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samedi 16 mai 2015

La belle et la bête (22)

La belle et la bête




Notes: Une fois n'est pas coutume, voilà la suite dans le même weekend, considérez cela comme des excuses mes chers petits lecteurs, pour les semaines, voir les mois d'attentes... Et vous ne vous lassez pas, alors je vous doit bien ça.... Par contre si vous voulez mon conseille du jour, et que comme moi vous postez des petites histoires sur des forums ou des blogs, ne donnez pas l'adresse à la personne qui vous éduque avec amour... Car figurez vous que le mien (ce bougre, chutttt j'ai rien dit) à eu la bonne idée de venir lire l'épisode 21... ou j'ai laissé quelques fautes d'orthographes (10 ou 20, ou plutôt 50) et que du coup ce petit malin cet homme si bienveillant envers moi à eu la bonne idée que nous les corrigions ensemble... Et je sens que si j'en laisse trop trainer moi aussi je vais passer sous le bureau, ahem... je voulais dire dans le bureau de Monsieur pour rendre des comptes.... Pfff voilà ce qu'on gagne à faire partager sa plume ! :p (rires). Soit dit en passant je pense que  les révélations de ce chapitre vont vous surprendre même si je sais à quel point il est regrettable qu'il n'y est pas une petit fessée en passant... Mais ça va venir c'est promis !

PS: vous savez que c'est mon 101ème article, bon dieu qu'est ce que je raconte ma vie moi... O_o

Tous aux abris ! Lee.



*****

Chapitre 22: Un secret révélé
 
 Narrateur: Kyara



Samedi 25 juillet

Une fois dans ma chambre, je m'effondrais quelques instants sur mon lit, mais très vite je fût à court de larmes, je me sentais un peu comme dans une bulle comme si rien de ce qui se passait dans la réalité ne pouvait m'atteindre... Assise sur le lit, les yeux bouffis et le regard hagard, je me demandais bien ce que j'allais pouvoir faire... Je me sentais anesthésiée et n'arrivais pas à déterminer comment je voulais que tout cela se termine.. Tout à coup mes réflexions furent interrompues, quelqu'un tambourinait à la porte. Je ne voulais surtout pas être vu dans cet état et criais:

- Une petite minute... 

Je courus devant le miroir, passais une main dans mes cheveux ébouriffé pour les aplatir, m'arrosais rapidement le visage d'un coup d'eau fraiche et filais devant la fenêtre mimant de regarder les jardins dos à la porte.

- Entrez.
J'entendis les petits pas d'Anna portant un plateau, entrer dans la chambre.
- Ah Mam'zelle, Monsieur m'a demandé de vous apporter votre repas, où voulez vous que je le mette ? 
Gênée j'évitais son regard.
- Oh....merci Anna c'est adorable... où vous voulez... sur le bureau par exemple.
- D'accord je vous le met là. Dit elle en s’exécutant.
- Merci c'est gentil. 
Elle posa le plateau, quand à moi je me retournais à nouveau vers la fenêtre. Elle ne bougeais pas et je n'entendais pas ses pas s'éloigner, je la sentais embêtée, et me demandais ce qu'elle attendais ainsi debout au milieu de la pièce.
- Ahem... Mam'zelle Kyara vous n'avez besoin de rien d'autre ?
- Non merci c'est très gentil Anna ça ira... 
- ...
-....
Elle ne bougeais toujours pas.
- Mam'zelle, je ne voudrais pas paraitre indiscrète mais est-ce Monsieur qui vous à punie dans votre chambre ? 
Sa question m'étonnais, Anna étant plutôt une personne douce et discrète.
- Heu non Anna... c'est moi qui avais besoin de réfléchir un peu... 
- Parce que je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas mais... comment dire c'est moi qui vous ai récupérée hier lorsque vous me sembliez mal en point... Et je m'inquiète pour vous...
Une boule d'angoisse se forma dans ma gorge, je ne pouvais plus aligner un mot.
- Je ne voudrais vraiment pas être importune, mais voilà si vous avez besoin de parler... 
- M.... mer...ci... ça ... ira... Soufflais en éclatant en sanglots.

Anna sans un mot vint jusque dans mon dos, me prit par les épaules et me blottit contre sa poitrine volumineuse. Et je pu pleurer tout mon soûl. Il était tellement agréable de se blottir contre elle; elle avais cette douce odeur d'herbe fraiche et de jasmin, et une peau si douce et blanche qu'on aurait dit du lait. Une fois calmée, elle s'installa avec moi devant la fenêtre et se mit à regarder les jardins en ma compagnie. Dehors David s’affairait à tailler des rosiers au soleil. Anna soupira en le voyant.


(Le jardin...)


- Anna...
- Oui ?
- Je peux vous demander quelques chose ?
- Dites moi Mam'zelle. 
- Est-ce que ... est ce que.. non laissez tomber...
- Si dites moi....
Je me retournais et m'assit un peu brutalement sur le lit.
- J'ai peur que ma question ne vous paraisse débile...
- Aucune question n'est bête, il n'y à que celui qui ne s'instruit pas qu'il l'est. Dites toujours ça ne coûte rien et cela restera entre nous..
- Est ce que vous pensez que ... que c'est dangereux de s'attacher aux gens ?
- Est ce que c'est dangereux de s'attacher aux gens ?
- Oui.
- Et bien... Cela dépend de l'attachement que vous avez envers cette personne et de l'attachement que elle à pour vous. Et puis tout dépend de la personne, du contexte, de son comportement envers vous.
- Oui mais... après quand on perd les gens.. ou quand les gens ne veulent plus de nous... on à un manque, n'est ce pas plus prudent, de garder une certaine distance...pour ne pas souffrir, ou être déçu.. On est souvent seul dans la vie finalement..
- Il ne faut pas être aussi pessimiste surtout à votre âge Mam'zelle, par exemple s'il s'agit de votre famille, c'est pour la vie... Les liens du sang ne se brise jamais...
- Il y à bien des familles qui se séparent... moi la mienne...
- Oui bien sur il y à des familles qui se séparent... ou qui ne s'entendent pas mais ce n'est pas partout comme cela... (silence)... Me demandez vous cela à cause de Monsieur ?
- Non ... non comme ça, en général. Mentis-je grossièrement. Est ce que Monsieur à de la famille ?
- Et bien... Sa maman est morte de maladie lorsqu'il était enfant et le père de Monsieur était fou amoureux d'elle et n'a jamais retrouvé une femme avec laquelle se remarier. Il était fou de chagrin, mais c'était un homme adorable et un très bon père avec ses quatre enfants.
- Quatre enfants ?
- Oui.
- Vous voulez dire que Monsieur à trois frère et sœur ? demandais-je très étonnée de n'en avoir jamais entendu parler.

- Oui.
- Mais où sont-il Monsieur n'en parle jamais.
- Oh c'est une histoire un peu triste... dit elle en venant s’asseoir à côté de moi.
- Oh racontez moi dis-je en me pelotonnant contre elle..
- Oh je ne sais pas si je devrais et il n'y pas grand chose à raconter, vous savez.
- Promis je le garderais pour moi.
- Et bien... c'est un peu compliqué. Monsieur est le 2ème de la fratrie. L'ainée s'appelle Mathilde, et ils étaient très liés tout les deux étant enfants. Même inséparables, ils faisaient les quatre cent coups ensemble et David te raconteras cela mieux que moi mais ils adoraient faire de longues ballade à cheval, parfois pendant des journées entières. Après lui, il y à eu Romain et.. et Jeanne. D'ailleurs c'est suite à la naissance de Jeanne que Madame est tombée malade, elle n'est morte que quelques mois après.
- Mais ils sont où tous ?
- Et bien ils ont tous grandit avec leur père, et après la vie vous savez... A la mort de leur père Mathilde ne l'a pas supporté, et elle à fini par se marier avec un Américain, pour partir le plus loin possible de cette maison qui lui était devenue insupportable.
- Ohhh... dis-je tristement. Et après ?.. Monsieur avais quel âge ?
- Oh je ne sais pas, c'était il y à une dizaine d'années, il devait avoir tout juste 18 ou 19 ans. Et bien après... Il à repris les affaires familiales de son père et à élevé Romain et Jeanne comme il pouvais, il s'est occupé d'eux comme si c'était ses propre enfants. Et pour un jeune homme c'est une lourde tâche d'élever deux enfants, mais il n'a jamais pardonné à Mathilde de l'avoir abandonné.
- Et Mathilde n'est jamais revenue ? Et Romain et Jeanne où sont ils ?
- Oh...

Anna semblait gênée tout à coup. Inquiète j'insistais.
- Je vous en prie dites moi.
Elle pris une grande inspiration et poursuivie:
- Mathilde à eu trois beaux enfants, et elle à invité tout le monde à son mariage mais ils ont refusé d'y aller avec Romain, et Jeanne était trop jeune pour décider. Par la suite, Romain et Monsieur se sont disputés au sujet d’affaires familiales mais je n'en sais pas plus. Simplement un beau matin, il était là avec sa valise, et il à claqué la porte et n'est jamais revenu. Et Monsieur est resté seul avec Jeanne. Et Jeanne... la pauvre Jeanne...

Une tristesse infinie traversa son visage.. J'étais pendue à ses lèvres.
- ...
- Et bien Jeanne comment dire.. Était loin d'être une enfant de cœur.. Déjà enfant elle n'écoutais rien, ni son père, ni David, ni Mathilde, ni même moi... Elle courais partout, sortait en douce dans le parc... C'était une enfant effrontée et capricieuse... Et le père de Monsieur était impuissant face à tout cela... Avec tout les drames de la famille il faut dire qu'il y à eu peu de place pour son éducation et on lui passais tout... C'était la princesse.. Elle exigeais et son père ainsi que ses trois frères et sœurs s’exécutaient.. Elle étais très chouchoutée...
- Pourtant Monsieur est quelqu'un de sévère... Croyez moi...
- Il l'est devenu vous voulez dire Mam'zelle Kyara... Il n'étais pas comme ça... C'est normal quand on est jeune... Il essayais au début de la sanctionner lorsque cétait nécessaire, en la privant de sortie par exemple, mais à la fin il n'était plus que tout les deux et il l'aimais beaucoup sa petite sœur alors il la gâtais beaucoup pour compenser la disparition de ses parents et l'absence de son frère et de sa sœur... Et lorsqu'il se fâchais ou la punissais , elle fuyais dans les bois, dans les champs et cela le terrorisais... Parfois il passait des nuits entières à la chercher sous tout les temps, qu'ils pleuve, qu'il neige... Il fermais tout dans la maison pour éviter qu'elle ne s'échappe mais elle trouvais toujours un moyen, et il avais peur qu'il lui arrive un accident... Et il avais raison... Alors après il n'osais plus se fâcher de peur qu'elle ne fuie à nouveau...
- Et qu'est ce qu'il s'est passé ?
- Elle... 
- ...
- Elle... elle s'est  noyée dans le lac...  à l'âge de 12 ans, il y à maintenant presque cinq ans...
- Non !... dis je horrifiée..
- Si.... malheureusement.... Monsieur ne s'en est jamais remis.
- Le pauvre...
- Il s'est considéré comme entièrement responsable de sa mort et à failli devenir fou à cause de cela.
- Ohhh... dis je tristement.
- Il n'y étais pour rien le pauvre, personne n'aurais pu l'empêcher de traverser ce maudit lac en plein hiver si elle l'avait décidé... Pourtant elle savais nager... mais... un lac gelé en pleine nuit et en plein hiver ne pardonne pas...
- ...


 ( Le lac...)


Anna semblait plongée dans le passé pendant quelque instants puis finie par se ressaisir en se levant, et en s'essuyant une larme au coin de l’œil.
- Bon allez, ça suffit ! Au boulot ma petite Anna, on ne vas pas se laisser aller tout de même dit elle faussement enjouée.
- Anna juste une dernière question...
- Oui dis moi vite, j'ai le linge à étendre encore.
- Monsieur, il est resté ici après, depuis tout ce temps ?
- Après et bien, il à poursuivi les affaires familiales, car la famille possède beaucoup de terres ici qu'elle loue à des fermiers voisins. La famille Kergoas est une grande famille, très connue de l'aristocratie, avec des apparences à tenir. Il à également fini sa formation de professeur et il s'est mis à donner des cours à distance. Voilà. Et puis il y à eu vous... Et je dois dire que vous l'avez changé... C'est la première fois que je l'entends rire depuis des années...
- Moi ? Vous voulez dire qu'il n'a jamais eu d'autres élèves ici ?
- Non jamais, pourquoi ?
- Comme ça... dis je rêveusement.
- Bon allez je vous laisse. Et mangez vite ou ça va être complétement froid me dit elle.
Elle s’apprêtait à sortir quand au dernier moment elle se retourna vers moi du pallier de ma chambre.
- Mam'zelle ?
- Oui Anna ?
- Ne vous fiez pas aux apparences... Sandra n'est pas celle que vous croyez.
 Je voulu répliquer, mais elle ne m'en laissa pas le temps et tourna sur ses talons.

Je restais là tout l'après midi à réfléchir, en grignotant un petit morceau, même si la faim m'avait passée avec toute cette histoire. Il me faisait de la peine et toutes ces anecdotes avaient changé la vision que j'avais de lui. Lui, si viril, si ferme, intransigeant et sur de lui, m'apparaissait à présent si fragile, si vulnérable, nécessitant tant de tendresse, ça me donnais envie de le bercer tout contre moi... Je restais là toute l'après-midi à méditer sur les révélations d'Anna... et à 17h pile, j'étais dans le hall, dans une tenue de rigueur prête à l'accompagner faire mes excuses à Sandra...


(A suivre...)


7 commentaires:

  1. tes notes m'ont bien fait rigoler,pour ma part c'est trop tard lol. j'ai adorer cet épisode vivement le prochain ! pour demain ? rire

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    1. Si tu savais parfois ma chère Lilou toutes les réflexions qui me passe par la tête et que je suis obligée de censurer pour le bien de mes fesses ! :) Ah cet épisode explique de nombreux de chose, et même si il ne paye pas de mine, j'ai l'intime conviction qu'il sera un virage majeur dans mon histoire. :) Le prochain est à demie rédiger, j'espère demain dans la semaine après tout on dit toujours jamais deux sans trois. Et promis après l'épisode 23, je m'attelle assidument au récit que je te dois, et qui est presque terminé...

      Bise chipinesque,
      Lee.

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  2. hum cool j'en meure d'impatience ! depuis le temps que je l'attend ..

    bise d'une chipie impatience
    Lilou

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    1. Ouais je sais pour mettre autant de temps à tenir ma promesse je mérite une monumentale fessée sur la place publique...

      Bisous,
      Lee qui se dépêche promis, mais manque terriblement de temps.

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    2. Oui Lee j'avoue que cette idée m'est passer par la tête. rires ! mais ne t'en fit pas j'attend patiemment .
      tiens Lilou se découvre patiente ..

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  3. Vivement la suite! Toujours aussi agréable à lire!
    Lilas qui en veut encore! :p

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    1. Merci chère lilas, pour tout vos commentaires si gentil et qui m'encourage. L'exercice de poursuivre une tel histoire est plus ardue que je ne le pensait, mais j'aime les défis, et même si le temps parfois me manque, j'ai à coeur d'amener Kyara jusqu'au bout de son aventure.

      Amicalement,
      Lee.

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