Translate

samedi 21 février 2015

Pretty woman


Je vole !




Le petit mot de Lee: Quelques jours d'absences... Quelques turbulences... Quelques partiels à réviser au passage... Encore un brin de patience... Et la marée effacera les dessins sur la plage, et je pourrais enfin construire le château dont j'ai tant rêvé... même si seule cela me prendra une éternité, je n'ai pas peur, car les coquillages brillent...  A très vite, promis juré mais pas craché.

Lee qui ne veux pas salir la mer.







Fantasmes de l'âge de raison sous les étoiles du dôme
Je m'espérais princesse-tendresse de ton royaume
Aux marches du palais, ma main dans ta paume
Je nous rêvais comme les contes d'amour monochrome
Bercée d'utopie, avec ferveur je priais mon psaume
Consciente de la chance infime de trouver ce baume
Je me résignais mélancolique à quelques chapitres du tome.


La fille banale grandit, baleine maladroite d'un aquarium
Juger par les regards vitreux elle s'emballe d'aluminium
Et enterre la sensibilité de son cœur au pied des géraniums
On utilise ses courbes pour qu'elle se pavane sur le podium
On la tripote comme une fleur qui décore le solarium
Mais à la nuit tombé on la laisse faner dans une flaque d'opium
Pour panser ses blessures il ne lui reste que son critérium


Je fait ma première fois chanceuse sans trop de vagues à l'âme
Un souvenir gravé à à la pierre dans son reflet naissant sur la lame
Instantanément je bascule pour devenir cette sensuelle dame
Soumise sous le cuir des regards, je paye ma culpabilité sans sésame
Courte liberté, quand tu me rappelle que je ne suis que l'entame
Vive écorchée, fait moi mal, forcée je me laisse aller bigame
Jusqu'à ce que tu me noie, silencieusement, d'un seul coup de rame





*******


 



Je deviens alors l’appât idéal, et prête l'oreille à leurs louanges en rimes,
On me déroule le tapis jusqu'au jardin, renaissance d'un sourire d'estime
Timide je découvre cet art, sublimation d'un amour si beau et intime
Je me laisse prendre au jeu, innocente, tu m’accueille maitre sans la moindre frime
Hors du temps, ce n'est pas mon corps mais nos cœurs qui deviennent victimes
Imprévisible hasard d'une rencontre pas anodine, et même pantonyme
Sous couvert d'un monde qui se compte en milliards de centimes

Emportée sur un nuage rose flottant aux douceurs de crème
Tu viens me chercher et m'offrir dans son oreiller de satin, mon diadème ?
Poudre de perlimpinpin, ma vie devient le comte réel de mes poèmes
Je me sens dans ton regard comme le soleil et boit chaque mot que tu parsèmes
Tu lis mon âme entre ses lignes, tu me caresse bienveillant sans stratagème
Me croyant héroïne, je me sacrifie, aveugle confiance, je m'abandonne bohème
Jusqu'à ce que sans crier gare, seule dans le noir, tu m'abandonnes, tu me sèmes...

Effondrée en terre, je laisse le poids de mon corps creuser ma tombe anthume
Je me sens hisser alors dans une tour d'argent en ivoire étendue sur le bitume
Tu m'apaises entre tes mains et tes mots pour me faire redevenir plume
Chaque nuit sans étoiles, j'accepte tes changements de coutumes et de costumes
Par la bonté de mon cœur je te soutiens lorsque tu te libères de tes enclumes
Bien qu’apeurée je t'ai cru, j'ai vendu mon âme, puis à nouveau le noir, la brume...





Ici un poème que j'ai lu, qui m'a transporté, enivrée, chavirée, tourbillonnée, fait vaciller, trébucher, m' envoler, m'a fait trembloter, m’enflammer, m'embraser, m'abandonner... un chef d’œuvre. L'auteur du blog est un poète à la plume habile, je vous conseille de parcourir son blog...



Ma bonne petite étoile,



Pourquoi toutes ces expériences, ces souffrances ou encore la misère du monde ? Depuis quelques mois je vois les lacérations de la vie sur ces être oubliés, de quel droit je me plaindrais ? Et pourtant... Je crois en la vie, j'accepte la mort par amour... Mon moteur, mon rôle dans l'immensité de l'univers c'était de savoir aimer, et d'être aimé, d'un amour unique, fusionnel, utopique, comme dans un comte... j'aurai acheté une grande maison, ou j'aurai accueillie tous les enfants de la terre qui n'aurait pas eu la même chance que moi, et j'aurai donné le moindre de mes sous pour leur éducation, pour les choyer raisonnablement, leur donner une deuxième chance dans la vie... Mais ou est il le prince, le Maitre, l'amant, le partenaire, l'ami, le confident, le complice, le protecteur, le gentleman, le père de mon royaume... Existe t-il seulement ? Est ce lui ou bien lui ? Je sais que j'ai cette intuition, ce sixième sens, ce feeling improbable pour ressentir les choses, écouter son cœur... C'est bateau, stupide, gnangnan, et pourtant c'est la physiquement prouvé... Est ce un don ? Et pourquoi ne fait il plus de bruit ? Que doit je comprendre, un silence éternel ? Ma raison de vivre jamais exaucé ? Ma petite étoile ma bonne étoile , je ne suis ni un exemple, ni une héroïne, ni une princesse, ni un être à part... mais je t'en pris si il te reste encore un peu de poudre magique ne me le donne pas... mais donne à ceux qui n'ont pas... je suivrais mon destin... même blessée ... même sans toi... même seule. Je ne suis pas que cette petite chose fragile qu'on veut bien laisser croire de moi. Je ne me vengerai pas car je ne m'abaisserai pas à toutes ces bassesses. Mais je ne serais plus jamais le corbeau, on ne m'y reprendra jamais à ouvrir mon âme ainsi... Sans attaches, sans chaines, je vole, libre... 








Lee.













samedi 7 février 2015

Petite virée en soirée BDSM


CLUBS BDSM






Le sujet du jour que je prépare depuis un petit moment déjà concerne vous l'aurez compris les soirées BDSM à plusieurs. C'est vrai que bien souvent (même sur mon blog) j'aborde la fessée et le BDSM plutôt dans l'intimité, dans un couple, etc. Comme beaucoup d'entre nous (enfin je suppose) si je suis là c'est parce que j'aime les récits, je découvre les pratiques, ou bien j'ai envie d'échanger, de philosopher sur le sujet, ou de trouver des chouettes vidéos, ou encore m'informer et trouver un partenaire de jeu... Bref parce que le sujet nous intéresse. Hors qu'en est t-il de partager ce types de relations très intimes à plusieurs ? Je ne parle pas forcément ici directement de partouses, mais plutôt de pratiquer à plusieurs... Une sorte d'atelier peinture ou chacun travail son coloris tout en travaillant sur le tableau des autres (rires). Et bien histoire de voir, par un hasard sur ma route, j'ai testé le club BDSM à quelques reprises... Et avant de y aller je m'en faisait tout un monde, n'arrivant pas par le biais d'internet à savoir réellement à quoi m'attendre, et au final j'en suis ressorti avec un tout autre avis. Je partage donc ici mon expérience en espérant éventuellement que ça serve à quelqu'un, mais surtout en souhaitant aussi écouter les votre à ce sujet, et ce que vous pensez de ces soirées en groupe...


Lee,
 qui montre ses fesses à toute la classe.


*******




Combien de temps après ta première fessée manuelle as-tu pratiqué avec un autre "instrument" et pourquoi ? 

Au départ j'avais une préférence toute particulière pour la fessée disciplinaire, un besoin libérateur nécessaire à mon équilibre au quotidien, et légèrement émoustillant... J'avais donc besoin de correction assez soutenu pour les craindre et avoir envie de les éviter, car je rappelle que dans "Disciplinaire" il y à "Discipline" et donc volonté de s'inculquer certains devoirs et limites et de corriger certains défauts sur le long terme. Du coup comme mes premiers partenaires ont eu vite mal à la main, je suis passée rapidement à la ceinture, brosse, canne (il avait toute la panoplie, j'ai accepté de tout tester la même soirée... et je confirme j'avais un grain ce soir là... rires). Et du coup, par la suit, j'ai commencé à pratiquer la DD avec un partenaire unique sur une plus longue durée, et la brosse et la ceinture sont devenus pain quotidien pour les grosses bêtises. 

Quand et comment en est tu arrivée à te retrouver en présence physique d'un groupe de personnes de ce monde là, la première fois ?

Suite à une relation DD qui s'est bien mal terminée j'avais pas trop la forme et je trainais beaucoup sur les tchats et les blogs... J'avais pas très envie d'un nouveau partenaire en revanche je parlais beaucoup avec les gens que je croisais sur les forums et j'ai parlé à des personnes avec qui le courant passais bien et ils m'ont proposé de venir à un weekend de deux jours avec quelques autres adeptes où chacun pouvait partager comme il le voulais sa passion. Je me suis dit après tout pourquoi pas, pour voir... Mais juste pour voir... Pas de partenaire, pas de jeu en groupe, trop risqué... Enfin c'est c'est ce que je pensais (rires).

Et du coup cette première soirée ? 

Et bien j'ai accroché avec certaines personnes et après quelques appréhensions je me suis laissé aller au martinet: première expérience magique... Et l'effet de groupe comprend selon moi, moins de risques que lorsqu'on fait un premier rencard avec un inconnu du net en tête à tête. 




Et ensuite ? 

Et bien ensuite la relation s'est poursuivie avec certaines personnes formidables (même si j'ai aussi fait quelques mauvaises rencontres.. ). Et des amitiés se créant et ayant de nouveau un partenaire, j'ai eu envie de continuer à partager nos savoirs et expériences en réel et pas qu'à travers un ordinateur. Et du coup entrainée par Monsieur, j'ai fait ma première soirée en club BDSM.

Quelles sécurité primordiales selon toi,  as tu prises ?

D'abord je n'y suis pas allé seule mais avec un dominant en qui j'avais une énorme confiance, qui me connaissait bien et était en capacité de me protéger en cas de besoin. Ensuite nous y sommes allés en groupe, avec des gens qu'on connaissais un minimum. J'y suis allée dans un lieu qui avait bonne réputation, et pas dans une cave glauque je ne sais où avec que des mecs qui te bavent dessus... Ensuite nous étions dans un endroit où le règlement me convenais "chacun son BDSM, pas de jugements, photos et vidéos interdites, interdit de toucher un soumis qui n'est pas le sien sans autorisation".  Ensuite j'ai mis une tenue adaptée mais pas trop découverte parce que je voulais à la fois qu'on me remarque mais sans trop tenter le diable non plus. Et pour finir j'avais convenu avec Monsieur que pour une première fois, personne n'étais autorisé à me toucher à part lui, je ne voulais pas tenter des expériences avec des inconnus la première fois, juste regarder (important de convenir avant les modalités de la soirée avec son partenaire, parce que un soumis qui dit non à son Maitre quand celui ci veut le prêter à Pierre, Paul ou Jack, ça mettrais un sacré coup à son autorité). Voilà. Un minimum de vigilance. 




Alors ces premières expériences en club qu'en as tu pensé ? 

Et bien au début très intimidée ça m'a fait découvrir une autre facette de la domination et de la soumission que je ne connaissais pas ou peu. Contrairement à ce que je craignais les pratiques me paraissaient moins trash en réel que sur des vidéos, peut être parce que je suis sensible et que je ressentais la complicité des différents partenaires dans la pièce et leur affection mutuelle. J'ai adorée regarder (même si c'est pas mon truc, je suis pas assez maso pour ça) les soumis(es) maso sous le fouet ou sous des corrections sévères jouir au beau milieu de la pièce. J'ai aimé la tendresse des recoins. J'ai aimé sentir pendant que Monsieur me rougissait les pétales dans un recoin, les regards discrets de certains. J'ai aimé pouvoir toucher, essayer, sentir des instruments divers et variés que je ne connaissais pas forcément dans une ambiance conviviale et amicale. Et je trouve assez coquasse quand on entend résonner de tous les recoins, les diverses sonorités de claquements sur des dizaines de postérieur. Et puis parfois il y à le repas, l'apéro, ou une petite collation autour de laquelle échanger. Sans compter que quand il y à un thème particulier ou juste pour le plaisir, il est plaisant de choisir la tenue ou le prochain martinet à acheter et à tester en public. Une sorte d'excitation à se montrer, à séduire, à être au centre de l'attention de façon sensuelle, avec un brin de mystère. Il est troublant de sentir qu'on nous regarde, qu'on admire la fermeté de nos fesses, notre résistance sous la domination du Maitre, ou troublant pour certains, un peu honteux d'être dominé en public. Chacun son petit plaisir. Globalement j'ai beaucoup apprécié l'ambiance conviviale, chaleureuse et respectueuse de ces soirées.

Y'a t'-il des choses que tu as moins aimé ? 

Et bien je vais pas vous mentir, même si je suis sûre que certains lieux sont très sympas et qu'en bonne compagnie j'ai adoré faire des soirées là-bas, rien ne remplace l'intimité d'une chambre en couple... J'ai besoin des deux, c'est à dire BDSM intime et BDSM de groupe pour que mon épanouissement de soumise soit complet; même si forcément la DD dans le recoin de ma chambre à toujours une saveur toute particulière à mes yeux... Et surtout méfiez vous de l'effet de groupe... Autant il m'est arrivé de rencontrer des gens adorables, entre autres quand je suis allée voir l'expo du Marquis de Sade avec quelques anciens forumeurs de fesses à claques, autant qui dit groupe et démonstrations publiques, dit aussi pour certains gros égo, jalousies, cancans, perssiflements et trahisons... La nature humaine quoi (rires). Et du coup je me suis vite rendu compte qu'il ne faut pas faire confiance trop vite, et qu'il est important de garder certains morceaux de sa vie privée pour soi et ne pas se laisser embarquer dans les effets et les histoires de groupe... Car c'est un petit monde où tout le monde se connait... Surtout quand on ne veux pas que notre entourage découvre nos pratiques, il vaut mieux rester discret. Après on peut aussi se faire des vrais amitiés dans les clubs et/ou groupes BDSM et s'ouvrir plus intiment, mais comme dans la vrai vie, les amis comme cela se comptent sur les doigts d'une main. 




Y retournera- tu ? 

Sur et certains, si les conditions que je considère indispensables sont requises.

Un petit mot à ajouter ? 

Je pense que c'est une réelle expérience à faire, qui permet de découvrir plein de choses, d'échanger avec d'autres passionnés, de se découvrir de nouveaux troubles, d'évoluer dans sa pratique, et de partager un plaisir de plus avec son partenaire, qui plus est très intense... Il ne faut pas avoir peur, suffit juste de choisir le bon endroit et d'être bien entouré... Et c'est parti pour un grand 8 ! Après comme pour tout et surtout dans ce monde là, il faut être vigilant un minimum... Et puis surtout rien ne remplace une bonne petite fessée en nuisette avant d'aller se coucher, suivi ensuite d'une partie de jambes en l'air ferme et tendre avec l'homme de notre vie, pour ensuite finir par un câlin tendre et amoureux et s'endormir paisiblement dans les bras de notre bien aimé. 




***



vendredi 6 février 2015

La belle et la bête (19)

La belle et la bête





Notes: Chapitre court à l'image de mon manque de temps... Mais d'un autre côté ça tombait pile poil avec le rythme de l'histoire donc bon... N'hésitez pas à me laisser un petit commentaire de votre passage (même négatif du moment que c'est argumenté), ça me fait toujours très plaisir et puis j'aime beaucoup savoir comment vous percevez l'histoire... En espérant que vous resterez sur votre faim... Je n'en dis pas plus...

Sadiquement, Lee.

*****


Chapitre 19: A quelques centimètres près...

 Narrateur: Monsieur


 Vendredi 24 Juillet (suite)

Tandis que je nageais en cet bel après midi dans la mer avec Sandra qui me parlais en boucle, mon esprit était ailleurs... sur la plage auprès de Kyara... Je ne comprenais pas son attitude d'aujourd'hui ! Alors que nous venions de passer 8 jours fabuleux, de nouveau ses mauvaises attitudes reprenaient... Son agressivité de ce matin, sa tenue... Elle promettais de faire un effort et de nouveau elle faisait la tête tout le repas... Bon qu'elle fasse tomber la part de gâteau par accident sur le chemisier de Sandra, cela était un accident.. Mais ce qui m'avait gêné c'est que je ne la sentais pas du tout désolée...Depuis le temps je commençais à savoir lorsqu'elle était sincère ou pas ... Pourquoi m'avais t-elle sembler si fausse en s'excusant auprès de Sandra ? Il est vrai que mon amie était extravagante... Mais elle certainement pas méchante... Puis cette agressivité sur la plage... J'étais préoccupé... Et me demandais pourquoi de nouveau elle se comportais ainsi... Qu'avais je bien pu faire pour qu'elle soit à nouveau dans une situation de mal être ? En avait elle de nouveau marre de cette éducation ? Songeait t-elle à partir ? Cette idée me serrai le cœur...





Tandis que je n'écoutais que d'une oreille distraite les dernières soirées mondaines où s'était rendue Sandra, mon regard se perdais sur la plage, j'observais ma petite protégée... Elle regardais une méduse dans le sable que je lui avais montré avec Romain... Elle semblait éberluée par cette découverte.. Et j'aimais la voir observer cette bête translucide... Elle avait ce côté touchant de l'enfant qui est avide d'apprendre... Je la voyais se rallonger sur le sable, je lui fit un petit signe de la main, qu'elle ignora... Peut être ne m'avait elle pas vu...
Lorsque je fut enfin sur la plage, je prit le temps de me sécher... Sandra fit de même mais un énorme coup de vent fit voler sa serviette, et des milliers de petits grains de sable vinrent se coller sur sa peau blanche; sa serviette continuais de rouler au loin pour finalement s'immobiliser pleine de sable également. Tandis que je suggérai à Sandra d'aller se rincer à nouveau, je demandai à Kyara qui était sèche contrairement à moi, de récupérer et secouer la serviette envolée pour que quand Sandra revienne elle puisse se sécher.

- Non la flemme ! dit-elle abruptement sans même un regard pour moi, plongée dans son bouquin.
- Kyara s'il te plait, je suis mouillé, je vais me mettre du sable partout et je serais de nouveau obligé d'aller me rincer aussi, tu peux bien me rendre un service.. lui dis je exaspéré et surpris par son attitude.
- Non je suis pas son esclave. 
Je l'attrapais par le bras et l'obligeai à se relever. Discrètement pour ne pas que Romain et Marine ne prêtent trop l'oreille à notre conversation.
- Bon jeune fille vous m'expliquez ce qui se passe là ? lui assenai-je sans lui lâcher le bras.
- Rien pourquoi ? me répondit-telle comme une ado effrontée en m'évitant du regard.
- Bon Kyara vous commencez à me fatiguer sérieusement, alors si il y à un problème vous me le dites... Sinon j'ai des moyens de vous calmer en rentrant ce soir.... Je suis clair ? 
J'étais agacé par son attitude mais aussi par le fait de nouveau de devoir me fâcher.
- Mais il n'y à rien... Dit elle le plus calmement possible malgré l'effort visible qu'elle faisait pour contenir son envie de provocation.
- Bien alors tu me secoues cette serviette sans broncher ! 
- Pfff... 





Malgré ses soufflements elle s’exécuta en n'y mettant aucune bonne volonté.  Je la vit s'éloigner pour secouer la serviette, puis la poser nerveusement sur le sol, pour finir par se rassoir. Je m'éloignais également un peu pour renfiler mon short tout en jetant de temps à autre quelques coups d’œil en direction de ma petite protégée; et tandis que je peinais à mettre le moins de sable possible dans mon bas, je la vit discrètement décaler la serviette de Sandra de quelques centimètres sur la gauche... Cela m'étonnais que d'un seul coup elle fit preuve d'un tel perfectionnisme... Mais c'est seulement en enfilant ma chemise que je compris enfin son geste. En effet, alors que je boutonnais celle-ci, Sandra vint se rassoir sur sa serviette, et quelques secondes plus tard se mit à crier à pleins poumons... En se tenant les jambes, les yeux baignés de larmes.... Des méduses...

Tandis que j'accourais dans sa direction Kyara s'était relevée mimant l’inquiétude... Elle me jeta un regard d'une demie seconde, qui fut interrompu par la gifle que je lui administrais en arrivant à sa hauteur... Elle me regarda stupéfaite. Surprise, la joue bien marquée... Les larmes lui montant aux yeux... et le regard hagard...
- Vous baissez les yeux immédiatement petite sotte, si vous voulez pas en prendre une deuxième en publique et ne me regarde pas comme ça, je sais que tu l'a fait exprès maintenant tu t’assois et je ne veux plus entendre le moindre mot... dis-je très en colère et froidement.
Elle ne se fit pas prier et obéis comme un automate.

Tandis que Kyara restais pétrifiée les fesses dans le sable. Je me penchais vers Sandra qui se tenais les jambes en l'air déjà rejointe par son frère et sa sœur. Au pied de la serviette j’aperçus distinctement la méduse planquée dans le sable au pied de la serviette.. J'étais mortifié par la situation.. Kyara avait réellement fait exprès de décaler la serviette pour que Sandra marche sur les méduses... J'étais outré... Comment avait elle put volontairement faire une chose pareille, agir d'une façon aussi mesquine... Cela ne lui ressemblait guère de vouloir du mal à quelqu'un ... Mais que lui était-il donc passé par la tête, bon sang ?!


La plante des deux pieds de Sandra était vraiment brûlée par les filaments... Il y en avait même un qui était resté accroché sous son orteil gauche, que Marine lui enleva délicatement à la pince à épiler.. Les esprits se calmèrent peu à peu et la douleur devint moins pénible... Je tenais les mains de Sandra pour l'empêcher de se gratter. Un homme du poste de secours vint nous prêter main forte et nous l'avons porté jusqu'au poste afin qu'il la badigeonne de crème. Ensuite Marine s’énerva en disant être certaine que Kyara l'avait fait exprès... Je m'excusais platement en promettant de tirer ça au clair dès ce soir. Je leur commandais un taxi afin qu'il puissent rentrer sans que Sandra ait besoin de trop marcher... Et penaud je prit congé ... Cela faisait près de trois quart d'heure que j'avais laissé mon bon petit diable sur la plage... Je retournai la chercher pour rentrer immédiatement, tirer cette histoire au clair, et lui donner sa punition largement méritée... Mais une fois sur la plage, je me rendit compte qu'elle avait disparue...

(A suivre... )



lundi 2 février 2015

La petite chienne qui se prenait pour un koala


 Abandonnes-toi !
(ou hommage d'un Maitre à sa soumise)




Note: Une inspiration soudaine... Des mots crus et tendres... Une soumise qui n'ose pas assumer à qu'elle point elle aime la sévérité de son Maitre... Les paroles de celui-ci qui traduisent sa bienveillante fermeté... Et surtout à quel point il aime la dominer, la voir jouir de ses mains... Elle est belle... Elle est femme... Elle est soumise... Il la respecte... Il la soumet ... Il la domine... Ils s'aiment.
N'hésitez pas à laisser une petite trace de votre passage, ou à donner votre avis sur ces quelques mots... 

 


Elle: Quelques mots, durs, crus... Je n'aime pas ce mot chienne... Sauf dans ta bouche, dans tes yeux, dans tes regards, dans tes gifles, dans ta façon de me faire l'amour... J'aime sentir ton plaisir... J'aime quand tu m'oblige, j'aime quand j'ai peur... Quand je perd le contrôle jusqu'à ce que tu fasse jaillir mes pleurs... J'aime que tu me fasse jouir ainsi... Pour me consoler ensuite si tendrement... Alors pour une fois je verse l'eau de rose dans un flacon, et je dévoile ce plaisir bestiale, sans honte, sans gêne... animal....  J'écris votre plaisir, emprunt du mien... Lorsque je sens vos yeux sur moi... Maitre... 




Lui: Oh mon petit Lys blanc comme j'aime te cueillir au creux de ma main de si bon matin. Toi à plat ventre sous l’édredon, les yeux encore clos, échevelée par les rayons du soleil. Mes doigts enfouis dans la corolle de ta fleur, tandis que ton cul se tend comme un arc. Comme tu es trempée par la rosée du matin, ma Luciole. Un ruisseau te traverses s’entremêlant dans tes racines de chair, et je te voit telle une tige sous la tempête se tortiller de plaisir. Alors je pose ma seconde main dans le creux de ton dos, tandis que la première quitte tes sombres creux pour venir te fustiger les pétales. Elles se balancent sous mes douces caresses autant que ta gorge halète sous les mes coups secs. Oh que tu aime que je te claque, que je te fesses, que je te malaxe ton dodu fessier, comme on pétri du pain. Je croque la rougeur de tes dunes. Mes dents  marquent ta peau de cristal, tu es mienne, tu m'appartient, je marque ton corps comme un objet que je possède. Je sens ta voix qui tremble, ma main descend... Ton bourgeon est ouvert et pourrait accueillir tout un bouquet. C'est toute ma main que j'y glisse, tout mon poing, et toi tu cries, tu supplies, insatiable petite chienne d'amour, tu en veux encore... Tu es ouverte de toute part, tu te donnes, ouverte, brûlante. Tu es à moi, ma petite poupée, béante d'envies ! 




Je sens la jouissance au bord de tes lèvres, alors je retire la main. T'attrapes violemment par les cheveux, et te traines à même le sol hors du lit. Tes genoux cognent sur la moquette, alors je tire plus fort sur ta crinière. Ta peau nue essuie la poussière à chacun de tes trottinements. Tu ruisselles de partout ma Luciole, ça laisse des traces sur le sol, ma cochonne, ce que tu peux être sale... Je te traines jusqu'à la baignoire. Je m'accroupis. Tes yeux se plongent dans les miens larmoyants, ma petite soumise. Tu me lance ce regard de petite chienne battue, mais je sais que tu aimes ça ma petite trainée. Je te gifles si fort que mes doigts impriment ta joue. Ferme la bouche. Tu es incandescente ma chienne, indécente de tes envies. Je te fait taire en glissant mon sexe dans ta gorge, profondément... Jusqu'à ce que je sente que tu t'étouffes.... Tu trembles... Suce, tu n'est bonne qu'à ça...  Je sens ta peur, tes envies, ton excitation... J'aime jouer de ma position, jusqu'à ce que tu en perdes la tête et t'abandonnes... Tu es mon jouet... 




Je te met dans la baignoire, toujours à quatre pattes, la croupe offerte... Ton cul se tend, encore... Ma ceinture se dégrafe... Tu pleures, supplie... Je glisse le cuir avec délicatesse sur tes pommes roses et l'abat afin qu'elle te morde la chair... Tu te cambres, telle la jument qui se cabre... Encore et encore... jusqu'à ce que tu pleures à en boire la tasse... Pleine de savon... Tu crachotes ma cochonne... Et je fait sadiquement semblant d'ignorer que tu t'étouffes, et cingle plus vite, plus fort... Tu sanglotes à chaudes larmes, ton corps est pris d'énormes soubresauts. Va tu laisser tes bras se dérober, et t’effondrer dans la baignoire et perdre ton droit de jouir... Ne déshonore pas ton Maitre, petite catin !  Mais je sais que tu aimes ça ! Avoue le... sale petite menteuse. Je glisse deux doigts profondément au plus profond de ta corole. Tu me supplies petite vicieuse... Mais ton corps te trahit, ton cul est ouvert comme la mer rouge prête à être écartelé par Moïse. Je n'ai même pas besoin du rosebud pour y glisser ma verge gorgée de sang. Alors je m'enfonce sèchement en toi. Dans ton cul. Tu cries, ma chienne. Je tire ta tête en arrière et te chevauche avec fougue, longtemps... Je glisse mes doigts dans ta bouche pour que tu te taises... Cela t'excite encore plus, tu hurles ton plaisir, et j'aime t'entendre ainsi, sentir que tu t'abandonnes aveuglément... Tu demandes grâce mais tu jouiras trois fois ma jument, avant que je lâche mon écume dans ta caverne qui attend la marée.  Un râle rauque puis le silence...




 Tu te retourne servilement ma soumise et vient me lécher le doigt, embrasser la main qui te châties pour ton bien. Alors enfin je m’assois dans la baignoire, et tu t'accroches à moi mon petit koala... Tu ferme les yeux, et te blottit tendrement mon amour... Mais je voit ton visage, si épanouis et paisible.. Alors je pose mes lèvres sur les tiennes, car c'est comme ça que je t'aime.






Humble offrande d'une soumise à son Maitre, 
Lee.