La belle et la bête
Notes: Enfin le chapitre 7 ! Que va t-il arriver à notre chère Kyara qui à osée griffer tout le visage d'Anna, sous le coup de la colère ? Monsieur apprendra t-il son méfait et la mettra dehors ? Ou sa bêtise restera t'-elle impunie ? Mystère et boule de gomme...
A vous de lire si vous voulez la réponse !!
Bonne lecture,
Lee qui s'excuse pour le retard de publication.
A vous de lire si vous voulez la réponse !!
Bonne lecture,
Lee qui s'excuse pour le retard de publication.
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Chapitre 7: Doutes
Narrateur: Monsieur
LUNDI 6 JUILLET
Nous étions lundi matin, et je montais les escaliers,
réveiller ma jolie capricieuse. En effet la veille contrairement à ce que
j’avais prévu, je n'avais pas pu me libérer de mon rendez-vous aussi tôt que je
l’aurai voulu, et j’étais donc rentré après le coucher de Kyara. Anna m’avait
laissé un message sur la table de la salle à manger vu l’heure tardive à
laquelle j’étais rentré. Elle me disait que tout s’était bien passé, mais
qu’elle ne savait pas si la demoiselle avait fait ses devoirs. J’avais prévenu Anna, qu’elle ne devait pas la forcer et que c’était à Kyara de gérer son
travail. Nous verrons bien quand je lui demanderais de me les rendre, si elle
avait fait ce que je lui avais demandé. J’étais contente que tout se soit bien
passé. Car je craignais, les accès de colère, de la demoiselle. Je souhaitais
donc qu’elle passe une bonne journée pour la récompenser.
Ce matin je décidais donc d’aller moi-même la réveiller. Je
toquais à la porte et entrait dans la chambre.
-
Kyara…
Kyara… Debout ! dis-je en ouvrant les volets.
Elle ronchonna, quand la lumière pénétra dans la chambre,
elle ouvrit un œil et quand elle m’aperçut, elle se redressa raide comme un piquet.
-
Et bien,
c’est ce qu’on appelle un réveil rapide… lui dis je en rigolant. Je suis navré pour hier soir, j’ai été
retenu…
-
Anna
n’est pas là ? me demanda t-elle le visage inquiet…
-
Non, je
voulais venir moi-même vous réveiller ce matin.
-
…
-
Kyara ça
va ? Vous n’avez pas l’air bien ?
-
Si, si,
je suis juste étonnée de l’absence d’Anna…
-
Vous préférez que ce soit elle qui vous réveille, je comprends. Bon allez je vous laisse
vous habiller et faire une toilette je vous attends dans le couloir. Lui-dis je avec un sourire amical.
Je fermai la porte derrière moi. Qu’elle drôle de tête
elle faisait, hébétée sur son lit. On aurait dit que elle s’attendait… ah … je ne
sais pas… Son attitude était étrange… Elle fut rapidement prête nous prime le
petit déjeuner et nous nous rendîmes à la bibliothèque. Ses devoirs été fait
avec sérieux. Sa poésie apprise, sa carte de géographie complétée. Hormis quelques
erreurs, c’était du joli travail. Elle s’était appliquée. Elle à même été très
attentive au cours de math que je lui donnais ce matin là. Elle paraissait
métamorphosée. Elle avait des petites absences de temps à autres, et chaque
fois que je la rappelais à l’ordre elle sursautait…Me craignait elle à ce
point… Je fus tout à coup prit de doutes… sur ma sévérité… envers elle.
L’heure du déjeuner était arrivée. Anna nous servait
gentiment les plats. Nous échangeâmes quelques mots. Mais je sentais Anna
pressée, comme si elle ne voulait pas me parler, elle qui aime tant s’attarder
à bavarder avec moi. Quelque chose avait changé dans son physique, mais je ne
parvenais pas à savoir quoi. Kyara aussi était silencieuse, et je fût surprise,
qu’elle n’échangea pas un mot non plus avec Anna. Je commençais à douter. S’était il passé quelque chose en mon absence… Je sentais là un mystère à
éclaircir. L’après midi, nous fîmes de l’équitation.
(Les écuries)
David nous
scella les chevaux, et durant notre ballade en forêt, je fit parler de nouveau
anglais à Kyara. Je retrouvais enfin la bonne humeur de ma jeune effrontée, que
j’avais découvert le jour où nous étions allés nous promener parmi les parterres de fleurs, après cette magnifique correction à la canne. En rentrant aux
écuries, David était de méchante humeur, chose extrêmement rare. Il sermonnait
Kyara pour un oui ou pour un non. Je ne comprenais pas…
« Dis donc Mam'zelle Kyara, on garde sa bombe sur la
tête, car si un cheval vous met un coup de sabot, vous allez finir par terre; Ne laisse pas le licol par terre bon sang, ça coûte une fortune. Ah laissez-moi
faire, vous le brossez mal jeune fille. Bon allez ouste filez, vous me faites n’importe
quoi. » Tel étaient toutes les reproches qu'il lui avait faites.
Après le départ
de Kyara, j’interrogeais David.
-
David ?
-
Oui
Monsieur.
-
Pouvez-vous
m’expliquez cet acharnement envers cette jeune demoiselle ?
-
Je ne vois
pas de quoi vous voulez parler monsieur. Dit il en s’affairant à remettre de
la paille dans les box.
-
David, je
vous connais depuis que j’ai 7 ans, vous ne feriez pas de mal à une mouche. Dites-moi
la vérité.
Il se retourna et me fixa.
-
Si vous
ne voulez pas que je vous mente, alors ne posez pas de question.
-
…
- Écoutez
Monsieur. Ce n’est pas à moi qu'il faut demander tout ça.
-
Et il retourna à ses affaires. Il y avait là "baleine sous le
grain de sable"… Il me fallait mener mon enquête.
A table Anna, et Kyara, s’évitaient toujours du regard.
Tout à coup quelque chose me frappa ! Anna avait les cheveux détachés. C’est
cela qui avait changé. Pendant son service ils étaient toujours attachés.
-
Dites-moi
Anna ?
-
Oui
Monsieur.
-
Vous avez
changé quelque chose à vos cheveux.
-
Oui
Monsieur. Je les ais lâchés aujourd’hui.
-
C’est
étrange je ne vous ais jamais vu ainsi. Les cheveux en plein visage cela ne doit
pas être très pratique.
-
Oui …
oui… j’avais besoin de changer.
Quelque chose ne tournait pas rond. Je voulais en avoir
le cœur net.
-
Dites moi
Anna, ça vous embêterais de les attacher, au moins pendant le repas. Comme vous
passez par la cuisine...
-
Oui… Oui
Monsieur dit elle tremblante. Je vais
le faire de suite.
Et elle disparue.
Kyara le nez plongé dans son assiette n’avait rien avalé.
-
Kyara
tout va bien ?
-
Oui.. Oui
Monsieur je crois que… que je vais aller me coucher… Si vous permettez je ne me
sens pas très bien.
-
Oui tu
peux sortir de table. Je viendrais avant que tu
t’endormes.
Anna ne revenait pas. Je mangeai mon dessert pensif.
Quand elle finit par réapparaitre. Je m’aperçus instantanément que son visage
était griffé.
-
Anna
votre visage… m’esclaffai en me
levant vers elle.
-
Mon
visage Monsieur ?
-
Oui il
est tout griffé.
-
…
- ...
-
Oh oui je…
Je suis tombée.
-
C’est
Kyara qui vous à fait cela n’est ce pas ?
-
Monsieur…
-
Racontez-moi…
-
Monsieur,
je vous en prie sanglota t-elle.
Je la fis s’assoir à la table et lui servit un grand
verre d’eau. J’étais navré qu’elle se mette dans un tel état. Elle me conta
toute l’histoire à regrets et je dus insister à plusieurs reprises pour obtenir
les détails de l’histoire. Quand elle eut finit et sécher ses larmes, je lui
donnais sa soirée et me mit à ranger la cuisine à sa place. Kyara allais payer
une addition salée… Si elle ne voulais rien comprendre...Qu'elle retourne chez elle... Cette fois-ci elle allais trop loin... Certes je l'appréciais beaucoup et sentais que je pouvais vraiment l'aider et lui apporter une certaine affection paternelle qui lui manquais, mais je ne tolérais pas qu'elle frappe mes employés...Levée la main sur ma petite Anna… Ca allait barder…
Une fois la table débarrassée, je montais dans la chambre
de Kyara. Au moment où je traversais le couloir, je vit la lumière s’éteindre
de sous la porte. J’entrais.
(La lumière qui filtrait sous la porte,
s'éteignit à mon approche)
Ma rebelle simulais être endormie. Alors je me penchais
à coté d’elle, lui souhaita une bonne nuit et je fermais la porte de la
chambre.Immédiatement elle se redressa sur son lit et s’aperçut
que je n’étais pas sorti de la pièce. Elle me fixa paralysée… Je la regardai
longtemps, le visage fermé avec sévérité, et puis en rallumant la lumière je
finis par briser ce long silence.
-
Vous ne
dormez pas jeune fille ?
-
Heu… non
Monsieur dit elle penaude. Baissant les yeux.
-
Pourquoi faites
vous semblant alors ?
-
…
-
Regardez-moi
quand je vous parle Kyara. Et répondez moi. Pourquoi faisiez vous semblant de
dormir ?
-
Parce que
j’avais peur que vous me grondiez, de ne pas déjà dormir. Dit-elle
timidement en triturant la couette, me jetant quelques coups d’œil brefs.
-
Vous êtes
sur que c’est la seule raison ?
-
Oui… Oui
Monsieur.
-
Pourtant
il n’est pas 22h, si vous le vouliez vous pourriez encore rester éveillée. Alors
pourquoi me mentez-vous ? dis-je en me rapprochant du lit.
-
Je… sa lèvre inférieure se mit à trembler.
-
Kyara répondez
moi immédiatement… dit-je en lui soulevant délicatement le menton.
Ses yeux croisèrent les miens, et elle éclata en
sanglots. Enfoui son visage dans l’oreiller. Se protégeant le visage de ses
mains.
Je tirais d’un coup sec sur l’édredon. La levai du lit.
Elle était là sanglotant dans son pyjama de coton bleu, avec de
grosses larmes sur les joues.
-
Pleurez
en silence…
-
Oui…
oui … Mon… sieur… bégaya telle en essayant de pleurer le moins fort
possible.
-
Pourquoi pleurez
vous ?
-
Parce
que… vous allez me punir…
-
Pourquoi
je vais vous punir à votre avis Kyara…
-
Je ne
sais…pas…
Une gifle retentissante lui fit tourner la joue droite.
-
Pourquoi
vais-je vous punir Kyara… ?
-
Pour vous
avoir mentit…
-
Oui. Mais
pourquoi m’avez vous mentis ? La vraie raison…
-
Je … je
ne sais pas.
Je lui mis une deuxième gifle sur l’autre joue cette fois
ci.
-
Kyara
pourquoi vous cachez vous ce soir, quand j’arrive ? Pourquoi êtes-vous
tout à coup aussi sage ? Et pourquoi avez vous fui tout à coup la présence
d’Anna ?
-
Parce
que… Parce que je l’ai griffé… Je vous demande pardon… je vous en pris me
punissez pas… je m’en veux… je… Je suis terriblement désolée... Elle tomba à
genoux. Je ne le referais plus… Je…
Monsieur pardon…
- Oh mais je ne vais pas te punir Kyara, je vais te mettre à la porte comme tu le mérites. Tu à gagnée, je te ramènes chez toi ! Fais ta valise, avant que je te corriges comme tu n'a pas idée !
- Je vous demande pardon...
- Il n'y à pas pardon qui tienne !
Elle était toujours là à genoux, prise par un énorme hoquet...Je l'attrapais par le bras pour la relever, et la tirait jusqu'à sa valise en jetant toutes ses affaires à l'intérieure. Je la repoussais sur le lit, ses fesses vinrent rebondirent sur le matelas, mais elle restais là pétrifiée...
- Monsieur... Dit elle d'une voix à peine audible.
- Oui quoi ?!
- Je vous en prie me mettez pas dehors... Je vous en prie... Je ferais ce que vous voulez... Dit-elle en glissant à nouveau sur le parquet.
Sa supplication me touchais... Elle paraissait si sincère... Elle fût parcourue d'un frisson...Je voyais qu'elle se sentais coupable depuis ce matin mais de là à accepter une punition qu'elle saurait sévère... J'étais surpris... L'attention que je lui avait portée ces derniers jours l'avait telle convaincue...Je décidai de lui laisser sa chance.
-
Relève-toi !
Elle se releva tant bien que de mal. Je lui tendis un
mouchoir de tissu. Elle se calma un peu.
-
Kyara… tu
as dépassée les bornes dis je en lui prenant les mains dans les miennes et en
m’asseyant sur le lit. Tu mériterais bien au delà d'une correction, et que je te renvoie chez toi. Je te laisse une chance et ce sera la seule. Mais je te préviens, tu va être très sévèrement punie… Ce sera Magistrale !
Elle hocha la tête et voulut répliquer mais je lui mis un doigt sur les lèvres.
-
N’ajoute
rien… Je t’interdis de parler, je ne veux pas entendre le moindre cri, ni le
moindre son sortir de ta bouche. Et tu as interdiction ne serait-ce même que
d’effleurer tes fesses. Tu fais ce que tu veux de tes mains, mais elles ont
interdiction de toucher tes fesses. Tu ne parles que quand je te pose une
question, et tu ne dérives pas de sujet. A la moindre incartade, le moindre
signe que tu me désobéis, je te ligote au lit, et te frapperais avec le
martinet jusqu’à ce que tu ne puisses plus t’asseoir pendant un mois. Est-ce
que je suis bien clair ? J’insistais bien sur ma dernière question.
-
O..ui…
monsieur…
Elle tremblait comme si je l’avais mise nue sur la
banquise. La punition ne faisait que
commencer…
(A suivre...)