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vendredi 22 août 2014

La Femme, l'Homme et la femme-enfant.

 
 
Le nuage rose
 
 




Il était une fois la petite femme-enfant qui grandissait à petits pas,
La femme-enfant marchait dans la neige vers le noir ébène,
Si effrayant, si excitant, si émouvant,
Le tourniquet grinça lorsqu'elle entra,
Un son aussi aigu que troublant,
La femme-enfant est invisible.
Un homme.
Une femme.
Une d'un côté
Un autre de l'autre.
La femme à une peau si douce, soyeuse comme un bébé à caresser.
L'homme à une main ferme et tendre pour cajoler.
La femme à un sourire rieur pour faire fondre d'attendrissements,
L'homme à son regard si troublant pour faire chavirer.
La femme à le souffle court signe du don qu'elle fait à l'homme,
L'homme à la bouche douce pour sublimer la femme.
Ils s'aiment.
Interrompant leurs rêveries à deux.
Ils se tournent vers la femme-enfant,
qui se dessine au loin.
Et qui se sent si petite maintenant.
La femme-enfant baisse les yeux, la lèvre mordue, les pieds se tortillant,
De tout son cœur elle voudraient être serrée dans leurs bras si réconfortant.
Fermant les yeux, elle chuchote doucement son petit vœux.
Une brise passe, son cœur se serre.
De la façon la plus douce qui lui soit possible,
la femme-enfant ouvre ses petits yeux brillants.
Il.
Elle.
L'homme.
La femme.
Dans un élan enivrant ils déploient leurs grandes ailles argentées,
Sous leurs sourires bienveillants,
Timidement la femme-enfant se glisse sous leur doux plumage.
Son cœur se serre de bonheur, blottit en leur sein.
La femme-enfant savoure.
Elle la protège.
Il la protège.
La femme-enfant les admire.
Ils l'emportent sous leurs ailes, le regard si aimant.
Et la femme-enfant par son sourire les entoure tendrement du regard.


 
Ma plume m'a soumise,
j'ai obéie.
Lee. 

2 commentaires:

  1. Très beau poème Lee.

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    1. Ravie que cela vous plaise, à vrai dire le poème s'est écrit tout seul, spontanément. Il m'a plu, à fait écho en moi et j'ai eu envie de le partager. :)

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