La belle et la bête
Notes: Plus personne n'y croyait, pas même moi... Mais petite surprise pour la rentrée voilà , la suite. Et c'est grâce à votre soutient et à l'encouragement de certains dernièrement, je leur fait un clin d'œil ils se reconnaitrons. En espérant que le trouble sera au rendez vous, si vous passez par là pour lire la ce nouveau chapitre. Pour la suite, je vous demande patience et persévérance...
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Pour mon plaisir, et j'espère pour le votre, Lee.
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Chapitre 14: Comme une poupée de chiffon.
Narrateur: Kyara
Certes cette douche glacée avait été désagréable et violente, mais cette solution avait eu raison de moi. Frigorifiée dans le fond de la baignoire et trempée jusqu'au os, j'étais pétrifié. Ma colère était retombée, je me sentais comme une petite fille perdue et abandonnée. Allait-il me punir pour cette crise enragée ? De ne pas avoir voulu reconnaitre que au fond de moi j'appréciais et recherchais l'affection qu'il me donnais ? J'étais là... J'attendais... Il finit par couper l'eau. Il descendit de la baignoire, je ne bougeais pas d'un millimètre le regard vide, fixant le siphon de la baignoire, recroquevillée. Je l'entendis ôter ses chaussettes et ses pauvres mocassin mal en point d'avoir été ainsi mouillés. Dans la chambre à côté, il n'y avait plus un bruit, Anna avait surement du finir de ranger mon carnage, et partir se coucher.
Je sentais la présence de Monsieur debout tout près de la baignoire; je risquai un œil discret dans sa direction, il était là, les mains sur les hanches les sourcils froncés sans sévérité, il semblait réfléchir à quelle sauce il allait me manger. Finalement il sortit de la pièce et me laissa là gelée dans la baignoire.. Fallait-il que je sorte de celle-ci ? était il fâché ? Devais-je me lever et aller me coucher ? Je me sentais incapable de bouger... Alors je fermais les yeux, sans bouger, sentant des gouttes d'eau fraiches rouler le long de ma robe, sur tout mon corps. Je finis par entendre ses pas revenir et une douce musique de saoul filtrer jusqu'à mes oreilles. Je sentit ses mains se poser sur mes épaules, la fermeture éclair de ma robe émeraude descendre. Je me sentit alors soulevée sur mes deux jambes. Etonnée j'ouvrit un œil, je croisais son regard furtivement. Puis il me saisit me retourna dos à lui et descendis ma robe jusqu'à mes chevilles. Je me sentait comme une poupée de chiffon, prête à me laisser faire, à accepter n'importe lequel de ses désirs. Ses mains effleurèrent alors mes hanches, et ma petite culotte atterrit jusqu'à mes chevilles. J'étais la cambrée dans la baignoire, mes fesses gelées tendues dans sa direction. Je plissais les yeux attendant une correction monumentale mais rien ne vint. A la place je sentit mon soutient gorge être dégrafé, mes bretelles glisser le long de mes bras pour être définitivement ôter. Etre ainsi dénudée aurais du m'effrayer, mais je ne ressentit rien de cela. J'étais glacée, paralysée, muette.
Le jet d'eau se fit alors entendre. Allait il me doucher comme un bébé ? L'idée me fit monter une douce chaleur dans les joues, j'étais rouge de confusion. Je sentit qu'il insistait pour me rasseoir dans le fond de la baignoire. Je continuais de me laisser faire, étourdie. Je me rendit alors compte, que Monsieur me faisait couler un bain: bien chaud. Tandis que l'eau montait il attrapa une brosse en bois, et pris soin de me démêler mes cheveux mouillées. Je sentais la brosse glisser dans mes cheveux, sa poigne douce et ferme les saisir, pour les passer sous la brosse. Malgré le gêne d'être ainsi nue devant lui (bien que ce ne soit pas la première fois) il était agréable d'être ainsi pomponner. Quand la baignoire fut à moitié pleine, il ajouta du shampoing à l'odeur de caramel pour que de la mousse apparaisse à la surface. Je le regardais à nouveau, me mordant une lèvre comme une gamine pleine de remords. Son regard si profond croisa le mien, et dans une grande douceur il me chuchota:
- Nous réglerons cet accès de colère plus tard jeune fille, pour l'instant fermez les yeux et savourez ce bain, c'est un ordre.
Je ne sus quoi répondre et hochai simplement la tête. Je m'installai dans la douce chaleur du bain, et fermai les yeux. Je savourai la musique qui parvenait à mes oreilles. Je sentais la main de Monsieur me caresser les cheveux. Je me sentais protégée, invincible, je savourais chacune des sensation de cet instant si particulier. Si j'avais su quelques jours avant que je me retrouverai ainsi, j'aurai cru à la plus grande blague de ma vie. Mais ce bain, cette tendresse étaient bien réel. Je dut finir par m'endormir un peu au fil de mes pensées; car je sentit tout à coup une main me secouer l'épaule...
-Kyara réveil toi, ton bain va refroidir, il faut que tu te laves, avant d'aller au lit...
Je me frottais les yeux et balbutiai quelques mots pour la première fois depuis ma crise de larmes:
- Oh Monsieur je suis tellement bien dans le bain...
- Kyara... dit il comme un avertissement.
Je soufflais et tentais d'attraper le savon, sur le rebord de la baignoire, et me frottais machinalement le bras avec une noisette de savon, nonchalante.
- Kyara est ce que c'est vraiment une façon de se laver ?
- Non mais vous êtes dans la salle de bain, ça me gêne. Dis je penaude pour justifier ma non motivation à me lever de ce bain et à me laver.
- Tu ne te serais pas comportée comme un gamine... Nous n'en serions pas là, tu ne peux t'en prendre qu'à toi même..
-... (gênée je me tue)
- Bon Kyara tu te laves ?
- ...
J'étais tellement bien lovée dans ce bain, que j'hésitai un instant à faire ce qu'il me demandais. Mais je ne voulais pas le mettre en colère à nouveau, ni même le décevoir. Seulement j'hésitai un peu trop longtemps alors il intervint de nouveau.
- Bon Kyara cela suffit, tu en assez fait pour ce soir ! Lèves toi...
-...
- Lève toi !
Je me levais en m'excusant, le regard penaud, très gênée d'être ainsi nue et dégoulinant d'eau.
- Je vous demande pardon Monsieur, oui oui promis je vais me laver..
-Tais toi ! Ca remarque fut comme un gifle. C'est trop tard Kyara il fallait y songer quand je te l'ai demandé ! Maintenant tu te tais. Et tu te tournes.
- Monsieur soufflais-je en me tournant au bord des larmes.
Je m'en voulais de nouveau de le décevoir et de le contrarier...
Pour toute réponse il m'assena deux claques sèches sur les fesses.
- Kyara je ne veut plus entendre un mot et pour la peine je vais te laver, comme une gamine immature ! Et j'espère que tu auras honte et que la prochaine fois, je n'aurai pas à te le dire deux fois. Donnes moi le gant !
- Monsieur... soufflais je à nouveau paralysée par cette annonce.
- Dépêches toi ou je te punis.. dit il calmement.
Je lui tendit le gant..; tremblante...
Je le vit enfiler le gant, empoigner le savon, en glisser une cuillère à soupe au creux du gant. Et il se mit à me frotter le dos, avec douceur. Dans un silence religieux. Au fur et à mesure que sa main descendait le long de mon dos, mes fesses se contractaient... J'étais très gênée mais me faire ainsi lavée.. était si agréable... et cela me procurait une honte qui aurait du me faire réagir mais je me sentais comme une poupée. Il me mit sur le coté, et se mit à me laver la poitrine... je couinais mais ne dit rien, les yeux baissés. De l'autre main, il souleva mon menton, m'obligeant à le regarder dans les yeux. Je lui fit mes yeux les plus attendrissant possible, malgré qu'il soit difficile pour moi de soutenir le sien. Sans le moindre mot, il me tourna, me pencha en avant, je tentais de résister glissant une main pour protéger mes fesses, allait il réellement glisser sa main dans mon sillon... une claque sèche atterrit sur ma cuisse...
- Kyara tu te penches, et tu écartes les cuisses...
- Monsieur je vous en prie je vais me laver promis.. j'ai trop honte
Une nouvelle claque s'abattit sur mes fesses.
- J'espère bien que tu as honte Kyara, et je ne veut plus entendre un mot. Obéis..
- Monsieur.. dit je la lèvre tremblante.
- Kyara c'est la dernière fois que je te le dit, ou je vais chercher le martinet dans mon bureau...
- ...
Au fur et à mesure que je me penchait écartant mes jambes et lui présentant mes fesses, des sanglots m'envahirent et quand je sentit sa main se glisser sur mes fesses, puis dans ma petite raie, de grosses larmes apparurent sur mes joues... La honte... La culpabilité de l'avoir déçu..; de me sentir aimer et choyé... un mélange de tout cela... Aucun geste déplacé de sa part.. c'était même agréable de se faire bichonner ainsi... mais tellement gênant... je me sentais si petite face à lui... si vulnérable...Et puis il fallait bien reconnaitre la singularité de la situation... de se faire laver par un homme des pieds à la tête du haut de mes 19 ans..
Sa main descendit le long de mes cuisses. Puis il me tourna face à lui... Me fit écarter les jambes et ce que je redoutais le plus arriva.. Sa main finit par se glisser entre mes cuisses... jusqu'à mon bouton d'or... je sentais sa main faire le va et viens... J'avais tout à coup envie de faire onduler mon bassin.. mais je me retient... qu'aurait il dit si je m'étais permise un tel geste... il était si doux avec le gant... Ensuite il prit le temps de me rincer avec le pomo de douche tout en me frottant partout avec le gant. Je me laissais faire sans le moindre mot... Mes larmes avait laissés places à des petits hoquets bruyants malgré moi...
Il me fit descendre de la baignoire et me sécha.. Je voulut l'aider mais un seul regard suffit à m'immobiliser... J'avais perdu définitivement le droit de me laver et me sécher pour ce soir là... Il me fit enfiler ma chemise de nuit rouge et un petit boxer noir, qu'il fit lui même remonter jusqu'à mes hanches. Puis il me prit le visage entre les mains et me dit droit dans les yeux;
- Kyara je ne t'ai pas lavé pour que tu pleures mais pour te faire comprendre que ton comportement est inadmissible... Et que quoique tu puisse ressentir il n'y a rien de honteux et je sais que la discipline et l'affection que je t'impose peuvent être déstabilisantes... Si tu as des choses sur le cœur ou des angoisses tu peux me les dire ou les garder pour toi.. tu es libre... En revanche je ne tolérai pas un tel comportement.. maintenant tu vas filer au coin... tu te met à genoux et tu réfléchis à ton comportement... Quand tu sera prête tu viendras me voir et nous en discuterons... Sache que j'ai beaucoup d'affection pour toi aussi... Et qu'il n'y a rien de honteux à cela...
Je voulut répliquer mais il pose un doigt sur mes lèvres en me regardant d'une grande intensité, qui me fit frissonner tout en faisant circuler une douce chaleur dans tout mon corps... il m'embrassa sur le front et me chuchota un "file"... Je sortit de la salle de bain vers ma pénitence... réconforté et sage. Je voulais qu'il me pardonne, obéir pour qu'il soit fière et effacer l'ardoise; passer à autre chose, quitte à accepter ma punition...
(A suivre)