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mardi 17 juin 2014

La belle et la bête (13)

La belle et la bête

 



Notes: Hé oui... Enfin, j'ai repris la suite de mon histoire... !! J'ai même quelques chapitres d'avance qu'il faut que je peaufine... Il faut dire que ce chapitre je l'ai écrit, puis effacé, puis réécrit, puis abandonné, puis modifié, puis de nouveau effacé, puis réécrit, etc. Kyara et moi n'arrivions pas à nous mettre d'accord. Peut être que certains seront surpris de cet épisode, disant qu'elle exagère. Pourtant certains de ses sentiments me rappelle certaines choses de mon propre vécu, ou de certaines personnes qui m'entourent et c'est peut être pour cela que d'un côté je la comprend un peu... Sur ce je cours peaufiner les chapitres suivants !

En espérant que vous n'aurez pas perdu votre passion pour mon histoire, après tout ce temps,
Lee.

***

 
Chapitre 13: Quand tout explose.

Narrateur: Kyara


LUNDI 13 JUILLET

Lorsque je m'éveillai le lendemain, j'aperçu de gros nuages gris par la fenêtre. Sortir aujourd'hui à vélo ou se balader, me paraissait exclu. Tant mieux je n'aurai pas supporter de m'asseoir sur une selle étant donné les traces laissées par la cravache de la veille. Quelle punition ! Quel plaisir... J'étais honteuse de penser une chose pareille et en même temps je ne pouvais pas m'en empêcher. Que dirait Monsieur si il savait ce que je ressentait réellement lors de ses corrections ? Quand il était venue avant que je m'endorme la veille, sentir sa main se balader sur mes fesses encore tièdes, sentir son autorité m'enveloppée... m'avait... donné des espèces de petits frissons en bas du ventre, entre les cuisses. Comme le battement d'aile d'un papillon. Et ce n'étais pas désagréable. Certes je n'étais pas fière qu'il me punisse, et c'était assez douloureux. Mais c'est dans ces moment là aussi que je me sentais soutenue, cadrée, aimer, comme jamais auparavant. Et puis peu à peu il dégage un charme qui me plais... Argh... Mes pensées divagues... Et en même temps je ne peut nier, qu'après son départ hier, j'ai eu envie de jouer avec l'intimité de mon corps, et que je n'ai jamais ressenti cela avant hier soir. Comme des chatouilles et des caresses qui te remonte dans tout le bas du corps jusqu'à exploser. Était cela un orgasme ? ... Je réalisais tout à coup que j'aimais être fessée... Mon Dieu, qu'est ce qui cloche donc chez moi ?

Je décidais de ne plus penser à cela, de faire l'autruche, d'ignorer ces idées troublantes et filais, me préparer. Les deux journées qui suivirent se passèrent normalement sans accroche. J'eus même le temps de refaire mon devoir de jeudi dernier, mais au lieu de ma famille, j'inventais une histoire, qui finalement contenta tout aussi bien Monsieur. Nous avions presque installé une routine. Durant ces trois jours je travaillais d'arrache pied, et je sentais que je progressais. Il me félicitait. Me récompensais en essayant d'animer mes soirées. Tantôt il m'appris à jouer aux échecs. Tantôt il me fit découvrir les vins de sa cave personnelle. Je me sentais adulte et femme avec lui, autant que gamine. Mais j'était contente qu'il m'apprenne à reconnaitre les vins, qu'il me laisse les gouter. Je me sentais admirée. Grandir. Réussir. Il avait l'air fière de moi, de mon comportement, de ma remise  à niveau pour le bac. Et c'étais si agréable pour moi, de sentir, que comme n'importe qui je pouvais réussir les choses, que j'avais quelque chose d'intéressant, que j'étais apprécier pour ce que j'étais, tout simplement.

MERCREDI 15 JUILLET

Il me fit même une superbe surprise le mercredi soir. En effet très satisfait par mon travail fourni les trois précédents jours, il décida de finir les révisions de l'après midi un peu plus tôt. Il me laissa le champs libre pour me préparer et mettre une jolie tenue. J'optais pour une robe verte émeraude, m'arrivant à mi cuisse, ainsi qu'une large ceinture légèrement doré. Des petites ballerines assorties. Et laissai mes cheveux en cascade sur mes épaules.

Quand je le rejoignit, il me fit enfin visiter sa salle de cinéma. Une salle pas si grande que cela, avec un rétroprojecteur moderne et surtout d'immenses placards le long de tout les murs, et une énorme banquette moelleuse. Sur la table était disposé de la glace, des bonbons, des sandwichs, des pilons de poulet, des petits gâteau, une pizza, et plein d'autres cochonneries. Il fit coulisser les six gigantesques portes-coulissantes des différentes armoires de bois beige. Et là des centaines et des centaines de DVD apparaissèrent à mes yeux. Je n'avais jamais vu une telle collection. Voyant ma surprise il me dit en rigolant :

"- Et ben Kyara vous en faites une tête ?
- Je n'ai jamais vu autant de DVD de ma vie...
- Oui je reconnait que j'ai une sacrée collection...
- Mais combien en avez vous ?
- Environ 2600.
-2600...
- Oui à peu près ! dit il en souriant.
- Vous les avez tous vu ? questionnais je ébahie.
- A peu près oui...D'ailleurs choisis celui que tu veux.
- Il y en à trop... Impossible de choisir ! J'ai envie de tout voir du coup.
- Tu pourras venir regarder des films de temps en temps. Si tu es sage jeune fille, on aura même le temps d'en regarder parfois tout les deux comme ce soir. Tu veux une catégorie en particulier ? Vidéos comiques, humoristiques, dramatiques, d'action, de suspense, fantastique...
- Oh oui un film comique ! Et est ce que vous avez des films d'horreurs aussi ?
- Oui plein, tu peux en choisir un si tu veux.

Ainsi commença cette délicieuse soirée. Nous mangions nos diner améliorés avec envie, nous éclations de rire devant ce premier film comique, pliés sur le canapé. C'était vraiment une soirée très agréable comme j'en avait peu passé dans ma vie. Pour me faire plaisir il accepta même de lancer un deuxième film; d'horreur cette fois-ci. Quelques minutes après le début du film d'horreur, j'eut un petit coup de cafard... Monsieur était absorbé par le suspense de l'histoire. Moi je sursautait régulièrement mais sans réelle peur, plus par surprise. Je le regardais discrètement. D'un seul coup j'eu envie d'être dans ses bras, qu'il me pouponne. Me berce, me câline. J'avais envie de me sentir aimée, et protégée. Comme une petite poupée. Comme une petite fille qui à besoin de réconfort. Mais il n'étais pas question que je lui demande un telle chose... Après une longue réflexion, une idée germa alors dans ma tête. Je fit semblant de me plonger dans le film, et d'avoir de plus en plus peur, en couinant des petits bruits et en me cachant derrière un coussin. Au point où il finit par mettre le film sur pause.

" Kyara ça va ? Vous avez peur ? Je peux changer de film si vous le souhaitez ?
- Non Monsieur. Je... Je n'ai pas peur. Dis je en jouant la comédie.
- Si Kyara vous n'arrêtez pas de sursauter.
- Oui mais j'aime bien avoir un peu peur.
- Oui enfin bon... Faut pas que vous en fassiez des cauchemars non plus...
- Non ... Non...
- ...
- Est ce que je peux juste me rapprocher de vous Monsieur ?
- Oui. Me dit il avec un grand sourire.

Et il lança de nouveau le film. Je m'assit donc, à côté de lui. Epaule contre épaule. Mais rien que ce léger contact, accélérait mon souffle, et faisait battre mon cœur plus vite. Je fit de nouveau semblant d'avoir peur. Et au file du film, je posais ma tête puis une main dans la sienne, jusqu'à finir entièrement dans ses bras. Quel bonheur ! Indescriptible. Simple et violent. J'aurai voulu que le temps cesse. J'étais juste bien. L'esprit apaisée...

Arrivés à la fin du film. Il se redressa et me dit un grand sourire aux lèvres.

" - Je voit... en fait tout ce cinéma, c'était parce que tu voulais un câlin.
Je ne sais pas pourquoi je fût piqué au vif. Je me redressai avec précipitation.
- N'importe quoi !
Mort de rire il ajouta narquois.
- Si, si deux trois sursaut pour que je te chouchoute, et une fois dans mes bras plus de peurs du tout... Mademoiselle la chipie.
- J'avais vraiment peur. Je m'en fous d'être dans vos bras ! De toute façon c'était nul ce film.
- Kyara ne vous énervez pas, c'était une boutade. Et je comprend très bien que vous puissiez vouloir vous  blottir contre moi, pour un peu de réconfort.
- J'en veut pas de votre réconfort ok ! J'en ai rien à foutre !
- Kyara cela suffit ! me dit il l'air surpris. Et c'est quoi cette façon de parler ? On passe une bonne soirée, pourquoi tout gâcher ainsi ? Ok vous ne vouliez pas de câlin si c'est ce que vous vouliez entendre... Fin de l'histoire. Assena t-il en rangeant la table frénétiquement.
- Je parle comme je veux. Vous n'êtes pas mon père. Et arrêtez de vous foutre de moi, je n'en veux pas de vos câlins, c'est vous qui m'obligez .... sale.. sale... SALE OBSEDE !"

Eberlué. Il ne pipa mot. Choqué. J'étais hors de moi. Et en même temps, si fâché contre moi même de réagir ainsi. Ne pas vouloir reconnaitre que je crevais d'envie , qu'il s'occupe de moi. Qu'il avait si bien cerner ma manœuvre. Je me sentais désarmée, en danger, de lui montrer qu'il avait raison, et ce besoin chronique d'affection. Il était un peu ce qui m'avais toujours manqué. Pourquoi étais-je si bête ? Mais impossible de lui dire.. Je me protégeais en réagissant ainsi; ce qui laissa place à une colère noire et sourde dans tout mon corps...

- Montez vous couchez immédiatement ! Dit il fermement en gardant son sang froid.
- Je m'en fiche...

Et j'haussait les épaules en montant. Arrivée dans ma chambre je me sentais comme un lion en cage. Et je crois que plus ou moins consciemment j'étais énervée d'avoir provoquer une telle dispute et frustrée d'être ainsi dans ma chambre. Je n'arrivais pas à gérer cette vague de colère. J'envoyais le vase du guéridon, qui explosa en milles morceaux sur le sol , ma trousse valdingua par terre, déversant mes stylos sur le sol.. une rage sourde me rongeais... Ce que cet homme procurait en moi été si fort... ce qui m'avait manqué si longtemps.. Un besoin qui m'avait tiraillé si longtemps... Si vital... Mais je me refusais de lui dire... Et voulais en même temps tellement de lui auprès de moi... Je lançais ma chaise contre le mur, ce qui fit une entaille dans celui ci... Je me sentais piégée de me sentir si dépendante...

La porte s'ouvrit alors en grand... Monsieur se tenait dans l'encadrement suivi par Anna...
- Kyara vous pouvez m'expliquez ce bazar ? Je vous comprend pas là ? C'est n'importe quoi et disproportionné comme réaction ! Et vous savez pourquoi vous régissez ainsi, parce que dans le fond j'ai raison. Et cela vous met hors de vous de le reconnaitre !! De briser le bouclier affectif que vous vous obligé à porter ! dit il très fâché.

Touchée... Je me mit à pleurer submergée de colère, il s'approcha voulu me prendre par les épaules, et je me jetais contre lui, tentant avec mes petits poings de le cogner sur le torse. J'avais envie de le frapper, de le mordre, de me défouler... Une sauvage ! Il m'attrapa les poignets. Je tentais de me dégager, rien à faire. S'ensuit alors une sorte de corps à corps endiablé, je hurlais... Je ne sais même plus vraiment quoi... "Que je le détestait, que tout était de sa faute..." Je n'avais jamais été comme cela, ces quelques jours auprès de lui avait ébranlé quelque chose en moi, qui explosai ce soir là...

Alors il me mit une gifle retentissante, la marque de ses doigts apparurent immédiatement sur ma joue et je chancelait... La joue brûlante. Il me tira ensuite par les cheveux, jusque dans la salle de bain, me bascula dans la baignoire toute habillée, monta également dedans en mocassin, attrapa le paumo de douche, et je reçu un jet d'eau glacé sur tout le corps. Ce qui fit l'effet net de couper ma colère. Recroquevillée, dans la baignoire, choquée, paralysée, collante, gluante, suante, pleurant, habillée, et gelée, il continua à m'arroser ainsi quelques instants, une main tendre mais très ferme sur mon épaule... (arrosant au passage ses pauvres mocassins...).

(A suivre)

4 commentaires:

  1. Ahhhhh la douche froide, plus jeune j'y ai eu le droit ... bref ça calme.
    J'aime bien ce chapitre là

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  2. cette suite fait bien plaisir! merci! j'attendais avec impatience!

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  3. Très belle suite, je comprends parfaitement le comportement de cette jeune fille. Pour moi il s' agit pour elle d' une certaine peur. Elle n' a jamais eu droit à des calins et pourtant elle en a tant besoin tout en les refoulant. Se doute-t-il de ce qui se passe en elle ? attendons la suite avec impatience.
    Les partiels sont-ils terminés. Il fut un temps ou j' attendais avec impatience le résultat pour mes enfants. Et bientôt sera le tour de l' aîné de mes petits enfants.

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  4. Ah cette suite,je l'attendais avec impatience et elle me plaît beaucoup,je me reconnais un peu dans Kyara,dans son besoin d'affection mais aussi d'autorité !
    Merci Lee!

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