La belle et la bête
Notes: Comment ! Deux épisodes de la belle et la bête de manière aussi rapprochée, Lee serait t'elle malade ? Point du tout chers lecteurs, simplement j'avais écrit une partie de la suite de l'histoire dans la foulée du chapitre précédent et deuxièmement je m'accorde une petite pause, car je travaille sur un dossier pour les cours qui me passionne mais me prend la tête. Alors c'est ma petite sucrerie du soir. Et puis ma plume à ses périodes... De m'être replongé dans le récit, j'ai de nouveau très envie d'écrire la suite. Bon par contre le chapitre 18 n'arrivera pas tout de suite, j'ai beaucoup de boulot et un weekend bien chargé qui s'annonce. Savourez celui-ci en attendant ! Et puis pour ceux à qui ça plairait pas, vous m'en voyez navrée... Et je vous propose de danser la polka, à poil sur un canoë au milieu d'un lac, tout en chantant la marseillaise en verlan et en mangeant des marshmallows, je pense que ça devrait vous aider à passer le temps...
Aussi impatiente que vous, Lee.
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Chapitre 17: L'envol un instant égaré
Narrateur: Kyara
Du Vendredi 17 au Jeudi 23 Juillet
Depuis cette fameuse soirée de mercredi je me sentais libérée d'un énorme poids... Il avait deviné mon bien être auprès de lui et la tendresse qu'il m'apportais; et moi j'avais fini par accepter ce besoin que j'avais longtemps considéré comme une énorme faiblesse. Nous n'en parlions pas, pas besoin de mots, c'était bien trop gênant. Mais nous avions un peu trouvé une sorte de rythme de croisière et moi un petit morceau de famille que je n'avais jamais vraiment eu. Jamais je n'oserais lui avouer pareil ressenti, mais de toute façon je savait qu'il lisait en moi presque comme dans un livre ouvert. J'aimais ce coté protecteur et le fait qu'il me guide, et j'aimais être bout en train et voir qu'il ne s'ennuyait pas de m'enseigner tout en passant également des temps de détente avec moi.
Les six jours qui suivirent cette fameuse soirée furent chaleureuses, conviviales et simples à l'image du ce premier jeudi. Pendant près de huit jamais il ne me gronda pas une seule fois et une complicité apparaissait entre nous. Il n'eût pas besoin hausser le ton. Lui faisait preuve de souplesse, et moi j'essayais de lui montrer que je n'étais pas qu'une gamine impertinente, je n'avais pas envie de le décevoir. Puis je trouvais que plus le temps passais, plus il avait meilleur mine, et j'adorais le voir sourire, entendre sa voix grave s'esclaffer, et apercevoir ce nouveau visage en lui qui jurais avec l'image sérieuse qu'il affichait les premiers jours de notre rencontre. Nous travaillions beaucoup, mais il prenait aussi le temps de me pousser à passer des moments de détente avec lui. Il m'avait emmené pique-niquer et nager au bord du lac. Nous avions même reçu un soir une douzaine d'amis à lui, à qui il m'avait présenté comme la fille d'un ami, à qui il donnais quelques cours pendant les vacances. Ce soir là nous avions un peu bu, puis j'avais dansé, virevolté, discuté avec ses invités, enchanté par l'ambiance d'une telle soirée. Ce fût une des meilleures semaines de toute ma vie et j'aurais voulu que cet équilibre dure longtemps... Mais je ne savais pas encore ce qu'il m'attendais...
Vendredi 24 Juillet
Lorsque Anna vient me réveiller ce matin là j'étais surexcitée. La veille Monsieur m'avais annoncé que aujourd'hui nous sortions en ville. Il voulais me récompenser de mon comportement exemplaire de ces derniers jours et m'enmener faire quelques boutiques grâce à l'argent que mon père avait laissé pour le payer d'être mon tuteur le temps d'un été; argent qu'il m'avait finalement laissé pour me prouver sa bonne foi et sa volonté de me tutorisée. J'étais enchantée... Enfin le monde urbain... Cela faisais près de trois semaines que je n'avais pas quitté ce Manoir... Il m'avait également annoncé que nous déjeunerions avec quelques amis à lui présent à la fameuse soirée qu'il avait donné quelques jours auparavant. J'enfilais donc un dos nu avec un énorme décolleté plongeant et une mini jupe noire très courte qui me faisait des fesses d'enfer. Je me maquillais avec soin, rouge à lèvre rose criard, far à paupière sombre. Cela faisait longtemps que je n'étais pas sortie et devant mon miroir ce matin là j'étais ravie de retrouver des plaisirs de l'adolescence que j'avais presque oublié. J'enfilais mes chaussures compensées assorties, de grands anneaux créoles et dévalai les escaliers en trombe comme un éléphant. Au même instant Monsieur vient me rejoindre dans l'entrée, et très vite je le vit froncer les sourcils:
- Jeune fille vous êtes obligée de descendre aussi bruyamment qu'un troupeau d'éléphant ? Et puis, c'est quoi cette tenue ?
- C'est juste que je suis trop pressée ! Quoi ? Qu'est ce qu'elle à ma tenue ?! m'esclaffais-je vexée ne comprenant pas où il voulait en venir.
- Enfin Kyara on va en ville déjeuner avec mes amis, c'est quoi cette tenue ? On ne va pas en boite !
- Je croyais qu'on allais faire les boutiques ? demandai-je légèrement agacée les bras croisés.
- Alors déjà tu va changer de ton immédiatement. Et deuxièmement, oui nous allons faire les boutiques mais cela ne change rien à mon propos. Ce n'est pas une tenue pour aller en ville. On voit quasiment toute ta culotte et tu es mille fois trop maquillée. Il faut que tu te changes. Et puis je peux savoir ce qui te prend tout à coup ? Dit il les sourcils froncés.
- Ben c'est juste que je voit pas où est le problème et que je me faisais une joie d'aller en ville...
- Oui d'accord dit-il en essayant de s'adoucir un peu. Mais honnêtement si tu te penches on voit ta culotte, tu as quand même un décolleté hyper osé, les chaussures compensées pour faire les boutiques c'est pas génial non plus, et je t'ai déjà vu maquillée mais jamais de cette manière là... Je suis un peu étonnée et je trouve ça provoquant...
- Mais si je vais me changer on va être en retard !
- Kyara c'est des excuses, ça prend dix minutes de se changer, et on est pas pressés. Puis de toute façon c'est non négociable !
- Monsieur que je sois en tenue correcte pour vos leçons ça m'agace mais je peux comprendre. Mais là on va en ville, pourquoi vous décideriez de ma tenue ?! ajoutais-je en m'exaspérant de nouveau.
(Ma jupe un peu trop courte à son goût).
Il m'agaçait et me gâchais mon plaisir. J'étais jeune, c'était de mon âge de profiter et lui venais encore faire le rabat joie. Ce qui était sensé être une récompense et un moment de liberté commençais très mal et j'étais tellement pressée d'y aller que ce débat m'échauffait rapidement. Je le vit alors inspiré un grand coup, et il me répondit cette fois-ci avec sévérité:
- Bon Kyara ça commence à vraiment bien faire. Je ne vais pas de nouveau devoir te ré-expliquer qui commande ici, et pourquoi tu es sous mon autorité. Tu vas te changer et tu obéis immédiatement.
- Mais ...
- Tais- toi ! dit il en haussant vraiment le ton et en pointant son doigt vers moi. Ca suffit maintenant ! Tu te changes ! Point ! Et en prime je ne veux plus t'entendre !
Je restais là immobile en le regardant furibonde et vexé. J'étais très énervée par la frustration et obligé de me pincer les lèvres pour contenir ma colère. Je lui fit un sourire forcé et agacé puis me dirigeai vers l'escalier pour me changer, quand il ajouta:
- Et tu me regardes autrement !
En guise de réponse je continuais à monter les marches en faisant le plus de bruit possible et en tapant mes pieds contre le bois des marches. Je l'entendis alors à ma suite dans les escaliers, et à peine arrivée sur le palier, je me retournais pour jeter un œil dans sa direction, qu'il était déjà à ma hauteur et m'avait saisi le bras et me jetai un regard glaçant:
- Je te récompense en voulant t’emmener en ville et c'est comme ça que tu réagi ?! De nouveau tu te comporte comme une gamine puérile. Tu veux vraiment jouer à ça ?
En guise de réponse il n'eut le droit qu'à un "lâche-moi" éffronté, bien que d'un seul coup je sentais que je peinais à dégluttir, et que je sentais de nouveau cette crainte au creux de mon ventre, dont j'avais presque que oublié la sensation.
- Lâche-moi assenais-je de nouveau en tentant de me dégager.
- Tu te calmes Kyara immédiatement et je te lâches.
Mais en guise de réponse je continuais à me tortiller, en essayant de me dégager de sa prise.
- Très bien puisque c'est ce que tu cherches assena t-il.
Tandis qu'il me trainais sans ménagement vers ma chambre, il me fallut que quelques secondes pour comprendre ce qu'il m'arrivais.. Je crois bien que je venais pour la première fois en 8 jours de gagner une nouvelle sanction et en un claquement de doigts ma colère se transforma en sueur froide et en craintes. En arrivant dans la chambre il tira vers lui la chaise de mon bureau, s'assit dessus, et dans la seconde qui suivit je me retrouvais en travers de ses genoux, la jupe relevée. J'étais paralysée, mais il ne perdit pas de temps et sa main s'abbatit mécaniquement sur mon petit tanga gris parsemé de papillons roses et mauves. J'avais attrapé les pieds de la chaise et je ne bougeais plus. Il n'y allais pas de main morte et mes fesses se dandinaient sous les coups mais je ne pipais mot. Au bout de 5 bonnes minutes qui me parurent une éternité, une irrépressible envie de pleurer m'envahi mais je me mordais la lèvre tâchant de tenir bon. Pile à ce moment il cessa, je sentais son souffle dû à l'effort, quand sa voix brisa ce silence de quelques secondes.
- C'est ça que vous cherchez jeune fille ? De nouveau, une fessée ? C'est pour me remercier d'avoir fait preuve de souplesse avec vous ces derniers jours ?
Je sentais la colère dans sa voix et n'osais répondre. Il continua:
- Il faut que je sévisse de nouveau ? Que je vous rappelle encore et toujours que je décide et que vous obéissez pour votre propre intérêt ?
Pile à cet instant d'un mouvement sec il me redressa face à lui. Je baissai la tête gênée, et honteuse davoir brisé notre ydille des derniers jours. Et agacé contre moi même de m 'être emportée bien que j'aimais beaucoup ma tenue du jour même si elle était composée de peu de tissu je voulais bien le reconnaitre.
- Regarde moi...
Je secouais la tête de gauche à droite, penaude.
- Je peux pas... J'ai trop honte.
Une claque sèche s'abbatit sur ma cuisse.
- Je ne veux pas le savoir, regarde moi.
Au prix d'un ultime effort je levais mes petits yeux brillant et les plongeait dans les siens si verts et si profonds... Il avais un charme terrible et le fait de le regarder augmenta mon envie de pleurer.
- Descend ta culotte.
Cette phrase à peine prononcée, je sentais mon estomac faire des loopings, et à ma grande surprise mon entrecuisse se contracter.
- Oh Monsieur... je vous en prie.
- Tu as besoin d'un rappel à l'ordre. Descend ta culotte de suite.
- Je suis désolée je vais me changer.
- Kyara obeis avant que ce soit ma ceinture que je dégrafe.
(Mes yeux plongés dans les siens tout en abaissant ma petite culotte)
Lentement et maladroitement, toujours mon regard dans le sien je l'abaissais, le coeur gros, tout en sentant cette forte pression s'accentuer dans mon entre-jambe. Une terrible envie de glisser ma main me prit, ce qui me fit piquer un fard. Mais Monsieur ne sembla pas se rendre compte de mon gêne et me rallongea sur ses genoux pour reprendre la punition. Les claques furent tout aussi rudes, et à même la peau cela me mordais les fesses. Je gesticulais de plus en plus. Je voulu supplier mais il m'intima de me taire. Je fini par glisser ma main droite malgré moi pour protéger mon pauvre postérieur mais il saisit ma petite mains et la bloqua dans mon dos. La fessée reprit de plus belle. Je sentais l'impact tout particulièrement sur le pli de ma fesse qui était très douloureux. Tout en fessant il me traitais de sale gamine, et me dit qu'il espérais que c'était la dernière fois qu'il était obligé de sévir à nouveau ainsi et espérais que je m'en souvienne. D'être ainsi maintenue, honteuse, et la douleur accumulée eut raison de moi et quelques sanglots discrets eurent raison de moi. La fessée se radoucit peu à peu, les claques aussi... et enfin il cessa. Il me laissa une minute pour reprendre mes esprits.
Puis calmement tout en passant sa main sur mes fesses pour me faire de douces caresses, ce qui apaisait la douleur, il me dit calmement:
- Kyara c'est bon tu es calmée ?
- Oui... oui Monsieur... dit je en laissant échapper mes deux derniers sanglots.
- Je ne dis pas que cette tenue n'est pas jolie. Mais elle n'est pas adaptée pour sortir et un peu osée. Surtout pour une jeune fille de ton âge. Et même si je sort avec toi en ville j'aimerais éviter que tu t'attires des ennuis. Sans compter que tu es bien plus jolie sans ce style provocant, tu es jolie au naturel. Et puis tu ne peux pas me parler comme ça. Avec effronterie et sans respect. Ces derniers jours je sais que tu as fait beaucoup d'efforts mais je ne veux pas que parce que nous avons cette nouvelle complicité tu crois que tu peux tout te permettre. Car même si je t'apprécie beaucoup, tu es là pour une raison bien précise obtenir ton bac. Est ce que c'est clair Kyara ?
- Oui très clair Monsieur.
- Je n'aurais pas à te rappeler à l'ordre à nouveau sur ce point ?
- Non Monsieur j'ai compris, promis.
Il me releva alors doucement face à lui.
- Alors file refaire ton maquillage qui à coulé et te changer, je t'attends.
Je ne me fit pas prier et filais vers la salle de bain le plus rapidement possible. Je troquais mon dos nue, contre un tee-shirt couleur d'automne qui se noue derrière la nuque. Ainsi j'ai quand même un dos nu, mais je suis sur que cette fois-ci il le trouvera sobre. Et je troquais ma jupe contre un short noir m'arrivant légèrement au dessus du genoux. Puis je me natais les cheveux,et en guise de maquillage je ne me remis qu'un peu de crayon noir. Je troquais mes compensées pour des ballerines discrètes. Je ne conservais que mes boucles d'oreilles créoles. Quand je revint dans ma chambre il était toujours là, plongé dans ses pensées. Penaude et gênée, les mains dans le dos, j'avaçais lentement. Il me dévisagea, et me dit:
- Ben tu vois, c'est beaucoup mieux quand même tu ne trouves pas ?
Je répondit d'une petite voix:
- Ben disons que c'est plus discret, mais oui ça va j'aime bien...
Un silence ce fit et il me dit doucement, voyant que j'avais le coeur gros.
- Approche..
Quand je fût arrivé à sa hauteur il ouvrit en grand ses bras si tendres, et pour la première fois je m'y glissais sans réfléchir. Je me pelotonnais sur ses genoux, le bout de mon nez presque dans son cou.
- Allez va, c'est oublié...
Je laissais échapper quelques larmes, soulagée qu'il me pardonne et ravie que sa déception soit de courte durée, et que nous puissions retrouver notre routine des derniers jours si agréable. Je ne voulais pas perdre ce nouveau bonheur trouvé. Il me consola tout contre lui et quand je me sentit enfin mieux, nous prîmes la direction de la ville dans sa petite voiture noire décapotable. La musique à fond, les cheveux au vent, ravis que cette journée qui avait failli mal finir, reparte du bon pied. Et nous chantions ainsi à tue tête d'une seule voix, je vole de Michel Sardou*, le sourire aux lèvres, heureux de cette journée qui s'annonçait...
( A suivre...)
* Dédicace au film: la famille bélier que j'ai trouvé magnifique et que je vous conseille vivement d'aller voir. Il est touchant et ouvert sur la différence. Oui c'est hors sujet mais depuis le temps avec moi, vous commencez à avoir l'habitude.
j'arrête de poster en anonyme alors. C'est vrai que ce n'est pas la première fois que vous me le reprochez! :-) Alors merci à nouveau pour ce joli épisode, j'attends comme d'habitude impatiemment la suite que j'espère encore longue!
RépondreSupprimerComète
Ah j'adore votre surnom ! Comète ça me fait penser aux étoiles filantes. Merci d'avoir dévoilé votre identité d'agent secret, mais comme ça maintenant chaque fois que vous aurez la gentillesse de me laisser un message, je saurais que c'est vous ! :) Ravie que ça continue à vous plaire. La suite et bien effectivement il y à quelques chapitres encore mais je pense qu'on à tout de même atteint une bonne moitié de l'histoire... Bon weekend !
SupprimerLee.
j'adore ces récits de la belle et la bête j'ai tout dévorer en une soiree
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