mener mon enquête.
A table Anna, et Kyara, s’évitaient toujours du regard. Tout à coup quelque chose me frappa ! Anna avait les cheveux détachés. C’est cela qui avait changé. Pendant son service ils étaient toujours attachés.

-          Dites-moi Anna ?
-          Oui Monsieur.
-          Vous avez changé quelque chose à vos cheveux.
-          Oui Monsieur. Je les ais lâchés aujourd’hui.
-          C’est étrange je ne vous ais jamais vu ainsi. Les cheveux en plein visage cela ne doit pas être très pratique.
-          Oui … oui…  j’avais besoin de changer.
Quelque chose ne tournait pas rond. Je voulais en avoir le cœur net.
-          Dites moi Anna, ça vous embêterais de les attacher, au moins pendant le repas. Comme vous passez par la cuisine...
-          Oui… Oui Monsieur dit elle tremblante. Je vais le faire de suite.
Et elle disparue.
Kyara le nez plongé dans son assiette n’avait rien avalé.
-          Kyara tout va bien ?
-          Oui.. Oui Monsieur je crois que… que je vais aller me coucher… Si vous permettez je ne me sens pas très bien.
-          Oui tu peux sortir de table. Je viendrais avant que tu  t’endormes.

Anna ne revenait pas. Je mangeai mon dessert pensif. Quand elle finit par réapparaitre. Je m’aperçus instantanément que son visage était griffé.
-          Anna votre visage…  m’esclaffai en me levant vers elle.
-          Mon visage Monsieur ?
-          Oui il est tout griffé.
-          … 
-      ...
-          Oh oui je… Je suis tombée.
-          C’est Kyara qui vous à fait cela n’est ce pas ?
-          Monsieur…
-          Racontez-moi…
-          Monsieur, je vous en prie sanglota t-elle.

Je la fis s’assoir à la table et lui servit un grand verre d’eau. J’étais navré qu’elle se mette dans un tel état. Elle me conta toute l’histoire à regrets et je dus insister à plusieurs reprises pour obtenir les détails de l’histoire. Quand elle eut finit et sécher ses larmes, je lui donnais sa soirée et me mit à ranger la cuisine à sa place. Kyara allais payer une addition salée… Si elle ne voulais rien comprendre...Qu'elle retourne chez elle... Cette fois-ci elle allais trop loin... Certes je l'appréciais beaucoup et sentais que je pouvais vraiment l'aider et lui apporter une certaine affection paternelle qui lui manquais, mais je ne tolérais pas qu'elle frappe mes employés...Levée la main sur ma petite Anna… Ca allait barder…

Une fois la table débarrassée, je montais dans la chambre de Kyara. Au moment où je traversais le couloir, je vit la lumière s’éteindre de sous la porte. J’entrais. 


 (La lumière qui filtrait sous la porte,
s'éteignit à mon approche)


Ma rebelle simulais être endormie. Alors je me penchais à coté d’elle, lui souhaita une bonne nuit et je fermais la porte de la chambre.Immédiatement elle se redressa sur son lit et s’aperçut que je n’étais pas sorti de la pièce. Elle me fixa paralysée… Je la regardai longtemps, le visage fermé avec sévérité, et puis en rallumant la lumière je finis par briser ce long silence. 

-          Vous ne dormez pas jeune fille ?
-          Heu… non Monsieur dit elle penaude. Baissant les yeux.
-          Pourquoi faites vous semblant alors ?
-         
-          Regardez-moi quand je vous parle Kyara. Et répondez moi. Pourquoi faisiez vous semblant de dormir ?
-          Parce que j’avais peur que vous me grondiez, de ne pas déjà dormir. Dit-elle timidement en triturant la couette, me jetant quelques coups d’œil brefs.
-          Vous êtes sur que c’est la seule raison ?
-          Oui… Oui Monsieur.
-          Pourtant il n’est pas 22h, si vous le vouliez vous pourriez encore rester éveillée. Alors pourquoi me mentez-vous ? dis-je en me rapprochant du lit.
-          Je…  sa lèvre inférieure se mit à trembler.
-          Kyara répondez moi immédiatement… dit-je en lui soulevant délicatement le menton.

Ses yeux croisèrent les miens, et elle éclata en sanglots. Enfoui son visage dans l’oreiller. Se protégeant le visage de ses mains.
Je tirais d’un coup sec sur l’édredon. La levai du lit. Elle était là sanglotant dans son pyjama de coton bleu,  avec de grosses larmes sur les joues.

-          Pleurez en silence…
-          Oui… oui … Mon… sieur… bégaya telle en essayant de pleurer le moins fort possible.
-          Pourquoi pleurez vous ?
-          Parce que… vous allez me punir…
-          Pourquoi je vais vous punir à votre avis Kyara…
-          Je ne sais…pas…
Une gifle retentissante lui fit tourner la joue droite.
-          Pourquoi vais-je vous punir Kyara… ?
-          Pour vous avoir mentit…
-          Oui. Mais pourquoi m’avez vous mentis ? La vraie raison…
-          Je … je ne sais pas.
Je lui mis une deuxième gifle sur l’autre joue cette fois ci.
-          Kyara pourquoi vous cachez vous ce soir, quand j’arrive ? Pourquoi êtes-vous tout à coup aussi sage ? Et pourquoi avez vous fui tout à coup la présence d’Anna ?
-          Parce que… Parce que je l’ai griffé… Je vous demande pardon… je vous en pris me punissez pas… je m’en veux… je… Je suis terriblement désolée... Elle tomba à genoux. Je ne le referais plus… Je… Monsieur pardon…
-     Oh mais je ne vais pas te punir Kyara, je vais te mettre à la porte comme tu le mérites. Tu à gagnée, je te ramènes chez toi ! Fais ta valise, avant que je te corriges comme tu n'a pas idée !
-     Je vous demande pardon... 
-     Il n'y à pas pardon qui tienne ! 

Elle était toujours là à genoux, prise par un énorme hoquet...Je l'attrapais par le bras pour la relever, et la tirait jusqu'à sa valise en jetant toutes ses affaires à l'intérieure. Je la repoussais sur le lit, ses fesses vinrent rebondirent sur le matelas, mais elle restais là pétrifiée...
Monsieur... Dit elle d'une voix à peine audible.
- Oui quoi ?!
- Je vous en prie me mettez pas dehors... Je vous en prie... Je ferais ce que vous voulez... Dit-elle en glissant à nouveau sur le parquet.

Sa supplication me touchais... Elle paraissait si sincère... Elle fût parcourue d'un frisson...Je voyais qu'elle se sentais coupable depuis ce matin mais de là à accepter une punition qu'elle saurait sévère... J'étais surpris... L'attention que je lui avait portée ces derniers jours l'avait telle convaincue...Je décidai de lui laisser sa chance. 

-          Relève-toi !

Elle se releva tant bien que de mal. Je lui tendis un mouchoir de tissu. Elle se calma un  peu.

-          Kyara… tu as dépassée les bornes dis je en lui prenant les mains dans les miennes et en m’asseyant sur le lit. Tu mériterais bien au delà d'une correction, et que je te renvoie chez toi. Je te laisse une chance et ce sera la seule. Mais je te préviens, tu va être très sévèrement punie… Ce sera Magistrale !
Elle hocha la tête et voulut répliquer mais je lui mis un doigt sur les lèvres.
-          N’ajoute rien… Je t’interdis de parler, je ne veux pas entendre le moindre cri, ni le moindre son sortir de ta bouche. Et tu as interdiction ne serait-ce même que d’effleurer tes fesses. Tu fais ce que tu veux de tes mains, mais elles ont interdiction de toucher tes fesses. Tu ne parles que quand je te pose une question, et tu ne dérives pas de sujet. A la moindre incartade, le moindre signe que tu me désobéis, je te ligote au lit, et te frapperais avec le martinet jusqu’à ce que tu ne puisses plus t’asseoir pendant un mois. Est-ce que je suis bien clair ? J’insistais bien sur ma dernière question.
-          O..ui… monsieur…

Elle tremblait comme si je l’avais mise nue sur la banquise. La  punition ne faisait que commencer… 

(A suivre...)

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