La belle et la bête
Notes: Enfin le 20ème épisode avec du retard (comme d'habitude, mais bon vous commencez à vous habituer à mes retards répétés..) ! Je sais que le suspense de la disparition de Kyara à été long (c'est mon côté sadique :p ) mais j'ai l'espoir que les quelques signes qui vont suivre valaient la peine de cette attente. Désolée je n'ai pas le temps d'ajouter de photos ce soir car il est déjà bien tard et que demain 12 heures de travail m'attendent (pauvre esclave que je suis, rires). J'ajouterais tout cela dans la semaine. J'espère que vos vacances ont été bonnes. En espérant que votre rentrée de demain (pour ceux qui contrairement à moi ont eu des congés, bande de petits veinards), sera plus douce que la journée que Kyara fait passer à son pauvre Monsieur légèrement dépassé.. N'hésitez pas à commenter, si ce blog vit c'est aussi grâce à vous et puis ça me fait toujours super plaisir.. Vous êtes ma motivation d écrire.
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Simplement, Lee.
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Chapitre 20: A la recherche d'une automate...
Narrateur: Monsieur
Un vent de panique s'empara alors de moi, mon esprit se retrouva tétanisé l'espace de quelques secondes... Avait elle réellement fuguée ? Qu'allais-je dire à ses parents ? Paniqué je lançais un regard circulaire aux alentours de la plage... Au loin je crus l'apercevoir entrain de se baigner et couru comme un fou jusqu'au bord de l'eau pour finalement me rendre compte que ce n'était pas elle. Je fit plusieurs aller-retour sur quelques centaines de mètres espérant m'être trompé d'emplacement, mais étant donné l'heure tardive, il n'y avait quasiment plus personne encore sur la plage, je n'aurai pas pu la manquer... Mais ou était elle passée bon sang ! Avait elle vraiment fuie ? Était-ce à cause de la gifle ? J'étais à la fois inquiet, en colère contre elle, contre moi, mais surtout très triste... Dans un instant de lucidité, j’espérais qu'elle soit retournée à la voiture, ne me voyant pas revenir.. Peut être avait elle crue que je l'avais oubliée ? Je partit au pas de course jusqu'au centre ville, traversai les passages piétons n'importe comment, entrais dans le parking... personne... Une vague de découragement m’envahit accompagnée d'idées sombres... Je me sentais tout à coup vide et seul... J'aimais tellement son rire, sa jeunesse, la tendresse qu'elle plaçait en moi... Ces derniers jours passés avec elle m'avaient fait l'effet d'un électrochoc comme si petit à petit elle m'avait sortie d'une longue et infinie torpeur... J'avais envie de pleurer... Et cela m'agaçait profondément... et ne collais pas du tout avec l'image viril et dur que je m'imposais depuis si longtemps... Sans pouvoir m'expliquer pourquoi... Je me sentais démuni, abasourdi comme si le ciel m'était tombé sur la tête...
Je repris le volant à contre cœur, fit plusieurs fois le tour du centre ville, m'arrêtais sur la place du marché espérant tomber à nouveau sur elle... Rien... Pas un chat.. Les quelques commerçants que j'interrogeais ne l'avaient pas vu... Déçu, je n'eut d'autre choix que de finir par décider de rentrer... Tout le long de la route j'espérais l'apercevoir à chaque virage... Je me résignai petit à petit à devoir appeler la police en rentrant... J'hésitai... A l'approche de ses 21 ans ne devais-je pas lui laisser sa liberté ? Surtout étant donné son histoire personnelle... Impossible de me décider, je me sentais si impuissant... Tandis que les pneus de ma voiture crissaient sur l'allée gravillonnée du Manoir... Anna apparut sur le perron en s'essuyant les mains dans un torchon, et semblait impatiente... Elle accourue dans ma direction.
- Monsieur... Monsieur elle est ici....
N'étant pas certains d'avoir bien saisi je l'interrogeais.
- Elle est ici ? Qui est ici ?
- Kyara, Monsieur elle est rentrée avec moi.
- Avec vous ?
J'étais tellement soulagé, que je portais une main à mon front, tout en soupirant de soulagement, j'avais l'impression qu'on venait de m’ôter un sac de dix tonnes du dos.
- Oui je suis allée faire des courses en ville pour que vous ne manquiez de rien ce weekend, et au moment où je me suis engagée sur la nationale, juste après la sortie de la ville, je l'ai vue errante sur le bord de la route... Elle avait une de ces mines... J'ai cru qu'elle allais se jeter sous mes roues...
- Sur la nationale ?! assenai-je de nouveau inquiet incapable de formuler une phrase complète.
- Oui... oui.. Du coup je me suis arrêtée... Et elle s'est effondrée, je ne comprenais rien à son charabia, en plus elle avait les jambes écorchées et un accro à son tee-shirt.. Voyant son état je l'ai ramenée au Manoir... J'ai voulu vous joindre sur votre portable mais vous répondiez pas...
Je me frappais le front, mais quel idiot ! Dans toute cette histoire je n'avais même pas songé à regarder mon portable... Bon c'est vrai que Kyara n'avait pas mon numéro, ni même de portable puisque je lui avait confisqué le sien à son arrivée... C'est la dernière chose à laquelle j'aurai pensé... Je sortit donc mon portable de la poche de mon short, effectivement 4 appels en absence d'Anna...
- Mais quel idiot je suis ! Quel idiot, ce n'est pas possible !...
- Monsieur vous en faites pas elle est là et c'est ce qui compte.
- Oui c'est vrai vous avez raison, mais je me suis fait un tel sang d'encre. Mais elle va bien au moins ?
- Ben écoutez elle m'a dit que vous étiez à la plage, que Sandra avait eu un petit accident, que elle avait fait une énorme bêtise, qu'elle voulais partir , mais que finalement elle avait été au parking et qu'elle vous avais attendu mais que comme vous ne reveniez pas, elle à cru que c'était très grave, que vous étiez à l’hôpital, puis elle m'a dit qu'elle avait voulu quitter le pays, mais qu'elle étais tombée dans les ronces sur le bord de la route, que vous alliez la tuer, qu'il fallait qu'elle parte, etc. J'avais beaucoup de mal à déchiffrer son propos à vrai dire, elle pleurais tellement et semblait paniquée.. Mais elle avait surtout l'air un peu choquée donc je lui ai proposé d'au moins venir se changer et se soigner au Manoir, avant de repartir espérant d'ici là, la convaincre d'attendre votre retour... J'avais beaucoup de mal à comprendre ce qu'elle me disait....
- Et après ?
-Ben au début elle à beaucoup pleuré, puis après elle voulais partir avant votre retour mais au final la douche l'a calmée et elle s'est mise en pyjamas, elle vous attend dans votre bureau c'est moi qu'il l'ait autorisée, à sa demande.
- Très bien merci Anna. répondis-je encore sous le coup de l'émotion. Je vais juste boire un verre d'eau et je vais la voir de suite...
- Ah Monsieur me coupa Anna, ne lui dites pas que je vous ai tout raconté... Je préfère que vous jugiez sur son discours à elle..
- Ne vous inquiétez pas je ferais comme si vous l'aviez simplement trouvée et ramenée ici, je ferais comme si elle n'avait jamais voulu partir... Mais c'est important que je le sache parce que cela veux dire qu'il y à un soucis, et qu'il faut que je perce ce mystère. Rentrez chez vous, reposez vous...
- Merci Monsieur bonne soirée.
- Bonne soirée Anna, et merci encore ... vraiment ...
Je filais à la cuisine et avalais mon verre d'eau rapidement. En arrivant devant la porte de mon bureau je m'arrêtais et pris le temps d'inspirer le plus sereinement possible deux ou trois bouffées d'air.. Je voulais d'abord réfléchir à comment je me devais de réagir.. Devais-je la punir pour avoir disparue ? Tenter de comprendre ses accès de colères soudains de la journée alors que nous avions vécu 8 jours très sereins ? Devais-je immédiatement me mettre en colère pour les blessures volontaires qu'elle avait infligées à Sandra, avec les méduses ? Devais-je au contraire essayer de comprendre pourquoi elle avais agis ainsi méchamment et de manière volontaire ? J'étais perdu.. Il fallait que je lui parle.. Je pris une dernière inspiration et entrais la pièce...
Elle était dos à moi, droite comme un piquet toujours dans sa nuisette rouge et son boxer noir.. Les mains dans le dos. Je la vit tressaillir en m’entendant entrer dans la pièce mais elle ne bougea pas. A pas lents et mesurés je pris tout mon temps pour faire le tour de mon bureau et me retrouver face à elle .. Elle semblait regarder de manière très concentrée le pot de stylos posé sur celui-ci. Je m'assis sur mon fauteuil silencieusement, sans un mot, et tentais de la dévisager comme si j'espérais lire dans son attitude physique son état d'esprit actuel.. Elle semblait figée dans la glace..Après un long instant je failli rompre le silence mais pas un mot ne sortit de ma bouche, je ne savais pas par ou commencer.. J'ouvris alors le dernier tiroir de mon bureau sortit très délicatement mon martinet en cuir et le posai devant elle.. Je la vit à nouveau tressaillir de façon quasi imperceptible mais je sentais son souffle s'accélérer .. L'ambiance était très pesante.. Je la laissais avec ses pensées, surement inquiète de voir un tel martinet posé devant elle, susceptible d'être utilisé sur ses fesses si rondes et juteuses..
- Kyara as-tu quelque chose à me dire ?
- Non Monsieur.
- Il vaudrait mieux pour toi ...pourtant..
- ...
- ...
- Kyara as-tu placé sciemment cette méduse sous la serviette de Sandra ?
- Oui Monsieur.
- Pourquoi as-tu fais- cela ?
- Je ne sais pas Monsieur.
- Kyara on ne blesse pas volontairement quelqu'un sans raison.. Il y à forcément une raison .. et j'ai beau chercher je ne comprend pas votre geste... Surtout étant donné tous les efforts que vous avez fait ces derniers jours... Je vous en prie expliquez moi..
- Je n'ai rien à ajouté , je ne sais pas Monsieur, continua t'-elle comme une automate dénuée de vie.
- Kyara regardes-moi!
Elle leva alors la tête sans broncher en regardant droit devant elle, les lèvres légèrement pincées, le regard dur.
- Kyara je te parles.
- Et je vous écoute et vous répond Monsieur.
- Arrête de te foutre de moi bon sang Kyara ! Ce n'est pas des réponses ça.. ! Tu réponds comme une automate, assenai-je en essayant de maitriser ma frustration qui était source de ma colère naissante.
- Je ne me moques pas de vous Monsieur, je ne me permettrais pas.
- Kyara tu sais que si tu continues comme ça, je vais te punir à coups de martinets.
- Monsieur vous êtes mon tuteur, je suis ici pour réussir mon bac. Je me suis mal comportée, il me semblerait légitime que vous me punissiez à la hauteur de ma faute. Je suis votre élève vous le professeur, il n'y à rien de plus à ajouter..
L'espace de quelques secondes je ne su quoi répondre...Elle me laissais sans voix, j’étais atterré par son attitude.. J'essayais de prendre le problème d'une autre manière et adoucit ma voix:
- Tu sais que je me suis fait un sang d'encre quand je me suis rendu compte que tu n'étais plus sur la plage.. J'ai cru que tu étais partie, qu'il t'étais arrivé quelque chose.. J'étais fou d'inquiétude, je tiens à toi Kyara... Vraiment.
- Monsieur vous êtes le professeur et moi l'élève, je me suis sauvée, punissez moi. Dit elle toujours de manière aussi égale..
- Kyara dis-je dans un soupir..
- ...
Je me levais alors en prenant le martinet dans ma main et vient me placer dans son dos:
- Penches toi en avant, mains sur le bureau..
Elle s’exécuta mal à l'aise. Je posais alors un main sur son épaule ce qui la fit légèrement sursauter pour la troisième fois de la soirée.
- Kyara.. Je tiens à toi et j'étais vraiment inquiet et je ne comprend pas ton attitude, j'aimerais que tu m'expliques.. Je n'aime pas punir bêtement.. Tu as certes dépassé les bornes .. Mais je suis certains qu'aucun de tes actes n'ont été fait sans raison et je ne comprend pas pourquoi tu t''évertue à me répondre ainsi... Kyara je t'en prie...
- Je suis ici pour passer mon bac, je suis l'élève et vous ..
- LE PROFESSEUR ! JE SAIS ! C'est la cinquième fois que tu me le dit !!!!! Mon ton la fit trembler. Tu es sur que c'est vraiment ça que tu veux dis-je très en colère.. ?! Que nous n'ayons qu'une relation scolaire, que je ne fasse preuve d'aucune souplesse à ton encontre, je te fais réviser ton bac, en m'occupant de ton éducation, point barre ? TU ES SURE DE TOI ?! C'est ça que tu veux ? Que je te punisse bêtement ?!!! explosais-je.
- Oui je suis certaine, c'est ce que je veux Monsieur.
- Très bien !
Je posais ma main sur le creux de son dos afin qu'elle se penche d'avantage en avant, levai le martinet et assenai le premier coup, puis le deuxième.. Mes coups s'enchainèrent alors très rapidement de façon appuyée, je tentais de maitriser ma colère afin de ne pas perdre le contrôle de la sanction que j'étais entrain de lui administrer.. J'étais en colère, triste, frustré, déçu, plein de culpabilité.. Je sentais au bout d'une quinzaine de coups qu'elle avait du mal à encaisser la douleur mais malgré la régularité des lanières de cuir s'abattant sur le haut de ses cuisses et sur son boxer noir, pas une larme pas un bruit, juste le son étouffé des coups encaissés.. En plein milieu de la punition mon bras s'arrêta.. Je n'arrivais plus à la corriger.. pris par l'émotion.. Je ne supportais pas de la punir ainsi ... Avec ses réponses sans le moindre sentiment si durs et froids... Elle tourna discrètement la tête dans ma direction, le visage également étonné par mon arrêt soudain..
- Vas te coucher.. Nous reprendrons cette conversation demain dis-je en secouant la tête.. Désespéré..
Elle me salua alors d'un bonne nuit Monsieur.. et sortit docilement de la pièce..
J'étais épuisé, dans le flou total.. Je me servis un verre de whisky et filais me coucher avec ce terrible sentiment d'impuissance.. Ma nuit fût agitée et pleine de cauchemars..
(A suivre...)
J'attendais la suite avec impatience et j'ai adoré mais la fin est arrivée trop vite! Snif! :p
RépondreSupprimerLilas
Ah pourtant l'épisode n'est pas si court que ça... La suite va arriver d'ici environ 8 jours je dirais sauf imprévu ! Merci en tout cas de continuer à me laisser des petits messages, ça me fait plaisir, ça me permet aussi un peu de juger mon écrit , et puis c'est ma motivation.
SupprimerAu plaisir,
Lee.
La suite la suite!!!
RépondreSupprimerLa suite c'est que anonyme va se prendre une fessée pour avoir posté en anonyme justement... :p Rires ! Promis c'est en cours ! :)
Supprimeron veut la suite ! =) j’espère que tu vas bien cela fait un moment qu'on a plus de nouvelle
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