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samedi 15 mars 2014

La belle et la bête (2)



La belle et la bête





Notes: Voilà la suite de ma petite histoire, avec les premiers rebondissements que vous attendez tant... En espérant que cela satisfera les lecteurs qui passeront par là... Bonne lecture !!!
Si vous n'avez pas lu le premier chapitre il est ici !



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Chapitre 2: Une arrivée renversante

Narrateur: Kyara




VENDREDI 3 JUILLET (au soir)

La route était longue et je m’ennuyai à mourir sans parler de cette chaleur suffocante… L’inconnu qui se faisait appeler Monsieur me fixait, je ne savais toujours pas comment il s’appelait. Nous n'avons pas échangé un mot de tout le voyage. Arrivée au manoir, la nuit était déjà tombée. Je n’eût pas le temps de voir la bâtisse, dans cette pénombre. J'arrivai juste à discerner une grande structure biscornue, ressemblant à un vieux château. Il me fit directement entrer dans un immense hall avec des lustres en cristal et de grandes peintures, je le suivais de par un escalier de bois recouvert d’un tapis rouge, digne des plus grand palais. Nous prîmes deux petits couloirs étroits enclavés l'un à la suite de l'autre, il poussa une porte de bois, je le suivais, et entrais dans une sorte de chambre assez vieillotte …

-           Défais ta valise. Me dit-il. Je vais te faire monter ton souper, il est trop tard pour dîner dans la salle à manger.
-           Trop tard mais il est 21h… m’esclaffais-je…
-           Oui et d’ici une heure tu seras au lit.
-           Au lit ? Vous plaisantez ?
-           Non je suis très sérieux jeune fille. Le coucher pour vous sera à 22h tant que je ne verrai pas de progrès de votre part. Les règles ont changé, et si vous vous comportez mal, je vous punirai en conséquence.
-           En me mettant au coin. Ajoutait-je goguenarde.
-           Non. Vous verrez bien assez tôt, croyez moi.

Il me laissa là dans ma chambre, qui comprenait une grande armoire ancienne, avec des dorures sur les serrures. Un magnifique lit à baldaquin, recouvert d’un énorme édredon en flanelle blanche. Un bureau ancien, faisant penser à une table d’écolier. Ainsi qu'un coffre au pied du lit et un petit guéridon sur lequel était posé un vase fleuri. Il y avait également une gigantesque fenêtre avec une très jolie vue sur un parc. 




(Mon lit à baldaquin)



C’était la première fois que je partais loin de chez moi, hormis lors de voyages scolaires. Je m’approchais de la fenêtre en contemplant la vue. Derrière les arbres entre les feuilles, je pouvais apercevoir des parterres de fleurs, mais ils étaient trop loin pour que je puisse vraiment en distinguer les détails. Ce jardin paraissait magnifique. Tout en contemplant la nature extérieure je me demandais ce que j’allais bien pouvoir faire pour me sortir de cette situation. Une fuite par la fenêtre en tout cas était exclue, car elle était bien trop haute par rapport au niveau du sol. Des pas se firent entendre dans le couloir.

Il revint et une femme que je n’avais pas encore croisée me déposa un bol de soupe, du pain, et un yaourt sur le bureau. Elle devait avoir une quarantaines d'années, était petite, menue et portait une robe noire ainsi qu'un tablier blanc noué autour de la taille.




(Tenue de la bonne)



-           Merci Anna dit-il ;
J’ai donc supposée que c’était son prénom et qu'elle était l'employée de maison. Une fois mon dîner disposé sur la table elle sortit de la chambre et je me retrouvai de nouveau seule avec Monsieur. Je lui dit capricieusement:
-           Je n’aime pas la soupe.
-           Et bien vous mangerez quand même. Ou vous irez vous coucher sans dîner. 
-           Je vais porter plainte pour maltraitance.
-           Faites donc jeune fille.

Je perdis mon sang froid.

-           Vous êtes vraiment un connard… hurlai-je. Tout cela pour un malheureux collier; vous... Vous avez ruiné mes vacances, je ne vous connais même pas, vous croyez que je vais travailler docilement, ce n’est pas de ma faute si j’ai raté mon bac, j’y arrive pas c’est tout !! Vieux con ! Vous n’êtes pas mon père ! Je vais me casser dès que je le pourrais. Je vais vous pourrir la vie…
-           Très bien dit-il froidement, sans hurler m’ais d’une autorité qui m’avait coupé net dans ma colère…  Je ne pensais pas commencer votre éducation dès ce soir mais je crains que cela ne devienne urgent. Ecoutez moi bien jeune fille car je ne le dirais pas deux fois. Ici chaque fois que vous vous adresserez à moi vous m’appellerez Monsieur. Il n’est toléré aucune grossièreté sous ce toit, et j’exige que vous me traitiez avec le même respect, que celui avec lequel je vous traite. Gare à vous si vous n’obéissez pas…

Son regard était si froid, j’en fus glacée. Qu’allait-il donc me faire de si terrible ? Me faire copier des lignes ? M’enfermer dans cette chambre tout l’été ? Ou me faire balayer le sol comme cendrillon ? Un sourire se dessina sur mon visage. Cet homme était flippant.

-           Ce que je viens de dire vous fait sourire jeune fille ?
-           Oui et alors ? répondis-je avec effronterie.
-           Je ne vous le demanderai qu’une seule fois, excusez vous pour votre comportement, où je vais vous punir. Dit-il avec calme, le plus sérieux du monde.
Son regard me transperçait. J’hésitais quelques secondes je lui lançais :
-           Crève !

Il se dirigea vers moi à la vitesse d’un guépard. Il me tira jusqu’à la chaise du bureau, me coucha en travers de ses genoux, bloqua mes jambes entre les siennes, et d’une poigne de fer me bloqua les deux bras dans le dos. Avec sa deuxième main il se mit à me claquer... les fesses… J’étais sous le choc.

-           Je vous avais prévenu jeune impertinente. Vous voulez vous comportez comme une gamine, soit. Mais chaque fois que ce sera le cas vous recevrez la fessée.

Je hurlais, gigotais, insultais ruais, rien n’y faisait.
Ses claques crépitaient encore et encore, je voyais les minutes s’écouler sur l’horloge de la chambre, 5 minutes,  7 minutes, 10 minutes. Le temps avançait au même rythme que je m’épuisais. 




(Les minutes s'écoulaient sur l'horloge)



 Il ne s’arrêtait pas. J’étais transpirante de sueur de m’être ruée ainsi, ma robe ne protégeais rien. Et encore moins lorsqu'il la souleva.  La panique m’envahit. Allait-il me déshabiller puis me violer ? Je redoublais d’effort pour me dégager, mais il me tenait fermement. Plus je continuais mon manège,  plus la sévérité de ses claques augmentait. Je commençais à avoir de plus en plus mal. J’avais perdu toute ma superbe. Je sentais mes rondes fesses vibrer à chaque impact. Je ne voyais pas comment me sortir de ce mauvais pas, et la douleur devenait insoutenable.

-           Plus vous vous ruerez plus je fesserais.

Je n’en pouvais plus, et d’un seul coup je cédais, et je me mis à pleurer toutes les larmes de mon corps, ce qui ne changea pas pour autant la force des claques, elles étaient juste moins rapprochées comme pour me laisser le temps de respirer. Trop d’émotions m’envahissaient, mon cerveau était vide. Je sentais la paume de sa main toute chaude s’abattre sur ma petite culotte. Je ne bougeais plus je me sentais à sa merci. Je n’en pouvais plus et j’espérais de tout mon corps qu’en restant immobile, il cesserait cette torture.

-           Pitié lui-dis je.

Il me maintenait fermement, mes fesses me brûlaient royalement, je sanglotais à n’en plus pouvoir, et cela faisait déjà quinze bonnes minutes que sa main s’abattait très sévèrement sur mon fessier incandescent recouvert par ma petite culotte blanche. Je me mis à supplier.

-           Arrêtez vous n’avez pas le droit… Je vous en prie… Lâchez moi… J’ai compris ! J’ai compris.

Les claques s’arrêtèrent quelques instants, je ne bougeais plus pétrifiée :

-           Êtes-vous prête à vous excuser pour votre comportement de ce soir ?
-          
-           Je vous ai posé une question jeune fille.
-           Arrêtez pitié ! haletais...je.
-           Excusez vous ou je reprends la fessée.
-          
-           Bien. Sais-tu comment se donne une vraie fessée Kyara ?
-          
CLAC !
-           Kyara je t’ai posé une question !
-          
-           Tu ne veux pas parler, soit. Mais je vais trouver le moyen de te délier la langue. La fessée se donne déculottée. Fesses nues. Et c’est ce que je vais faire de suite, jusqu’à ce que tu t’excuses et comprennes la leçon.
-           Non ! Mais Vous êtes malade, ça va pas !
      
Il ne m’écoutait pas… La panique m’envahit… Tandis qu’il joignait le geste à la parole. Il fit glisser lentement ma culotte le long de mes cuisses. Et j’eus beau ruer de nouveau, et j’avais beau sentir que cela lui demandait un effort physique, il tenait bon, j’étais réellement prisonnière. Et me retrouvais le derrière tout rouge, les fesses à l'air, à la merci de sa main...




(couleur de mon dodu fessier)



Les claques crépitèrent de nouveau encore plus fortes, je me mis à couiner, crier, hurler… Je sentais la paume de sa main contre mes fesses. J’avais tellement honte, j’étais gênée. Cet homme était fou à lier. Après un long instant de ce traitement je finie par abdiquer. Quitte à perdre toute ma fierté, je n’en pouvais plus, ce salaud allait me tuer. J’étais épuisé, à bout de force, le cœur en miette, ma vie en miette, je réalisais tout à coup l’absurdité de ma situation. J’étais prête à tout pour qu’il arrête de me fesser. Je pleurais en silence, en hoquetant, je ne bougeais plus, j’abandonnais tout… Un poids mort…

-            pardon, pardon… soufflais-je.

Il s’arrêta.

-           Pardon … je suis désolée ajoutait-je.
-           De quoi êtes vous désolée ?
-           De… De… mon insolence… articulais-je entre deux sanglots
-           De quoi d’autre ?
-           De … de ma grossièreté…
-           Promettez que vous  ne vous comporterez plus ainsi à l’avenir ?
-           Je vous promets… dis-je  en m’effondrant définitivement.
Une claque s’abattit sur mes fesses. Je sursautais.
-           Je vous promets Monsieur, dit-il en insistant sur le Monsieur.
-           Je …. Je vous promets Monsieur dit-je en couinant.

Il relâcha enfin son étreinte et je glissais sur le sol. J’étais là à genoux sur le parquet, à ses pieds, pleine de morve, de larmes, la culotte aux chevilles, mes fesses cramoisies à même le parquet, j’avais l’impression d’être passée dans un sèche linge. J’étais mortifiée, honteuse, paralysée.

Il se leva, m’abandonna là sur le parquet et me dit.

-            Je vais vous envoyer Anna pour qu’elle vous aide à vous changer pour la nuit. Je repasserai un peu plus tard pour vérifier que vous êtes bien dans votre lit.

Je restais là sans bouger, incapable d’analyser ce qui venait de se passer. Cet homme m’avait mis une fessée.  Comme une gamine, déculottée, sur ses genoux et j’avais pleuré comme si j’avais eu 10 ans. Mes fesses continuaient de m’incendier. Ou avais-je atterri ?
Anna finit par entrer. 

-           Holà Mam'zelle me dit elle, vous vous êtes mise dans un drôle d’état ?
-          
-           Venez là me dit elle en me relevant avec douceur. Regardez-vous, vous avez le visage tout barbouillé. Venez que je vous rafraîchisse le visage. Et Monsieur m’a aussi demandé de soigner vos pauvres genoux, parait t’il que vous êtes tombée dans votre cuisine cet après midi ?

J’étais murée dans mon silence. Elle prit une petite bassine d’eau et me rinça avec douceur. Elle me défit ma robe, et me fit enfiler une vielle chemise de nuit en coton bleu sortie de ma valise. Je ne disais rien. J’étais encore sous le choc de l’évènement que je venais de vivre. Elle ouvrit en grand l’édredon et me fit m’allonger. A ce moment là, on toqua à la porte. Mon tortionnaire entra.

-Ah c’est bien je vois que vous êtes couchée me dit-il. Merci Anna.

La bonne se retira.  J’étais là allongée, recroquevillée comme un fœtus sur l'édredon, n’osant le regarder. Mes fesses me chauffant comme une bouillotte.  




(Mes fesses me chauffant comme une bouillotte)



Mais je sentais sa présence au pied du lit, il se tenait là de toute sa hauteur. Et me dit avec une douceur qui me surprit.

-           Kyara, j’espère que la leçon est comprise, et que tu feras des efforts. Je sais que cela est déroutant, mais sache que c’est uniquement dans ton intérêt. Je prendrai soin de toi, je ferais tout pour que tu t’épanouisses comme tu le devrais, mais chaque fois que tu me désobéiras, tu seras sévèrement punie sache le. Et si j’énonce une sanction, elle est irrévocable. Plus tu te comporteras correctement, plus tu auras de liberté. A l’inverse, si il le faut je serais encore plus sévère. Je te souhaite une bonne nuit malgré tout et j’espère que tu auras le temps de réfléchir à tout cela pendant la nuit. Dors bien
-          

Il ferma les volets, et au moment de quitter la pièce et d’éteindre la lumière il ajouta:

-           Je te déconseille d’essayer de fuir durant la nuit. D’abord parce que le manoir est protégé par d’immenses grilles, qui sont fermées la nuit. Deuxièmement parce que je te rattraperais sans la moindre difficulté crois-moi. Et troisièmement parce que je t’assure que tu ne veux pas connaitre la punition que je te réserverais si tu tentais de t’échapper. Crois moi, à côté, la fessée de ce soir c’était une caresse.

Il sortit, j’éclatais en sanglot, désemparée. Et finis par m’endormir de fatigue.

(A suivre...)





4 commentaires:

  1. Suis satisfait de cette suite petite Lee, malgré... les quelques fautes d'orthographe;
    ta réponse à mon com de ton post précédent :"Contente que sa vous plaise, la suite est pour bientôt... :)" aurait pu être "Contente que ça vous plaise Monsieur, la suite est pour bientôt... :)"
    Steorfan

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    1. Oui je sais l'orthographe n'est pas mon fort... Si vous voyez des fautes hésitez pas à me les noter dans un mail si le courage vous en dit. Afin que je les les modifie dans mon texte. Je suis contente que sa vous plaise Monsieur ! :p :p :p

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  2. dans un mail; peux-tu m'envoyer un mail, afin que j'ai le tien, à mon nom chez yahoo.fr, je pense que tu comprends mon adresse mail; satisfait du "Monsieur" et tu pourrais continuer à utiliser "Monsieur" dans nos échanges; tes :p :p :p sont coquins et me font sourire;
    Steorfan

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    1. Mail envoyé, j'espère que c'est bon. Hmmm... Vous appelez Monsieur... Je sais pas je vais réfléchir :P

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