La belle et la bête
Notes: Pour me faire pardonner, j'enchaîne de suite avec le chapitre 11, les photos sont à venir très bientôt... J'espère que ce chapitre vous laissera en haleine...
Lee, qui se dépêche de chevaucher le temps pour vous publier la suite le plus vite possible !
Lee, qui se dépêche de chevaucher le temps pour vous publier la suite le plus vite possible !
**********
Chapitre 11: Triple galop !
Narrateur: Monsieur
Quelle soirée… Je n’en revenais pas… Kyara s’était
confiée à moi, pour la première fois. Je me doutais vu la rencontre que j’avais
eu avec son père que cela n’avait pas du être la joie tout les jours,… Mais là je
ressentais un tel mal être, un tel manque en elle. Et je sent bien que je lui apporte quelque chose… Cela
me fait plaisir de prendre soin d’elle… Seulement, je lui donne du rêve pour
qu’ensuite, elle retourne à sa vie d’avant… Etais- ce une erreur ? J’avais
beau me dire que non… Au fond de moi si… Moi aussi je m’attachais à elle… Elle
avait quelque chose qui me fascinais… Cette volonté… cette fougue et en même temps cette vulnérabilité… Pour la première fois depuis longtemps je me sentais capable de prendre soin de quelqu'un... Mais échouer me terrorisais... Elle était
un peu un rayon de soleil, que je n’avais pas aperçu depuis longtemps. Une
autre question me taraudait l’esprit, pourquoi avait elle provoqué cette
fessée, dans les bois ?
S’était entièrement volontaire… et je savais que c’était
une façon de vider sa colère… Mais elle savait que j’allais la punir… Etais-ce
en lien… Avec le plaisir qu’elle avait eu le jour où je l’avais corrigée pour
avoir griffée Anna ? Possible… Où une façon d'attirer mon attention, pour que je m'occupe d'elle ? Je rconnaissais que je n’étais pas
insensible non plus… Mais j’étais son tuteur… Nous n’étions pas là pour une
punition erotique. Je ne permettrais jamais que mon envie prenne le dessus.
J’étais le professeur et elle l’elève. Un point c’est tout. Sur ces bonnes résolutions je me glissais dans les draps. Mais impossible de dormir une méchante insomnie m'empêchait de fermer l’œil... où plutôt certaines paroles de Kyara sur son père... Elle avait dit "il à permis des choses..." Mais qu'est ce que cela signifiais... A quel point l'avait il malmené ? J'aurai voulu en savoir plus, l'aider à se confier, à partager son chagrin... Mais je n'avais pas voulu lui forcer la main... C'est à elle de décider ce qu'elle veut me dire ou non... Je tergiversais encore comme sa plusieurs minutes, et finit par m'endormir seulement à l'aube, épuisé.
VENDREDI 10 ET SAMEDI 11 JUILLET
Le vendredi et le samedi se déroulèrent sans encombres.
Elle avait ce petit côté rêveur depuis notre discussion dans les bois que je ne
lui avait encore jamais vu. Elle semblait apaisée..
DIMANCHE 12 JUILLET
Le dimanche matin je décidais d’aller de nouveau moi-même
la réveiller. Sur les coups de 10h je prit un plateau préparé par Anna sur
lequel était disposé un petit déjeuner varié et je montais à l’étage. Quand j’entrais elle était entrain de s’étirer
à plat ventre sur le lit, tel un chat. Cela me fit sourire.
-
Bonjour
jeune fille…
-
Oh
Monsieur
Elle se redressa précipitamment, aplatissant ses cheveux.
-
Bien
dormi ?
-
Oui et
vous ?
-
Très
bien. Merci Kyara. Tenez je vous ai monté votre petit déjeuner. Je te le pose sur la table.
-
Merci.
-
Dites moi
Kyara, vu que vous avez fait beaucoup d’efforts ces deux derniers jours, vous pourrez de nouveau
téléphoner à Capucine si vous le souhaitez demain. Et désormais vous pourrez veiller jusqu'à 23h.
-
Vraiment ?
-
Oui
vraiment, vous êtes sage, il me parait normal que cela vous vaille quelques avantages. Je vous avez dit que c'était donnant, donnant. Plus vous vous comporterez en adulte plus je vous octroierais des libertés.
-
Oh..
merci… Dites Monsieur… le prenez pas mal hein… Mais je commence à m'ennuyer
enfermée dans votre manoir. J’aime beaucoup les jardins, mais sans télé, sans ordinateur, sans portable, sans mes amis, et sans
ordinateur… Enfin voilà… Je…
-
Je m’en
suis douté Kyara et je comprend très bien. D’abord sachez que j’ai demandé à
David de vous donner des cours d’équitation dans la semaine, puisque vous avez eu
l’air d’apprécier notre balade cette semaine. Ensuite contrairement à ce que vous
pensez je ne suis pas dénué de la technologie moderne. Peut être que je vous
laisserais un accès. Et ensuite vous avez des centaines de livres à la
bibliothèque. Et au sous sol j’ai également un atelier avec du matériel pour
peindre ou pour bricoler, si le cœur vous en dit. Et puis il est possible que nous
sortions à l’extérieur bientôt. D’ailleurs j’ai une surprise pour vous aujourd'hui…
-
Ah oui
quoi ?
-
Petit
déjeunez, habillez vous et rejoignez moi dans une heure dans le hall d’entrée…
-
Oh dites
moi ce que c’est s’il vous plait Monsieur ? Me dit elle en joignant les mains avec
ses yeux de cocker.
-
Hein
hein… Vous verrez bien assez tôt jeune impatiente. Et mettez un pantalon ou un short.
Quarante cinq minutes plus tard elle était là au garde à
vous dans l’embrasure de l’entrée du manoir, le soleil ce reflétant sur sa
longue chevelure qu’elle avait laissé détaché. Elle portait un joli débardeur
bleu, avec un dos nue, qui la rendait très séduisante. Ainsi qu’un short assez
court rouge écarlate. Je la rejoignait un panier de pique nique à la main.
- Allez venez, j’ai fait sceller les chevaux, je vous emmène
pique niquer.
Son visage s'illumina d'un large sourire et elle partit sautillant en direction de l'écurie. J'étais ravi de voir que cette sortie l'enchantais. Nous partîmes dans la forêt, sur les collines, à cheval. Il
faisait beau, on entendait les grillons siffler, le soleil tapait assez fort,
mais le vent nous rafraichissait le visage. Kyara voulait absolument allez plus
vite mais je freinais ses ardeurs. Elle n’était pas une cavalière chevronnée,
et je ne voulais pas la perdre de vue. Vers 1h nous arrivâmes à destination. En
haut d’une des collines les plus hautes de la région sur lequel on pouvait voir
tout un versant en dénivelé, avec ses arbres, ses champs. La vue était
magnifique. Au loin je lui montrait à peu près où se situait le manoir. Elle
était impressionnée de la distance parcouru. J’attachais les chevaux près de la
fontaine afin qu’ils s’abreuvent et installait la nappe sous un pommier. Nous nous
mimes à l’aise et entamèrent avec bon appétit les délicieux mets de Anna.
Tomates, œufs, pâté, jambon, pain, jus de fruits frais et fraises pour le
dessert, ainsi qu’une tablette de chocolat.
Je m’allongeai sur le sol, avec une envie de faire la
sieste incontrôlable. Elle vient s’asseoir en tailleur à côté de moi, des pâquerettes à la main.
-
C’est vraiment jolie ici hein ?
-
Oui Kyara, je me suis dit que ça vous changerait.
-
Vous savez… je suis ..
-
…
-
Non rien oubliez…
-
Mais si dis moi…
-
Je suis touchée que vous soyez gentil avec moi
comme ça…
- Vous êtes heureuse ici , vous n'avez plus envie de partir
en courant ?
-
Non pas pour l’instant mais je sais pas si je
resterais tout l’été.
- Profitez de l’instant. Vous êtes bien ici. Je
suis satisfait. Je suis content que vous vous épanouissiez. Pour le reste nous verrons plus tard.
Je lui caressais la joue.
Je fut prit d’un bâillement .
-
Hé vous endormez pas !
-
Si je vais faire un petite sieste le temps de
digérer, un petite heure.
-
Pfff…
- Vous n'avez qu'à vous balader ou réviser vos verbes
irrégulier…
-
Très drôle. Est-ce que je peut aller faire un
petit tour à cheval ?
-
Non je ne préférai pas.
-
Oh s’il vous plait Monsieur…
-
Non Kyara, vous ne chevauchez pas assez bien pour
partir comme cela toute seule à cheval dans des sentiers plein de cailloux, sur
un terrain que vous ne connaissez même pas.
-
Mais j’ai dit s’il vous plait Monsieur…
-
Et vous croyez que que ça va me faire changer
d’avis… Non !
- Pfff …. Vous êtes nul…
-
Kyara…
-
Ok ok... c’est bon.... J'ai compris.
-
Réveillez moi dans une heure si je dort encore,
et on ira se balader ensemble, c'est promis.
Elle haussa les épaules contrariée, et partit quelques
mètres plus loin, entamer une couronne de fleurs. Elle me faisait rire avec son air bougon.
Quelques secondes plus tard je m’endormit profondément. Je tombai dans un
sommeil profond très agréable. Je rêvais d'un oiseau brun, au reflet roux, chantant sur une branche... Il chantait un air que je connaissais... Mais je ne parvenais pas à déterminer l'air... Le chant de l'oiseau fût interrompu par des cris... Je cherchais à savoir d'où ils venaient quand je finit par réaliser que ces hurlements ne provenaient pas de mon rêve... Je me réveillais en sursaut déboussolé...
-
AU secours…. Au secours… Ahhhhhh
Je me levais précipitamment. Regardais autour de moi.
Impossible de savoir d’où venait ce bruit.
-
Ah… Arrête toi !!! A l’aide…
Tout à coup je vit un peu plus haut sur la colline, un
cheval se ruer, courir d’un bout à l’autre du champs, comme un déchainé, au
triple galop. Je mit les mains en visière afin de mieux voir… Et j’aperçus un
short rouge qui jurait avec la robe de l’animal… Kyara…
Je partit en courant vers la fontaine, détachai mon cheval
sautait d’un bon sur la selle et partit au galop. Ce n’est pas possible, elle
n’écoute donc jamais ! Quand elle à un truc en tête. J’étais terrorisé à
l’idée qu’elle se blesse. J’arrivait en moins d’une minute à sa hauteur, le
cheval continuais de courir dans un sens, prenais un virage serré, manquant
chaque fois de faire tomber Kyara qui s’accrochait de toutes ses forces à la
bride.
-
Kyara accroche toi à sa crinière !! Kyara à sa
crinière ! Et évite de crier tu augmente la peur du cheval !
Elle tremblait
et s’agrippait. En continuant de m’appeler à l’aide.Je lançais mon cheval à la suite du sien essayant de me
mettre à sa hauteur , ainsi je tentais de couper la trajectoire de ce maudit
canasson. On fit plusieurs aller-retour comme ça, le cheval ralentit un peu,
calmé par le galop de ma propre monture. J’attrapais les rennes, tirant sur le
mort , et notre galopade finit par s’arrêter.
Nous étions là tous les 4 essoufflés, à l’arrêt au milieu de ce champs.
Je sautai à terre , frottais les naseaux du cheval de Kyara, il
soufflait.. Kyara était paralysée, recroquevillé sue sa monture. Je l’attrapais délicatement, desserrant tendrement ses mains crampées à la crinières et la
fit descendre. Ses mains étaient brulées par la les rennes, tellement elle s'était cramponnée de toutes ses forces.
-
Kyara tu
es blessé ?
-
Non je…
je ne crois pas…
-
Tes
mains…
-
C’est …
C’est pas grave…
-
Viens il
faut soigner ça.
Nous remontâmes près de la fontaine. J’attachais les chevaux, et frictionnais l’étalon sur lequel avait chevauché Kyara, avec la nappe du pique
nique, afin qu’il n’attrape pas froid, vu la cavalcade qu’il avait fait. Je fit
mettre les mains de Kyara dans l’eau fraiche, puis je sortit de la trousse de
secours un baume anti brûlure, pour lui badigeonner, le creux de ses mains brulées. Je rangeai le tube. Il était temps de sévir…
( A suivre...)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire