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samedi 3 mai 2014

La belle et la bête (12)

La belle et la bête






Notes: Bon je sais que je suis très irrégulière dans la poursuite de mon histoire... Vous n'avez presque rien eu pendant des semaines, et voilà le 3ème chapitre que je publie en deux jours. Mais bon j'ai du temps et de l'inspiration, donc interdit de vous plaindre !! Photos à venir, promis.  A ce propos je serais vraiment très touchée si certains souhaitais me faire quelques retours sur cette histoire par commentaire, car je voit bien que j'ai de plus en plus de lecteur, mais du coup mystères et boule de gomme, je ne sais point qui me lit. Et puis c'est l'occasion pour moi de savoir si sa vous plait et de m'améliorer ! 

En tout cas merci à tous de passer par là, commentaire ou pas, je suis ravie de partager ce récit avec vous. Il existe des récits sur la fessée bien mieux, écrit, mais cela me fait quand même plaisir de savoir que mon écriture plait à certains.

Sans un mot de plus,
je vous laisse,
Bonne lecture, Lee


********

Chapitre 12: Sans un mot ...

Narrateur: Monsieur


DIMANCHE 12 JUILLET


Elle était adossée à la fontaine, se tenant les mains, le visage penaud, osant à peine lever les yeux pour me regarder. Je croisais les bras. J’étais fou de colère. Une réelle colère froide. Elle m’avait fait une belle frayeur. Je restais là de longue minutes, en la fixant sévèrement, face à elle. J’étais tellement en colère que je me laissai le temps de me calmer. Plus le silence s'apesantais et mon énervement s'accroissait, plus je la voyait se balancer d'un pied sur l'autre de plus en plus mal à l'aise. J’avais juste envie de lui hurler dessus une bonne fois pour toute, mais je savais que cela n’aurai eu aucun effet bénéfique. Au bout de quelques minutes de ce silence complet hormis le bruit du vent, elle leva, la tête et me dit droit dans les yeux la lèvre tremblotante :
-           Monsieur… Je me suis mal comportée, je vous ai désobéis, j’ai profité de la confiance que vous m’accordez pour monter à cheval… J’ai… Je ne sais pas pourquoi… J’ai voulu aller un peu plus vite et il s’est emballé… Je sais que vous me l'aviez interdit… Je vous prie de m’excuser… Je voit bien que vous êtes fâché... Mais je vous en pris ne me... 
-         
-     Ne me punissez pas. Ajouta t'elle d'une voix à peine audible.
-          Je vous en prie... Je vous demande pardon…
-     ...

Je ne prononçai pas le moindre mot. En fait à cet instant le contre coup était tel, je réalisait à quel point elle l'avait échappé belle, et je tentais de garder mon sang froid, me préparant à lui administrer une magistrale correction, mais je ne voulais pas non plus la punir comme un enragé. Sévère certes mais pas une torture non plus. Puis je sentais bien que mon silence, la mettais encore plus mal que si j'avais élevé la voix. Je continuais à la fixer, ce qui lui fit venir les larmes au bord des yeux.

-   Monsieur je vous en prie dites quelque chose... Crier, fâcher vous, je comprendrais... Mais ce silence... C'est pire que tout...

Je ne prononça pas le moindre mot, lui lançant un regard glaciale. J'étais satisfait que mon silence soit pour elle comme une douche froide. Je lui désignait du menton ma cravache qui sortait de la sacoche de mon cheval. Elle regarda la cravache, puis se tourna à nouveau vers moi les yeux suppliants et étonné comme si elle n'était pas sûre de bien comprendre. Je lui désignais à nouveau. Elle me fixait avec un regard de chien battu, mais je décidais d'être intraitable. Sentant que je ne céderai pas, elle se dirigea à pas lent vers l’instrument de sa punition, sortit délicatement la cravache, et revint face à moi. Je tendis une main. Après un long instant d’hésitation elle baissa la tête, et me la tendit maladroitement. Je lui fit signe de se tourner. Ce qu’elle fit. Elle se pencha au dessus de la fontaine, les mains sur le rebord, les fesses bien tendues. Je tirait sur son short. Elle le déboutonna, l’abaissa, jusqu’à ses chevilles, et le retira entièrement, le posant à côté d’elle sur un rocher. Je fit descendre sa culotte, ce qui la fit frémir mais à aucun moment elle ne fit le moindre geste pour m'empêcher sentant qu'il était largement préférable de se faire le plus discrète possible.Je posais sa petite culotte blanche à côté de son short. Je lui tournait la tête vers la fontaine, afin qu'elle ne puisse pas deviner quand le premier coup allait s'abattre.

Je fouettai l’air avec la cravache. Et je vit sont joli derrière rond et rebondi tressauter, le bruit l’avait fait sursauter. Je passais à plusieurs reprises la cravache sur ses fesses, lentement, très lentement. Je voulais qu’elle prenne le temps de réaliser la situation. Puis sans crier gare je lui assenai un coup. Je la sentit couiner. De nouveau je cinglais et je sentit qu'elle tentais d'inspirer le plus calmement possible. De nouveau je passais la cravache entre ses deux fesses,  dans sa petite raie, lentement, et abattit un troisième coup. Je lui cingla son pulpeux derrière encore et encore à grandes volées. Alternant une cravache tantôt caressante tantôt cinglante. Laissant le temps à chaque coup d’apparaitre sur son derrière afin que le coup suivant morde à nouveau là où j’avais déjà striés ses fesses. Je prenais tout mon temps...

 Pour la première fois, je lui cinglai aussi les cuisses. Ce qui la faisait trembler à chaque coup, et couiner comme une petite souris. J’attendait chaque fois que le tremblement de ses jambes s’arrête pour abattre de nouveau la cravache. Le vent soufflait. Pas un mot. Juste le bruit de la cravache qui cingle l’air et des grillons dans les hautes herbes, ainsi qu'une chaleur étouffante digne d'un été de canicule. On se serait cru dans les désert du far-west, quand seul un ballot de paille roule signifiant la tension qui règne dans le far-west. Au bout d’une bonne centaine de coup, son derrière affichait des marques de couleurs variées, allant du rose, au rouge foncé, en passant par un rouge éclatant. Je n'y avait pas été de main morte, mais c'était amplement mérité. 

Je frappais encore une dizaine de coup les uns à la suite des autres, forts, cinglants avec une grande amplitude, sans lui laisser le temps de respirer. Son fessier se balançais de gauche à droite, elle geignait. Mais je n’en avais que faire, cette petite sotte, aurait pu se tuer… Rien que d'y penser ma colère revenait et mon coeur se serrait... Il fallait qu’elle comprenne… Je cinglais à nouveau plusieurs coups, les uns à la suite des autres... Je sentais que c'était très douloureux pour elle, et qu'elle était prête à s'écrouler sur le sol, tellement les tremblements avait envahit tout son corps. Pleurait elle en silence ? Impossible de savoir... Je finit par cesser. Je lui tendit son short avec rudesse et la plantait là toujours sans le moindre mot. Je finis de remballer nos affaires tandis qu'elle s’essuyait une larme discrètement. Je la vit se tortiller et grimacer en enfilant son bas, mais je n'avais que faire. On voyait dépasser de son short les jolies marques de la cravache. J’avais envie de passer ma main, sur ses traces légèrement boursouflées, mais je n’en fit rien.J'étais peinée et avait envie de la câliner, mais je savais qu'il fallait que je soit impassible, pour qu'elle comprenne la gravité de ce qu'elle avait fait.

J’attachais les rennes de son cheval à l’arrière du mien, l’aidai à monter sur sa selle, et enfourchai la mienne. Je la vit grimacer en posant son fessier sur la selle, mais elle ne pipa mot.  Nous priment le chemin du retour, toujours sans échanger le moindre mot. De temps à autre je tournais la tête et chaque fois elle baissais la tête, en triturant ses rennes. La balade fit redescendre ma colère. J’en étais pas moins contrarié que cette journée qui avait si bien commencer finisse ainsi…Arrivée en bas de la colline, à une dizaine de minutes du manoir, je lançais les chevaux au trot. Nous sautions sur la selle. Et plus les minutes passaient, plus je sentais qu’elle retenait ses larmes. Je me retournai, elle soutient mon regard, tout en se mettant à pleurer en silence. Je n’arrêtait pas pour autant le trop. Elle avait beau serrer les lèvres, plus le temps avançait, plus ses fesses rebondissaient, plus ses gémissements sortaient malgré elle de sa bouche, de plus en plus fort, accompagnés de gros sanglots. Arrivés au écuries,  ses gémissement étaient devenus quasiment des cris. Une fois descendu de sa selle ; je lui laissai le temps de reprendre ses esprits; elle finie par sécher ses larmes qui avec la poussière avait laissées de jolies traces noirs sur ses joues. David vient nous accueillir.
-          Alors cette balade ?
-          Ah mon cher David, fabuleux, j’adore monter là haut l'été, c'est vraiment splendide. Kyara à beaucoup apprécié. Nous avons d'ailleurs fait un joli galop...
Ah ces mots je vit les joues de Kyara s'empourprer, de la même couleur que les zébrures qui dépassaient de son short sur le haut de ses cuisses.
-          Ah oui dans les sentiers ? Me dit David sans saisir l'allulion. C’est pas très prudent... C'est bourré de cailloux par là...
-          Nous avons fait très attention. Kyara à été particulièrement prudente d’ailleurs… . Elle va d'ailleurs vous aider à frictionner les chevaux, à les curer, à changer la paille des box, et à brosser les crinières, avant d’aller se laver. Comme cela elle apprendra à prendre soin de sa monture.
-          Bien Monsieur pas de problème.

Je les laissai là et partit moi même m’ôter la crasse et la sueur dont j’étais recouvert... En s'occupant des chevaux, j'espérais, qu’elle prenne également conscience qu’elle avait mis en danger sa monture. Et pour cela quoi de mieux que de participer à ses soins.

Le soir venu, je la laissai manger seule dans la salle à manger en compagnie d’Anna, je ne lui avait toujours pas adresser le moindre mot. Je demandai à Anna de me l’envoyer sur la terrasse une fois son repas prit. J’était là sur la petite table extérieur, entrain de rédiger une lettre, quand je la vite apparaitre dans l’embrasure de la porte fenêtre. Elle portait une jupe légère en dentelle blanche, lui arrivant à mi cuisse. Ainsi qu’un petit débardeur noir et un un petit gilet de coton de la même couleur. Son visage désormais bronzé, encadrés par une natte de chaque côté. Elle était ravissante, et paraissait légèrement plus jeune ainsi vêtue. Je lui fit signe de s’approcher. Elle s’avança et vient se placer à ma droite. Je continuais  de rédiger. Puis levai la tête vers elle.
-          Assied toi.
Elle se glissa sur la chaise à ma droite du bout des fesses. Je finit ma lettre encore quelques instants puis rangeai mon papier à lettre . Je posais les deux mains sur la table, et la regarda.
-          Regarde moi Kyara.
Elle secoua la tête. Je reprit avec douceur.
-          Kyara ce n’est pas une question. Regarde moi.
Elle le va la tête. Sa lèvre inférieur tremblais, ce qui me serra le cœur. Mais il n’était pas encore le moment de la consoler.
-          Kyara pourquoi je t’ai punie cet après midi ?
-          Parce que je vous ai désobéi.
-          Oui et parce que tu t’es mise en danger, ainsi que la vie de ton cheval. Est-ce que tu réalise une seule seconde que tu aurai pu mourir ?
-          Oui… Monsieur.
-          Tu imagines une seule seconde, ce qui ce serait passer si tu t’étais blessée, comme sa en pleine montagne. Tu aurais pu chuter, finir tétraplégique, en fauteuil roulant toute ta vie ! Assenai-je sentant que la colère me revenais.
-          Oui… je suis vraiment désolée… Je vous demande pardon.. J’ai été stupide.
-          Ah sa tu peux le dire ! Une vraie sotte !
-         
-         
-          Vous êtes fâché me regarda t’elle les yeux embuées de larmes ?

Je prit mon regard et ma voix la plus glaciale.
-          Je suis fâché, et surtout déçu. Une fois de plus je ne peut pas te faire confiance, et tu te comportes comme une gamine impulsive, en mettant tout le monde en danger. Mais puisque tu ne comprend toujours pas, je vais te traiter comme une gamine. Maintenant tu files au lit tout de suite. Et je ne tolérai aucune négociation.

Elle se leva, et à peine m’eut t’elle tournée le dos, que je vit les soubresauts de ses larmes secouer tout son corps. Je but un une tasse de thé, sur la terrase. J’avais été sévère, certes, mais cette fois-ci j’étais certains que la leçon était apprise. Je prit le temps de finir ma tasse, et décidai de monter la voir.
 Je toquai à la porte avant d'entrer. La lumière était éteinte, mais je la voyais distinctement, à plat ventre la tête dans son oreiller, la nuisette relevée, les fesses à l’air, éclairée par le reflet de la lune. J’étais ému. Son fessier encore rougeâtre et nue dans le faisceau de la lune, ressemblait à une magnifique peinture. Je m’approchais d’elle et m’assis sur le bord du lit. Et je fit en enfin ce qui me démangeais tant depuis le début de l'après-midi et passais ma main sur ses jolies fesses encore cramoisies, où des petites marques violettes commençaient à apparaitre. Je la caressa longuement, les cuisses, les fesses, sa petite raie, tout mignonne. Elle glissa sa petite main dans la mienne. Je resserrai ma main autour de la sienne et continuais de passer l’autre dans toutes les sens sur son derrière rougeoyant... Je la sentais de temps à autre tressaillir au passage de mes caresses, mais je sentais que cela apaisait sa douleur. Je sentit son souffle ralentir et tout son corps se détendre, comme si un poids en elle s'était envolée. Comme si elle était soulagée de se sentir enfin pardonnée. Je rabattit le bas de sa nuisette, l’embrassai sur le front et la laissa dormir. Je fermai la porte.
J’allais partir vers ma chambre dans le couloir, quand tout à coup j’entendis des gémissements provenant de sa chambre. Je collai mon oreille à la porte. Je cru au départ qu’elle pleurai, mais ses bruit plaintifs ne me faisait pas penser à des larmes, j’entendais ses pieds frotter sur le matelas, son souffle s’accélérer… Des petits gémissement sortir du fond de sa gorges... Je n'étais pas sure de moi... Mais si c'était cela... Elle jouissait !!!

Je partit le plus discrètement et le plus vite possible vers ma chambre, tiraillé par de nombreux sentiments. Mes corrections la stimulais ? Je n'avais pas vu venir une telle éventualité... Je ne vais pas mentir… Moi aussi j’avais une érection parfois lorsque je frôlais ou claquais ses fesses juteuses . Seulement je ne laissai jamais rien paraitre et ne me permettrai jamais quoi que ce soit… Et puis les punitions que je lui administrais était disciplinaire... Je ne partageais pas là une fessée érotique avec une amante... Ah je m’en voulais d’avoir de telles pensées… Devais-je cesser de la corriger ainsi ? Cela devenait surement dépasser, si la jeune demoiselle y trouvais un plaisir sexuel ? Et en même temps je ne suis pas nigaud, je savais que c'était un risque qu'elle apprécie ces corrections, et se découvre adepte de la fessée... J'étais pétrifié par cette idée... Je me sentais coupable... Nous avions 11 ans d’écart. Il était exclu pour moi qu’il puisse se passer quoi que ce soit. C’était une gamine. Et même si cela faisait bien longtemps qu’une femme n’avait pas partagé mon lit,  je me jurai que cela ne se produirai pas avec elle. J’allais m’imposer une strict discipline pour ne pas déraper. J'étais tourmentée par une grosse remise en question, à savoir si je pouvais poursuivre une telle discipline avec elle dans ses conditions ? Je me glissais dans mon lit très tourmenté.

(A suivre...)

11 commentaires:

  1. Merci beaucoup pour cette jolie suite!

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    1. Merci pour ce gentil petit message, mystérieux lecteur ou lectrice :) !

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  2. J'adore !! Vite la suite ! :)

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  3. Comme Gustave Flaubert avait pu s'écrier : "Madame Bovary, c'est moi !",
    tu pourrais aussi dire que Kyara c'est toi,
    mais aussi que son Monsieur c'est aussi toi;
    plus de maturité dans ton écriture qu'au début de "la Belle et la Bête" petite Lee, bravo!;
    j'attends la suite avec plaisir!
    Steorfan

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    1. Ah je dois bien reconnaitre que parfois j'aimerais être Kyara... Vivre cette aventure à sa place... Mais parfois aussi lorsque j'écris pour elle, elle s'impose de son caractère rebelle, et je n'impose plus rien, je me laisse emportée par le personnage, et c'est elle qui décide.. :) Merci beaucoup en tout cas.

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  4. Je n'ai pas grand chose à dire a part que j'adoreee cette histoire est parfaite et que j'attends la suite avec impatience !
    Lilas

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    1. Merci Lilas, je suis très touchée, la suite viendra, mais comme je rentre en période de partiels, je pense que la suite n'arrivera pas avant une bonne dizaine de jours... Mais elle arrivera c'est promis. Merci en tout cas ! En espérant que la suite vous plaira tout autant. ;)

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  5. ,Bonjour, je suis tombée tout à fait par hasard sur votre site. Je viens de parcourir votre récit "la Belle et la Bête" et suis complètement enchantée. J' attends bien sûr la suite, et vous souhaite une bonne continuation pour notre plus grand plaisir. Mais vos études avant tout , alors révisez bien....mais sans vous farcir la tête, ça ne sert à rien. C' est ce que j' ai toujours dit à mes enfants et la veille repos !

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  6. Très bien écrite cette histoire et très agréable à lire !
    Il y a une suite ?? :)

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    1. Coup de chance, le chapitre 13 est d'aujourd'hui ! Merci du compliment !

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  7. super texte j'ador j aimerais bien être a la place de kiara moi aussi

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