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lundi 31 mars 2014

La belle et la bête (7)

La belle et la bête






Notes: Enfin le chapitre 7 ! Que va t-il arriver à notre chère Kyara qui à osée griffer tout le visage d'Anna, sous le coup de la colère ? Monsieur apprendra t-il son méfait et la mettra dehors ? Ou sa bêtise restera t'-elle impunie ? Mystère et boule de gomme... 
A vous de lire si vous voulez la réponse !!

Bonne lecture, 
Lee qui s'excuse pour le retard de publication.



**********


Chapitre 7: Doutes

Narrateur: Monsieur


LUNDI 6 JUILLET


Nous étions lundi matin, et je montais les escaliers, réveiller ma jolie capricieuse. En effet la veille contrairement à ce que j’avais prévu, je n'avais pas pu me libérer de mon rendez-vous aussi tôt que je l’aurai voulu, et j’étais donc rentré après le coucher de Kyara. Anna m’avait laissé un message sur la table de la salle à manger vu l’heure tardive à laquelle j’étais rentré. Elle me disait que tout s’était bien passé, mais qu’elle ne savait pas si la demoiselle avait fait ses devoirs. J’avais prévenu Anna, qu’elle ne devait pas la forcer et que c’était à Kyara de gérer son travail. Nous verrons bien quand je lui demanderais de me les rendre, si elle avait fait ce que je lui avais demandé. J’étais contente que tout se soit bien passé. Car je craignais, les accès de colère, de la demoiselle. Je souhaitais donc qu’elle passe une bonne journée pour la récompenser.

Ce matin je décidais donc d’aller moi-même la réveiller. Je toquais à la porte et entrait dans la chambre.
-          Kyara… Kyara… Debout ! dis-je en ouvrant les volets.
Elle ronchonna, quand la lumière pénétra dans la chambre, elle ouvrit un œil et quand elle m’aperçut, elle se redressa raide comme un piquet.
-          Et bien, c’est ce qu’on appelle un réveil rapide… lui dis je en rigolant. Je suis navré pour hier soir, j’ai été retenu…
-          Anna n’est pas là ? me demanda t-elle le visage inquiet…
-          Non, je voulais venir moi-même vous réveiller ce matin.
-         
-          Kyara ça va ? Vous n’avez pas l’air bien ?
-          Si, si, je suis juste étonnée de l’absence d’Anna…
-          Vous préférez que ce soit elle qui vous réveille, je comprends. Bon allez je vous laisse vous habiller et faire une toilette je vous attends dans le couloir. Lui-dis je avec un sourire amical.

Je fermai la porte derrière moi. Qu’elle drôle de tête elle faisait, hébétée sur son lit. On aurait dit que elle s’attendait… ah … je ne sais pas… Son attitude était étrange… Elle fut rapidement prête nous prime le petit déjeuner et nous nous rendîmes à la bibliothèque. Ses devoirs été fait avec sérieux. Sa poésie apprise, sa carte de géographie complétée. Hormis quelques erreurs, c’était du joli travail. Elle s’était appliquée. Elle à même été très attentive au cours de math que je lui donnais ce matin là. Elle paraissait métamorphosée. Elle avait des petites absences de temps à autres, et chaque fois que je la rappelais à l’ordre elle sursautait…Me craignait elle à ce point… Je fus tout à coup prit de doutes… sur ma sévérité… envers elle.

L’heure du déjeuner était arrivée. Anna nous servait gentiment les plats. Nous échangeâmes quelques mots. Mais je sentais Anna pressée, comme si elle ne voulait pas me parler, elle qui aime tant s’attarder à bavarder avec moi. Quelque chose avait changé dans son physique, mais je ne parvenais pas à savoir quoi. Kyara aussi était silencieuse, et je fût surprise, qu’elle n’échangea pas un mot non plus avec Anna. Je commençais à douter. S’était il passé quelque chose en mon absence… Je sentais là un mystère à éclaircir. L’après midi, nous fîmes de l’équitation. 


 (Les écuries)


David nous scella les chevaux, et durant notre ballade en forêt, je fit parler de nouveau anglais à Kyara. Je retrouvais enfin la bonne humeur de ma jeune effrontée, que j’avais découvert le jour où nous étions allés nous promener parmi les parterres de fleurs, après cette magnifique correction à la canne. En rentrant aux écuries, David était de méchante humeur, chose extrêmement rare. Il sermonnait Kyara pour un oui ou pour un non. Je ne comprenais pas…

« Dis donc Mam'zelle Kyara, on garde sa bombe sur la tête, car si un cheval vous met un coup de sabot, vous allez finir par terre; Ne laisse pas le licol par terre bon sang, ça coûte une fortune. Ah laissez-moi faire, vous le brossez mal jeune fille. Bon allez ouste filez, vous me faites n’importe quoi. » Tel étaient toutes les reproches qu'il lui avait faites.

  Après le départ de Kyara, j’interrogeais David.
-          David ?
-          Oui Monsieur.
-          Pouvez-vous m’expliquez cet acharnement envers cette jeune demoiselle ?
-          Je ne vois pas de quoi vous voulez parler monsieur. Dit il en s’affairant à remettre de la paille dans les box.
-          David, je vous connais depuis que j’ai 7 ans, vous ne feriez pas de mal à une mouche. Dites-moi la vérité.
Il se retourna et me fixa.
-          Si vous ne voulez pas que je vous mente, alors ne posez pas de question.
-         
-          Écoutez Monsieur. Ce n’est pas à moi qu'il faut demander tout ça.
-           
Et il retourna à ses affaires. Il y avait là "baleine sous le grain de sable"… Il me fallait mener mon enquête.
A table Anna, et Kyara, s’évitaient toujours du regard. Tout à coup quelque chose me frappa ! Anna avait les cheveux détachés. C’est cela qui avait changé. Pendant son service ils étaient toujours attachés.

-          Dites-moi Anna ?
-          Oui Monsieur.
-          Vous avez changé quelque chose à vos cheveux.
-          Oui Monsieur. Je les ais lâchés aujourd’hui.
-          C’est étrange je ne vous ais jamais vu ainsi. Les cheveux en plein visage cela ne doit pas être très pratique.
-          Oui … oui…  j’avais besoin de changer.
Quelque chose ne tournait pas rond. Je voulais en avoir le cœur net.
-          Dites moi Anna, ça vous embêterais de les attacher, au moins pendant le repas. Comme vous passez par la cuisine...
-          Oui… Oui Monsieur dit elle tremblante. Je vais le faire de suite.
Et elle disparue.
Kyara le nez plongé dans son assiette n’avait rien avalé.
-          Kyara tout va bien ?
-          Oui.. Oui Monsieur je crois que… que je vais aller me coucher… Si vous permettez je ne me sens pas très bien.
-          Oui tu peux sortir de table. Je viendrais avant que tu  t’endormes.

Anna ne revenait pas. Je mangeai mon dessert pensif. Quand elle finit par réapparaitre. Je m’aperçus instantanément que son visage était griffé.
-          Anna votre visage…  m’esclaffai en me levant vers elle.
-          Mon visage Monsieur ?
-          Oui il est tout griffé.
-          … 
-      ...
-          Oh oui je… Je suis tombée.
-          C’est Kyara qui vous à fait cela n’est ce pas ?
-          Monsieur…
-          Racontez-moi…
-          Monsieur, je vous en prie sanglota t-elle.

Je la fis s’assoir à la table et lui servit un grand verre d’eau. J’étais navré qu’elle se mette dans un tel état. Elle me conta toute l’histoire à regrets et je dus insister à plusieurs reprises pour obtenir les détails de l’histoire. Quand elle eut finit et sécher ses larmes, je lui donnais sa soirée et me mit à ranger la cuisine à sa place. Kyara allais payer une addition salée… Si elle ne voulais rien comprendre...Qu'elle retourne chez elle... Cette fois-ci elle allais trop loin... Certes je l'appréciais beaucoup et sentais que je pouvais vraiment l'aider et lui apporter une certaine affection paternelle qui lui manquais, mais je ne tolérais pas qu'elle frappe mes employés...Levée la main sur ma petite Anna… Ca allait barder…

Une fois la table débarrassée, je montais dans la chambre de Kyara. Au moment où je traversais le couloir, je vit la lumière s’éteindre de sous la porte. J’entrais. 


 (La lumière qui filtrait sous la porte,
s'éteignit à mon approche)


Ma rebelle simulais être endormie. Alors je me penchais à coté d’elle, lui souhaita une bonne nuit et je fermais la porte de la chambre.Immédiatement elle se redressa sur son lit et s’aperçut que je n’étais pas sorti de la pièce. Elle me fixa paralysée… Je la regardai longtemps, le visage fermé avec sévérité, et puis en rallumant la lumière je finis par briser ce long silence. 

-          Vous ne dormez pas jeune fille ?
-          Heu… non Monsieur dit elle penaude. Baissant les yeux.
-          Pourquoi faites vous semblant alors ?
-         
-          Regardez-moi quand je vous parle Kyara. Et répondez moi. Pourquoi faisiez vous semblant de dormir ?
-          Parce que j’avais peur que vous me grondiez, de ne pas déjà dormir. Dit-elle timidement en triturant la couette, me jetant quelques coups d’œil brefs.
-          Vous êtes sur que c’est la seule raison ?
-          Oui… Oui Monsieur.
-          Pourtant il n’est pas 22h, si vous le vouliez vous pourriez encore rester éveillée. Alors pourquoi me mentez-vous ? dis-je en me rapprochant du lit.
-          Je…  sa lèvre inférieure se mit à trembler.
-          Kyara répondez moi immédiatement… dit-je en lui soulevant délicatement le menton.

Ses yeux croisèrent les miens, et elle éclata en sanglots. Enfoui son visage dans l’oreiller. Se protégeant le visage de ses mains.
Je tirais d’un coup sec sur l’édredon. La levai du lit. Elle était là sanglotant dans son pyjama de coton bleu,  avec de grosses larmes sur les joues.

-          Pleurez en silence…
-          Oui… oui … Mon… sieur… bégaya telle en essayant de pleurer le moins fort possible.
-          Pourquoi pleurez vous ?
-          Parce que… vous allez me punir…
-          Pourquoi je vais vous punir à votre avis Kyara…
-          Je ne sais…pas…
Une gifle retentissante lui fit tourner la joue droite.
-          Pourquoi vais-je vous punir Kyara… ?
-          Pour vous avoir mentit…
-          Oui. Mais pourquoi m’avez vous mentis ? La vraie raison…
-          Je … je ne sais pas.
Je lui mis une deuxième gifle sur l’autre joue cette fois ci.
-          Kyara pourquoi vous cachez vous ce soir, quand j’arrive ? Pourquoi êtes-vous tout à coup aussi sage ? Et pourquoi avez vous fui tout à coup la présence d’Anna ?
-          Parce que… Parce que je l’ai griffé… Je vous demande pardon… je vous en pris me punissez pas… je m’en veux… je… Je suis terriblement désolée... Elle tomba à genoux. Je ne le referais plus… Je… Monsieur pardon…
-     Oh mais je ne vais pas te punir Kyara, je vais te mettre à la porte comme tu le mérites. Tu à gagnée, je te ramènes chez toi ! Fais ta valise, avant que je te corriges comme tu n'a pas idée !
-     Je vous demande pardon... 
-     Il n'y à pas pardon qui tienne ! 

Elle était toujours là à genoux, prise par un énorme hoquet...Je l'attrapais par le bras pour la relever, et la tirait jusqu'à sa valise en jetant toutes ses affaires à l'intérieure. Je la repoussais sur le lit, ses fesses vinrent rebondirent sur le matelas, mais elle restais là pétrifiée...
Monsieur... Dit elle d'une voix à peine audible.
- Oui quoi ?!
- Je vous en prie me mettez pas dehors... Je vous en prie... Je ferais ce que vous voulez... Dit-elle en glissant à nouveau sur le parquet.

Sa supplication me touchais... Elle paraissait si sincère... Elle fût parcourue d'un frisson...Je voyais qu'elle se sentais coupable depuis ce matin mais de là à accepter une punition qu'elle saurait sévère... J'étais surpris... L'attention que je lui avait portée ces derniers jours l'avait telle convaincue...Je décidai de lui laisser sa chance. 

-          Relève-toi !

Elle se releva tant bien que de mal. Je lui tendis un mouchoir de tissu. Elle se calma un  peu.

-          Kyara… tu as dépassée les bornes dis je en lui prenant les mains dans les miennes et en m’asseyant sur le lit. Tu mériterais bien au delà d'une correction, et que je te renvoie chez toi. Je te laisse une chance et ce sera la seule. Mais je te préviens, tu va être très sévèrement punie… Ce sera Magistrale !
Elle hocha la tête et voulut répliquer mais je lui mis un doigt sur les lèvres.
-          N’ajoute rien… Je t’interdis de parler, je ne veux pas entendre le moindre cri, ni le moindre son sortir de ta bouche. Et tu as interdiction ne serait-ce même que d’effleurer tes fesses. Tu fais ce que tu veux de tes mains, mais elles ont interdiction de toucher tes fesses. Tu ne parles que quand je te pose une question, et tu ne dérives pas de sujet. A la moindre incartade, le moindre signe que tu me désobéis, je te ligote au lit, et te frapperais avec le martinet jusqu’à ce que tu ne puisses plus t’asseoir pendant un mois. Est-ce que je suis bien clair ? J’insistais bien sur ma dernière question.
-          O..ui… monsieur…

Elle tremblait comme si je l’avais mise nue sur la banquise. La  punition ne faisait que commencer… 

(A suivre...)

lundi 24 mars 2014

Pour le plaisir des caresses...


Les caresses de l'impatience...
(Dégradé de couleurs d'un fessier qui rougi..)

Un de mes plus grand plaisir dans la fessée, c'est l'attente, ce moment fatidique juste avant que la première claque ne tombe. Cet instant où vous êtes en position en travers de ses genoux, où Monsieur passe longuement sa main, sur chacune de vos fesses, entre vos cuisses, voir tout le long de vos jambes. Il vous sermonne tendrement, vous avez ce chatouillement au creux de votre ventre, vous n'en pouvez plus.. Votre corps lui appartient désormais. Pitié qu'il commence... Clac !... Enfin la première est tombée, la fessée peut commencer.

Je vous ai donc pour l'occasion sélectionné une petite vidéo publiée ce weekend par spankin_daddy. Qui quand je l'ai regardée m'a fait ressentir cette fameuse attente. J'aime la façon dont Monsieur caresse les dunes de la demoiselle, je trouve cela très érotique. La vidéos dans son ensemble me plait. Ses claques s'accélèrent au fil du temps, entrecoupées de caresses, jusqu'à devenir plus sévères. C'est une fois de plus une vraie fessée, avec de vraies claques, et de vraies rougeurs. La dame ne geint pas pour rien.

Ce n'est peut être pas la meilleure vidéo au monde, mais j'aime l'impact cérébral qu'elle dégage. Ce n'est pas une vidéo silencieuse, sans le moindre mots, bien au contraire. Il continue de la sermonner longuement. Et le sermon de manière général est pour moi très stimulant. Cette vidéo est un tout: fessée réelle, longs sermons, attente excitante, longues caresses. Un mélange, un peu comme je les aimes. Pour les amateurs que cela intéresse, sur Spankingtube, ce Monsieur à une sacrée collection de vidéos, qui pour beaucoup sont très plaisantes (ce n'est que mon humble avis).


Pour le plaisir d'attendre,
Lee.





vendredi 21 mars 2014

La belle et la bête (6)





La belle et la bête






Notes: Roulements de tambours... Ta dam ! Voilà le chapitre 6. Navrée il à pris un peu plus de temps à arriver, mais en me relisant j'ai eu envie de le modifier et du coup cela m'a encore pris plus de temps que d'habitude. J'aime beaucoup le titre de ce chapitre... Oui je me lance des fleurs ! 

Merci à tous ceux qui me lisent fidèlement (même sans laisser de traces de leurs passages), je suis très touchée du nombre que vous êtes et espère que mon histoire continuera à être à la hauteur de vos espérances. 

Lee qui à envie de vous partager son plaisir. 



**********


Chapitre 6: Corps à corps

Narrateur: Kyara


DIMANCHE 5 JUILLET

Le lendemain matin, à peine avait je ouvert un œil que je vis Anna dans l’entrebâillement de la porte.
-          Oh Mam'zelle… Je suis désolée je ne voulais pas vous réveiller, je suis juste venue changer vos serviettes de toilettes. Rendormez vous tranquillement si vous le souhaitez.
-          Il n’y à pas de problème. Mais quelle heure est-il ?
-          9h00 Mademoiselle.
-          9h ! Mais que…. Va dire Monsieur ?! Je suis en retard !

Je me levais précipitamment prête à sauter dans le premier vêtement qui me passerais sous la main. Mais Anna me reteint.

-          Oh là Mam'zelle du calme. C’est Monsieur qui à demandé à ce qu’on vous laisse dormir.
-          Vous êtes sure ?
-          Oui certaine Mam'zelle et puis on est dimanche. C’est votre jour de congé normalement.
-          Mais lui il est où ?
-          Qui ça ? Monsieur ? Oh il doit être sur la terrasse. Votre petit déjeuner vous y attend.
-          Oui je vais y aller.
-          Je vous attends en bas alors.

Et elle me laissa seule. J’enfilais un string bleu, assorti à mon soutient gorge. Une robe noire cintrée, ainsi que des petites ballerines. Je me regardais dans le miroir. Mes yeux était gonflés, d’avoir tant pleuré ces derniers jours. Toutefois je commençais à avoir un joli teint bronzé du à la balade de la veille dans les jardins. Je soulevai ma robe, regardais mes grosses fesses. Je fût assez surprise de leur couleur.



(Mes fesses légèrement striées de la veille)



Elles étaient légèrement bleues et vertes sur les contours et au milieu de fines rayures les striaient. J’effleurais. Cela était bien plus douloureux que la vieille. La peau avait refroidie. Je remis correctement le bas de ma robe et descendit sur la terrasse.

Il était là installé lisant le journal, et envoyait des sms.  Il m’entendit arriver et leva la tête.
-          Bonjour bien dormi jeune demoiselle ?
-          Bonjour… Oui sa à été.
-          Oui Monsieur, Kyara…
-          Oui Monsieur. Je suis désolée… Je …
-          Allez assied toi. Je fermerai les yeux pour cette fois.

Je pris un bol et me servi de la salade de fruits. Et me mit à manger.
-          Dites Monsieur…
Il leva la tête de son journal.
-          Oui ?
-          On va faire quoi aujourd'hui ?
-          Ce matin, et bien vous avez quartier libre, vous pouvez vous  balader ou vous voulez sauf dans ma chambre, dans la pièce située à droite de ma chambre et mon bureau. Ces pièces vous sont formellement interdites. Et cet après midi, moi j’ai une course à faire en ville et je vous donnerais un devoir à faire pendant ce temps.
-          Donc ce matin je peux faire ce que je veux ?
-          Oui du moment que vous restez dans l’enceinte, et dans la limite du bon sens bien entendu.
-          Est-ce que je pourrais téléphoner…? Demandais-je d’une petite voix.
-          Vous connaissez déjà la réponse à votre question jeune demoiselle.
-          Pourquoi ? assénai-je dépité.
-          Parce que Kyara, nous verrons lundi en fonction de votre comportement qui laisse pour l’instant à désirer. Pour aujourd'hui c’est non.
-          Mais vous m’avez pris mon portable lors du départ.
-          Oui et vous le récupérerez en tant voulu.
-          Et vous pendant ce temps là vous vous avez le votre. Ce n’est pas juste !
-          Kyara sa suffit. Dit-il en haussant le ton. Comportez-vous comme une adulte raisonnable et on verra pour votre portable. Fin de cette discussion.

Je me levais agacée, et partit à grandes enjambées. Il commençait vraiment à me les "plier". La veille je m’étais laissé faire. Mais aujourd'hui quartier libre signifiait échafauder un plan pour s’échapper avec la certitude de n’être jamais rattrapée, ni par Monsieur, ni par la bande de Tony, vu que si je fugue il ira en prison et que ses copains voudront le venger.

Je me mis à faire le tour de toute la propriété. Un immense jardin si on peut appeler cela comme ça… Plutôt une forêt avec quelques endroits dégagés. Immense. Cela me prit la matinée de faire le tour de la propriété. Soit près de 3h. Je tombais même sur une petite clairière toute mignonne avec un cours d’eau, où pour y accéder il fallait passer entre deux buissons recouverts de lierre. Le passage était quasiment invisible. Je l’avais repéré uniquement grâce aux reflets du soleil. Je me promis de revenir dans cette jolie clairière avant mon départ.


(Le petit court d'eau de la clairière)


Arrivée au bout de mon escapade je m’aperçus que j’avais deux issues possibles si je voulais m'enfuir. L’allée principale qui donnait sur des champs et était encadrée par un mur de pierre. Ce qui fait, qu’il me fallait une bonne échelle pour passer de l’autre côté. Mais cela me donnait l’avantage de ne pas me retrouver perdue en forêt et de me diriger avec un peu de chance vers une route principale. Les grilles de l’entrée, désormais fermées à clefs, ma seule issue était la forêt qui était quasiment entièrement grillagée aux extrémités du domaine. Un seul endroit n’était pas fermé dans le domaine. Le lac. En effet un énorme lac se trouvait au milieu de la forêt, d’un côté les terres de Monsieur, de l’autre l’inconnu. Seulement s’enfoncer hors du domaine en forêt sans connaitre les lieux me paraissait être un pari risqué… Il me fallait une carte…  Mais pas le temps de m’attarder j’étais en retard pour déjeuner.

J’arrivais donc en trombe. Anna m’attendait mon déjeuner disposé dans la salle à manger.
-          Monsieur n’est pas là ?
-          Non il déjeune à l’extérieur Mam'zelle. Mais il va passer vous voir avant de partir.

A peine eut elle eut fini sa phrase qu’il entra, et vient se positionner debout en face de moi…
-          Vous êtes en retard pour le déjeuner Kyara ?
-          Oh de quelques minutes seulement…
-          Vous feriez mieux  de ne pas me répondre.
-          Mais vous ne déjeunez même pas là.
-          Je ne vois pas où est le rapport. Je ne vous demande pas d’être à l’heure parce que je suis là, même si c’est vrai que faire attendre son hôte est un grand manque de respect, mais passons. Vous devez respecter l’heure du déjeuner, d’abord parce que cela vous impose des horaires qui vous remettent dans un rythme de vie sain, et deuxièmement parce que Anna prépare gentiment le repas tous les jours alors par respect pour son travail et l’organisation que cela lui demande vous êtes priée d’arriver à l’heure. Je ne permettrais pas qu’on manque de respect aux personnes qui travaille pour moi. Et pour le coup je serais extrêmement sévère si vous embêtez Anna. Et d'ailleurs, c'est bien une des seule raisons qui pourrait me donner envie de vous foutre à la porte. J'ai beaucoup d'estime pour les gens qui travaillent pour moi. Est-ce que je suis bien clair ?
-          Oui c’est bon.

Je n’eus pas le temps de réaliser, il me plia sous son bras et m’asséna deux claques d’une force inouïe qui me firent un mal de chien à causes des bleus laissées par les corrections de la veille.

-          Je ne supporterais pas longtemps autant d’effronterie. Vous avez intérêt à respecter le personnelle est ce que c’est bien clair ?

Pour la première fois je le sentais légèrement fâché, pour de vrai. Son ton n’était pas aussi posé que d’habitude.

-          Oui Monsieur. J’insistais bien sur le Monsieur.

Ce qui me valu une autre claque sur la cuisse droite.

-          Faites attention à vous Kyara. Me dit-il menaçant. Bon passez à table et mangez tranquillement. J’ai une course à faire en ville. Je serais de retour pour dîner. Je vous ai laissé des devoirs dans la bibliothèque à me rendre ce soir, après le dîner. Cela vous prendra tout au plus une heure, et je saurais si vous ne l’avez pas fait. Si vous voulez vous pouvez demander à Anna de passer l’après midi avec vous. Elle est également chargée de vous surveiller, et de tout me raconter. Et croyiez- moi elle le fera. Je vous demande de bien vous comporter. Si tu vous vous ennuyez, vous pouvez aller dans la grande allée à droite au fond des jardins, il y à les écuries. Aujourd'hui le palefrenier est là, vous pouvez également lui demander de vous emmener faire un tour si vous le souhaitez. A ce soir.

Je ne lui répondis pas. Il partit. Je mangeais en silence. Renfrognée. Je demandais innocemment à Anna.

-          Dites moi Anna, vous savez quel devoir m’a donné Monsieur ?
-          Oh non mademoiselle. Et Monsieur veut que je vérifie que vous travaillez mais je n’ai pas le droit de vous donner les réponses.
-          Et si je dois faire des recherches ?
-          Et bien je vous laisserais aller à la bibliothèque.
-          Il y à beaucoup de livres à la bibliothèque ? Des cartes de la région par exemple ? 
-     Oh oui plein. Le père de Monsieur adorais collectionner les livres, un homme très intelligent. Le pauvre il ne voyait presque plus rien à la fin, mais il aimait tellement lire, que parfois, je lui faisais la lecture. Et pour ce qui est des cartes de la région, oh oui il doit surement y en avoir, même si elles datent un peu. C’est pour un devoir de géographie ?
-           Oui oui… Pour de la géographie... Vous avez connu le père de Monsieur ?
-          Oh oui ! Un homme extraordinaire.
-           Et vous avez connu Monsieur, quand il était  petit ?
-          Et bien.. Heu non… C’était déjà un adolescent quand je suis rentré au service de la famille.
-          Comment il s’appelle ? Son prénom ? Son nom c’est quoi ?
-          Ah sa Mam'zelle… Je ... Je …  Je ne crois pas être en droit de vous le dire. Monsieur à bien préciser. Demandez-lui.
-          Oh allez dites moi… lui dis je avec mes yeux de cocker qui font craquer n’importe qui.
-          Oh non, non Mam'zelle, je vais avoir des ennuis après… Non.
-          Vous avez peur de lui ?
-          Non mademoiselle je n’ai pas peur de Monsieur, seulement, c’est un homme bon, qui à confiance en moi, je ne le trahirais pas même sous la torture. Allez, finissez votre assiette et filez que je puisse débarrasser.

Je me tue. Je savais que je finirais par la faire craquer. En attendant je savais où trouver la carte que je cherchais. Je filais à la bibliothèque. Il me fallut du temps pour m’habituer à la pénombre malgré la lumière. Je cherchais géographie, … et tout à coup mon cœur s’arrêta… Je ne savais même pas où j’étais… Ni même la région, la ville, le quartier où je me trouvais…
J’étais tout à coup désemparée.. Je suffoquais… Je m’assis sur un petit tabouret, mes jambes flageolaient… Mes yeux allaient, sur les cartes des différentes régions de long en large… J'étais tétanisée et réalisais seulement maintenant que je n'avais aucune idée de où se trouvais le Manoir de Monsieur. Être incapable de géolocaliser avait quelque chose d'effrayant qui me donnais des spasmes... L'idée me donnait le tournis... Une sensation horrible... Quand tout à coup je vis au milieu des dépliants un énorme livre rouge, très abîmé et poussiéreux. Je pris le livre et le posa sur la table près de moi. Il était écrit : " L’histoire du Manoir de Kergoas" .


("L'histoire du Manoir de Kergoas").


J'ouvrais la première page et qu'elle ne fût pas ma surprise de tomber sur un dessin du manoir de Monsieur. Je lue la première page, et me rendit compte que ce livre était en réalité l'histoire du Manoir depuis sa création... Toute l'histoire de la famille de Monsieur devait se trouver dedans... Le lieu ou étais situé le Manoir, les gens qui y ont vécu... Cela me fascinais...De plus j'espérais ainsi trouver un moyen de partir... Car même si il est vrai que Monsieur s'était montré très gentil avec moi lors de notre balade dans les jardins, cela n'enlevais rien au fait, que j'étais retenue contre mon gré, que je ne voulais plus qu'il me punisse comme il le faisait et que je voulais ma liberté... D'un autre côté quelque chose me poussais à rester mais j'étais dans l'impossibilité de savoir qu'elle en étais la raison... Ma décision était prise il fallait que je parte...

Je me mis donc à chercher dans le livre où pouvais bien se situer le manoir de Monsieur. Afin ensuite de trouver une carte, situer le manoir dessus, traverser le lac, et m'enfuir par la forêt en sachant ou je vais. Sans me perdre.  Mais à peine m’étais je mis à lire que Anna entra.

-          Mam'zelle, il est 16h. Il faudrait pensée à aller faire le devoir de Monsieur.
-          Oh non, pas maintenant s’il vous plait.
-          C’est comme vous voulez Mam'zelle, Monsieur à dit ne pas vous forcer, juste de vous le rappeler. Et à mon avis vous feriez mieux de l’écouter…
-          Oui, oui promis tout à l’heure…
-          Que lisez-vous Mam'zelle ?…

Dit-elle en scrutant le livre rouge, et en tournant les pages du bout des doigts. Tout à coup ses yeux s’arrondirent, elle se saisit du livre, et le serra contre elle.

-          Oh mademoiselle, je ne sais pas ce que ce livre fait ici, mais je ne suis pas sure que Monsieur, aimerait que vous le lisiez.
-          Mais il n’est pas là il n’en sera rien…
-          Non, non… Je préfère lui demander… Il à du le laisser là par erreur…
-          Anna rendez moi ce livre, j'en ai besoin
-     Ah oui et pourquoi en avez vous besoin Mam'zelle ?
-     S'il vous plaît Anna je vous en prie...
-     Vous demanderez à Monsieur de vous le prêter Mam'zelle.

Ne comprenait donc t-elle pas que toute mon évasion dépendait de ce livre, je fulminais et perdit très vite mon sang froid.
     - Anna, donnez moi ce livre, vous n'êtes pas ma mère.
     - Non mais Monsieur m'a demander de gardez un œil sur vous !
     - Mais je m'en fous de Monsieur ! Je veux le livre c'est tout ! 
     - Calmez vous Mam'zelle ... dit-elle très mal à l'aise.
     - Je me calmerais pas tant que je n'aurais pas ce livre ! Tout de suite ! 
     - Ce livre est fait parti de la vie très privé de Monsieur, je refuse... Et je ne pense pas que si il était là il vous laisserai lire ce livre... 

Cette petite cruche, lèche botte de Monsieur, allait tout faire capoter. Ne comprenait elle pas cette idiote que ma liberté se tenait entre ses mains, que  Monsieur « je ne sais  toujours pas comment il s’appelle » me fessait tous les jours, que j’étais torturée et prisonnière, le savait elle… Sa se trouve c’était sa complice… Une rage folle s’insinua en moi.

Je hurlais.
-          Rendez-moi ce livre, j’en ai besoin ! C’est un ordre !
-          Je ne reçois mes ordres que de Monsieur ! me dit-elle 
-          J’en ai rien à foutre, rendez moi ce livre ou je vous fracasse la tête dans la bibliothèque.
Elle recula d’un pas légèrement effrayée, tandis que j’avançais vers elle.
-          Mademoiselle vous dépassez les bornes, allez travailler je ne dirais rien à Monsieur.
-          Mais je m’en fou de Monsieur,  !!! Je suis prisonnière ici !!! Ce livre j’en ai besoin, un point c'est tout ! Alors vous me le donnez ou je le prend de force ! Et Votre Monsieur il peut mettre sa punition et ses devoirs au fin fond de son trou du c** !!!!

Je hurlais des jurons, jetait la chaise par terre, et me jeta sur Anna, essayant de récupérer le livre, j’étais hors de moi. Oui j'étais parfois grossière et volcanique. C'est d'ailleurs là de mes plus gros défauts, lorsque je perd mon sang froid je peut très vite partir en vrille, et devenir violente ou hystérique...

Je lui agrippais les cheveux, tirait le livre,  sa tête penchait tellement ma poigne dans sa chevelure lui décollait les racines capillaires. Je tentais de lui griffer le visage de l’autre main,ainsi que ses bras afin qu'elle lâche le livre. Prise par mon élan je nous fit tomber sur le sol. Nous nous mimes à rouler sur le sol. Elle tenait fermement le livre, se tourna à plat ventre, protégeant ainsi le livre sous son ventre. Elle me suppliait d’arrêter "Mam'zelle assez... Je vous en prie..." tentant de se dégager, sans me faire de mal. Je la cognais des poings dans le dos comme une gamine piquant sa colère. Nous criions toutes deux, elle suppliant que j’arrête, moi hurlant de me donner le livre. Quand tout à coup, des pas se firent entendre dans le couloir…

-          Anna, Anna… Est-ce que tout va bien ? Où êtes-vous ?
Je descendis de son dos précipitamment, roulais sur le sol, et me redressa dans un coin de la bibliothèque. Qui étais ce ?
La porte s’ouvrit à grande volée.
Un homme à la peau mate entra, il devait avoir la cinquantaine et portait une cravache à sa ceinture… je pariais pour le palefrenier.
Il se précipita vers la pauvre Anna que j’avais laissée gisante sur le sol, il la releva doucement.

-          Ma pauvre Anna, mais que t’est il arrivée ?
-          J’ai… J’ai glissée
A cet instant il m’aperçut dans le coin de la bibliothèque.
-          Qui est ce ? C’est elle qui vous à fait ça demanda t’il ?
-          C’est l’hôte de Monsieur. Je…  Hé non… Non elle n’y est pour rien. Je te dit que je suis tombée David.
-          Oh Anna tu mens… Ton visage est tout griffé… Se tournant vers moi : Vous n’avez pas honte ? C'est bien vous qui avez fait cela n'est ce pas ? Traiter ainsi une pauvre femme, comme ça. Aussi gentille qu’Anna, vous mériteriez une raclée…



(J'avais griffé Anna au visage, 
ce qui lui avait laissé une marque sur la joue)


Oh si j’avais honte. La colère était redescendu aussi vite qu'elle étais venue, j’étais rongée. Mais qu'est ce qui m'avais pris ? Bon sang... Une vraie furie... Pourquoi je me laisse toujours aller à mes instincts les plus violent. Oh que si j'avais honte, j'avais envie de m’effondrer en larmes, mais mes yeux n'arrivaient pas à les laisser couler. La pauvre Anna... Anna toujours si gentille avec moi. Je l’avais maltraitée, frappée, mordue, giflée et voila qu’elle me couvrait… Monsieur allait me tuer... Si elle lui disait... Et ensuite il me mettrais dehors... Comme cela, je serais à la rue toute seule comme je le voulais...Je baissais les yeux. Tout à coup je fût parcourue d'un frisson...Je ne voulais pas qu'il me mette dehors... Je réalisais mon envie de rester...Je me sentais bizarrement en sécurité ici... Même si je le craignais, je m'en voulais tellement de mon comportement soudain envers Anna que je me surpris à penser une fraction de seconde que je mériterais qu'il me punisse.  Je n’osais plus la regarder.
Anna avait interrompu le vieil homme.

-          Non, non David, elle n’y est pour rien. Et je t’interdis d’en parler à Monsieur est ce que c’est bien clair ? lui dit-elle en fronçant ses petits yeux.
-          Mais Anna tu… Monsieur ne laisserai jamais passer une chose pareille…
-          Est-ce que je suis claire David ?
-         
-          David ?
-          Oui Anna, je ne dirais rien … Il se tourna vers moi. Mais vous croyez moi vous ne perdez rien pour attendre.
-          Kyara me dit Anna d’une voix ferme que je ne lui avais jamais entendue. Maintenant vous aller me chercher votre devoir, vous montez le faire dans votre chambre, et vous n’en sortez pas jusqu’au dîner.
-          Oui.

Je filais sans demander mon reste.


(A suivre...)