- TOC TOC
- Qui est là ?
- C'est l'Amour mon enfant.
- L'amour ? Dois je ouvrir ?
- N'aie pas peur je viendrais réchauffer ton coeur.
- TOC TOC
- Qui est là ?
- C'est la Passion mon enfant.
- La passion ? Dois je ouvrir ?
- N'aie pas peur je viendrais faire virevolter tes sens.
- TOC TOC
- Qui est là ?
- C'est la D/S mon enfant.
- La D/S ? Dois je ouvrir ?
- N'aie pas peur je viendrais guider ton esprit, le sublimer.
- TOC TOC
- Qui est là ?
- C'est la Fessée mon enfant.
- La fessée ? Dois je ouvrir ?
- N'aie pas peur je viendrais te faire jouir comme jamais.
- TOC TOC
- Qui est là ?
- C'est le Prince charmant mon enfant.
- Le prince charmant ? Dois je ouvrir ?
- N'aie pas peur je viendrais faire de toi la princesse de mon royaume.
- TOC TOC
- Qui est là ?
- C'est le Bonheur mon enfant.
- Le bonheur ? Dois je ouvrir ?
- N'aie pas peur je viendrais te faire rire aux éclats.
N'y tenant plus la femme enfant ouvre la porte, virevolte au milieu de ses convives, son rire enfantin et sensuel empli la pièce. Elle est heureuse comme jamais. Ses invités viennent combler toute la tendresse dont elle avais besoin, elle n'en demandais pas tant, et ne pourrais plus s'en passer. Douce et dangereuse addiction. Elle veux croire qu'elle ne doit pas en demander plus, que ce qu'elle a lui suffit, et la contenteras à jamais. Elle à donné toute sa confiance et s'est abandonnée à leurs mains...
- TOC TOC
- Qui est là ?
- C'est une Surprise mon enfant.
- Une surprise ? Dois je ouvrir ?
- OUIII ! crient en choeur les convives.
- C'est que j'ai déjà tant, et je me suis déjà tant abandonnée...
- N'aie pas peur mon enfant, fais nous confiance, aveuglément...
La femme enfant est bien trop gentille, pour laisser quelqu'un à la porte... Et puis se laisse emporter généreusement par l'enthousiasme de ses convives...
Elle ouvre...
Et en un seul coup de vent l'exigence, les projets de vie, la colère, la tristesse, l'adultère, la solitude, les regrets, les remords, et d'autres encore que sais-je vienne saccager son petit intérieur, sa petite soirée tout en rose... Envolée, amour, passion, prince charmant, fessée, D/S, et bonheur... Il ne reste que le brouillard et l'amertume de ce que l'on à perdu.... C'est plus qu'elle ne peux en supporter... Elle à tout perdu, elle s'est abandonnée, ils lui ont tout dérobé, tout ces petits morceaux d'elle qu'elle avais eu tant de peine à construire....
Ouvrira telle à nouveau sa porte un jour rien n'est moins sur....
Voici un très beau texte que j'aurais tant aimé être capable d'écrire si j'en avais le talent !
RépondreSupprimerBien sûr qu'elle ouvrira à nouveau sa porte, cette femme enfant... Même si elle perçoit à présent que le bonheur n'est probablement qu'une éphémère illusion, il serait beaucoup trop douloureux d'y renoncer. :-)
Un gros bisou à toi, Lee...
Ah ma chère Amandine, quel plaisir de te retrouver parmi nous !
SupprimerJe suis passée voir tout tes derniers post sur ton blog, et même si je manque d'un peu de temps, j'étais impatiente d'aller très bientôt les commenter, parce que certains ont eu un écho en moi qui m'a touché. Et je suis de tout coeur avec toi, sache le.
Tes propos sont exactement ma pensée, elle n'y renonce pas, bien qu'abîmée il y toujours ce petit espoir au fond d'elle. Elle tombera encore et encore, jusqu'à trouver son écrin de velours qui saura enfin la sublimer à jamais.
Un énorme bisous aussi,
prend soin de toi douce Amandine.
j'adore ton texte lee il est si tristement reel malheureusement .
RépondreSupprimerun gros bisou de lilou
Oui une erreur de parcours qui arrive trop souvent quand nous avons la chance de vivre de tels passions.
SupprimerEt je pense intiment que c'est à la fois un don et un peine: Tout les gens de la société moderne qui ont une sexualité libérée (car nous sommes de mieux en mieux informés à ce sujet chez les nouvelles générations) s'épanouissent plus que nos grands parents et exacerbent l'essence même des plaisirs charnels. Ces jeunes gens ont la chance de vivre des passions de plus en plus banalisées; contrairement aux générations qui nous précèdent et ont eu moins de chance d'être informé sur la sexualité qui était autrefois encore plus tabou qu'aujourd'hui.
Et cette passion charnel nouvelle nous transporte dans des cimes que peu ont eu la chance de connaitre jusqu'alors ou d'atteindre, et en même temps la sensibilité nécessaire pour les atteindre, nous rend plus empathique dans nos relations qui parfois sont tourmentées.
Bisous ici,
Lee en plein délire philosophique. :D
Mots très justes, comme toujours, pour parler d'une situation que nous traversons tous par moments, avec cette impression de ne jamais pouvoir se relever, mais pourtant, quelques mois après, cette lueur en nous renaît, on ne sait comment, on ne peut lutter contre qu'elle nous a déjà envahies et qu'il est temps d'organiser une nouvelle fête pour tous les convives, en espérant que cette fois-ci, ils restent plus longtemps que les précédents.
RépondreSupprimerPetite Lee, tu sais que je suis là. Je n'ai rien à ajouter à part ça :).
Espiègle une fois de plus je n'aurais pas dit mieux, tant tes mots sont justes. Il faut simplement la patience d'attendre... et de se connaitre soi-même.
SupprimerJe sais que tu es là, serrage de coudes, copine !
Bisous.