La belle et la bête
Notes: Et oui vous n'y croyez plus, mais voilà le chapitre 10 !! Si j'avais pu je l'aurai publié avant mais je manque vraiment de temps en ce moment. Certes il est court mais le chapitre 11, arrivera également ce soir ou demain. Il manque encore quelques photos pour illustrer que je n'ai pas encore trouvée, mais depuis le temps que vous attendez la suite, pour l'instant on fera sans photos. J'aime beaucoup ce chapitre, personnellement, en espérant qu'il vous plaira tout autant qu'à moi. Hésitez pas à laisser un commentaire de votre passage, ça fait toujours plaisir et ça m'inspire pour écrire la suite :) ! Je suis ouverte à toute critique constructive !
Lee, le retour !
Lee, le retour !
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Chapitre 10: Une cachette pas secrète.
Narrateur: Kyara
Il me tenait fermement la main, et m’emmena me balader. En
silence, nous nous baladions l’un à côté de l’autre. J’étais mal à l’intérieur… Je
souffrais… La conversation à peine débuté dans son bureau me torturais… je
pensais à ma vie… J’avais mal tout à coup. Je voulais que la douleur psychique
cesse… Que ma tête se taise… D’un seul coup j’avais envie qu’il me fesse.
D’avoir mal physiquement de ne plus penser… Je ne pourrais expliquer mon geste,
mais tout à coup je me mit à courir, il n’eût pas le temps de comprendre, je
courais à pleine jambes, en direction de ma petite clairière trouvée l’autre
jour dans les bois. Je m’y glissai. J’étais incapable de réfléchir… Qu’est ce
qui m’avais pris… Une sourde violence m'envahissait... J'étais en colère, contre moi, contre lui, contre mon passée... Contre la terre entière...
Quelques minutes plus tard, il pénétra dans ma cachette…
Qui du coup n’en était pas une... Mais comment m'avait il retrouvé aussi vite ?
-
Ah Kyara
tu es là ?
Il s’assit à côté
de moi dans l’herbe et reprit.
-
Kyara tu
peux m’expliquer ce qui t’a pris ?
J’haussait les
épaules.
-
Kyara, tu
cherches quoi là, une fessée ? Encore ? Ce n’est pas raisonnable de
partir en courant dans les bois comme ça, en pleine nuit ?
-
Je … Je
suis désolée… Je me sentais mal… j’ai ressenti le besoin de m’isoler.
-
Pourquoi
tu ne me l’a pas dit ? Me dit il avec une grande douceur. Je t’aurais laissé te
balader à ton aise. Je me suis inquiété en plus... Tu ne recommences jamais ça ?
-
Oui
Monsieur.
Il resta là, à côté de moi, sans bouger.
-
Vous vous
n’allez pas me punir Monsieur ?
-
Non… J’ai
compris ton besoin. Et je sais que tu ne recommencera pas.
-
Je ne
comprend pas…
-
Pourquoi
tu veux absolument que je te punisse ? dit il en tournant sa tête vers moi
mi amusé, mi surpris.
-
Non …
Mais je suis étonné c’est tout.
-
Je ne
suis pas un monstre, tu sais… Je suis certes parfois sévère, mais je suis... juste.
Un silence ce fit. Et je fût surpris d’entendre mes
propres lèvres dire :
-
Non vous
êtes … un Connard !
Il me regarda éberlué, il ne paraissait même pas en colère, juste très surpris.
-
Je te
demande pardon, Kyara....
-
Connard !
-
Kyara à
quoi tu joues ?! Dit il en fronçant les sourcils interloqué et en me foudroyant du regard...
Ses yeux s'ancrèrent sévèrement dans les miens... Je sentit une sueur froide m'envahir... Je me mit à pleurer. Quelque chose céda en moi. J’étais
effondrée. Tout ce que j’avais refoulée depuis plus d'une heure explosais en moi.
-
Je vous demande pardon Monsieur. Je ne sais pas
ce qui m’a pris... Je...
-
Et tu
crois que sa va me suffire comme excuse ? Vous m'insulter Kyara, juste comme ça pour vous amusez ? Je suis mort de rire, ça se voit non ? Il va falloir m'expliquer là...
-
Punissez
moi… Soufflais la tête baissée, les yeux embués.
Il me regarda interloquée par ma demande… Après une
hésitation assez longue, sans un mot, il me coucha en travers de ses genoux. J’étais là à plat ventre dans
l’herbe en travers de ses cuisses, hoquetant, déboussolée, le nez dans l'herbe, humant l'odeur de la forêt. Il souleva ma jupe et
frappa sur mon derrière quasi nue, étant donné mon string. 10, 15 claques s’abattirent
sur ma croupe. Je ne bougeais pas et retenais le bruit de mes sanglots. Il
s’arrêta, caressa mes fesses, et tout en caressant me dit.
-
Kyara, je
ne veux pas vous punir de cette façon là... Vous pouvez m’expliquez pourquoi vous
provoquez volontairement cette fessée ? Vous saviez très bien qu’en disant
cela je réagirai. Pourquoi ? Expliquez moi...
-
…
Je ne dit mot... Qu'aurais je pu lui dire... Vous êtes un malade qui me fesse... Je devrais fuir en courant si j'étais normalement constitué... Seulement pour la première fois dans ma vie, je me sens exister et protéger au travers de votre autorité... Sauf que je suis tellement en colère de ressentir cela, que j'en deviens agressive... Alors du coup je suis un peu perdue, et je me sens très seule... En conséquence je vous insulte, pour que vous me punissiez... Pour que vous me protégiez, que sous vos claques je puisse me défouler... Et que l'on s'occupe de moi... Non je pouvais certainement pas lui dire ça... Je sentit qu'il me rhabillai et me blottit contre lui. Une main sous ma
jupe caressant mes fesses.
-
Explique-moi…
-
Je ne
sais pas…
-
Je suis
sure qu’au fond de toi tu sais… Tu es toujours en colère d’être ici ? Ou
tu es en colère contre moi ?
-
Non …je …
c’est parce que vous avez parler de… chez moi… De ma vie...Sa m’a mise en colère… C’est
douloureux pour moi.
Il me tourna la tête vers lui et me regarda yeux dans les
yeux.
-
Kyara je
te demandes pardon, je te présentes mes plus plates excuses ; Je ne
voulais pas te blesser ou soulever des choses difficiles en toi. Je suis sincèrement désolé Kyara. Je te
prie de m’excuser…
Il était là, pour la première fois je le voyais
vulnérable. Il avait l’air vraiment embêté… D'avoir éveillé ce point sensible en moi...
Je fondais en le regardant. Bien sur que je lui pardonnais. Après tout il avait beau m'agacer, il s'était bien plus préoccupé de moi en quelques jours, que mes parents en toute une vie. Puis d'être là dans ses bras ma colère retombais peu à peu...
-
Monsieur
un tel comportement mériterais une fessée…. Dis-je en riant.
-
Très
drôle Kyara. Dit il mi souriant mi réprobateur.
Fais attention à ce que tu me dis. Je suis le tuteur, pas toi. En
revanche je te demande vraiment de me pardonner…
-
Oui je
vous pardonne… Sa va c’est bon.
-
Merci
Kyara…
-
Puis
c’est pas de votre faute hein… Si je suis fille unique… Si mes parents sont
comme ils sont c’est comme ça voilà tout.
-
Ne te
sent pas obligée de me raconter.
-
Non …
Vous savez c’est un secret pour personne que mes parents ne mérité pas la palme
d’or… Entre mon père… et la Carpe !
-
La
carpe ?
-
Oui c’est
comme sa que j’appelle ma mère.
-
Pourquoi une
Carpe ?
-
Parce que
les carpes ouvre grand la bouche, comme n’importe quel poisson d’ailleurs. Mais
comme ils ont des branchies et pas de voix ben en réalité ils ne disent rien. Ma mère
c’est u peu pareille, elle se cache derrière mon père, ne prend jamais la moindre
décision, et ne sais jamais quoi dire.
Je me mit à imiter la carpe.
-
Et quand
elle se rend compte que elle ne dit rien, ne fait rien. Elle pleure…
-
Je vois... Ca ne l’empêche pas de pouvoir être gentille. Elle avait l'air triste quand on
est parti la semaine dernière.
- Je ne lui demande pas d’être gentille, je lui demande de m’aimer. Et aimer
c’est pas juste fermer sa bouche face à son mari ou sa fille. Aimer c’est
savoir dire non. C’est être présent pour l’autre. Ma mère elle ne connait rien
de ma vie, on ne parle pas. Si elle avait été présente et m’avais aimée comme
une mère, je serais peut être pas là ou j’en suis aujourd’hui… J’aurais mon bac
et je serais partie depuis longtemps de chez moi… loin de mon père… Et elle
aussi…
-
Ta mère
n’a jamais songée à partir…
-
Oh
non ! Elle aime mon père… Elle c’est la petite femme parfaite et elle aime ça. Et lui…
-
…
-
Mon père
c’est… il mérite même pas que j’en parle.
-
Alors
n’en parle pas, sauf si tu le fait pour te soulager toi.
-
Non c’est
juste que il à toujours bu été violent et puis, il à permis des choses… Non
oubliez.
Je me mit à trembler, il me cala entre ses jambes, repositionna sa
veste qu’il m’avait prêter me frotta dans le dos et m’entoura de ses bras.
-
Sa veut
dire quoi Kyara, il à permis des choses ?
-
… Je ne veux
pas en parler… Changeons de sujet.
-
D’accord.
Nous sommes restés là, silencieux à regarder les étoiles.C’était
magnifique. J’étais bien dans le creux de ses bras, je me sentais aimée pour la première fois de ma vie.
(Pour la première fois de ma vie je me sentais vraiment aimée).
Finalement c’est pour sa que j’étais resté parce qu’il
était la famille que je n’avait jamais eu. Certes sévère, mais il prenait soin
de moi, m’écoutait me câlinait… Tout ce que je n’avais jamais eu… Je ne voulais
pas rentrer chez moi. Mes amis me manquait et je ne supporterais certes pas de
rester là encore des semaines. Mais je voulais profiter de l’instant
présent . Je sentais la chaleur de son corp, l’odeur de son parfum. Fort
et doux en même temps. Je sentais son torse contre mon dos. Ma tête tout contre
lui. Sa tête effleurant la mienne. Sou souffle me chatouillais la peau. Au bout
d’un certains temps il me murmura :
-
Kyara tu
sais, moi je vais prendre soin de toi, au moins le temps d’un été.
-
Je sais
Monsieur… Je sais…
Il me serra encore plus fort contre lui. Je commençais à
m’endormir dans ces bras. Alors il me releva et me ramena dans ma chambre.
J’étais épuisée et m’écroulais sur le lit. Il m’enleva ma jupe, ma chemise. Mon
soutient gorges. Je ne bougeai pas étonnée. Il m’enfila ma nuisette. Me borda. M'embrassa sur le front et s’enfuit dans la nuit.
(A suivre...)
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